Dans une tribune publiée dans « Le Parisien », 14 médecins jugent « très regrettable de ne pas utiliser ces moyens efficaces et accessibles » alors que des « signaux faibles commencent à apparaître » sur une possible reprise de l’épidémie en France.
Masqués mais en liberté !
« La première vague du Covid-19 est passée, avec toutes les conséquences humaines, économiques et sociales que nous connaissons. Pour nous tous, la tentation est grande et compréhensible de reprendre une vie normale, d’oublier le virus, de profiter de l’été, des plages, des soirées entre amis et de la proximité retrouvée. Malheureusement le virus, lui, ne nous oublie pas, et cherche encore à se répandre partout où il le peut. La moitié des habitants de la planète ont été confinés il y a peu, plus de 500 000 personnes sont décédées dans le monde dont 30 000 en France.
Dans le monde, d’ailleurs, le pic de la première vague de la pandémie n’est pas encore atteint, et tous les pays n’ayant pas assez confiné connaissent un nombre de décès considérable et croissant. En France, les indicateurs sont encore au vert pour la plupart, mais des signaux faibles commencent à apparaître et doivent nous alerter sur un possible redémarrage massif des transmissions.

Alors que le premier ministre, Jean Castex, est attendu à Cayenne dimanche, le président de Médecins du monde regrette que l’État n’en fasse pas plus pour améliorer les conditions sanitaires.
Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s’unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.
Plusieurs élus ont refusé qu’un essai thérapeutique contre le Covid-19 soit testé dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées en raison de la reprise de l’épidémie.
Les médecins seront confinés pendant une semaine, avant de pouvoir prendre leur poste. Ils resteront trois mois sur place.
Licenciées ou contraintes de démissionner pour s’occuper de leurs enfants privés d’école, les femmes ont été frappées de manière disproportionnée par l’épidémie.
Le maître mot pour la mouture du DREPACTION 2020 est « briser ». Briser le silence, briser les clichés qui ont la vie dure, briser l’indifférence persistante face à la pathologie qui continue de décimer les rangs des drépanocytaires, briser l’apathie des politiques qui persistent à ne pas voir la dure réalité en face.
Alors que l’état d’urgence sanitaire sera levé en France le 10 juillet, il devrait se poursuivre dans les départements de la Guyane et de Mayotte jusqu’au 30 octobre.
29.547 personnes sont décédées en France depuis le début de l’épidémie, dont 10.457 dans les Ehpad et autres établissements sociaux et médico-sociaux.
Mardi 16 juin, les travailleurs et les travailleuses de la santé sont appelés faire grève. Ils manifesteront pour réclamer des moyens pour que le système de santé public fonctionne correctement, mais aussi pour défendre leurs droits. Ils n’ont que faire des breloques et autres miettes que le gouvernement s’apprête à leur lancer en guise de remerciements.
Annick Girardin l’a annoncé sur Twitter : à partir du 22 juin, il ne sera plus nécessaire d’avoir un motif impérieux (familial ou professionnel) pour se rendre dans les Outre-mer. « Le nombre de passagers par vol ne sera plus plafonné. Oui, les Français pourront se rendre dans les territoires ultramarins cet été » précise encore la ministre des Outre-mer ce lundi 8 juin.
— Marie Piquemal, dans le journal « Libération » du 4 juin 2020 —
La pandémie du COVID19 nous a contraint à mettre entre parenthèses des actions pérennes importantes : les JOURNÉES ÉCARLATES, le GALA DE CHARITÉ, les MARAUDES, la DANSE DE RUE, HAPPENING, la DREP ZUMBA RED PARTY, les sorties pour les enfants drépanocytaires, les sorties-évasion pour les familles d’enfants malades, démunies.
La pandémie de COVID-19 a aggravé l’insécurité et la violence à l’égard des femmes dans toute l’Europe, et si les pouvoirs publics ne font pas le nécessaire, elle risque d’intensifier les inégalités de genre et la discrimination, signalent Amnesty International, Women’s Link Worldwide et la Fédération internationale pour la planification familiale, le 26 mai 2020, dans un document présentant les mesures que doivent prendre les États face à cette situation.
Les déplacements aériens entre la France métropolitaine et la Corse ou les territoires d’Outre-Mer seront interdits «sauf motif impérieux», précise un décret paru lundi au Journal officiel qui fixe le cadre juridique de la phase 2 du déconfinement. Ces motifs impérieux pourront être «d’ordre personnel ou familial», indique le décret qui évoque aussi de possibles dérogations pour «un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé».
Le nombre de cas confirmés d’infection au coronavirus a dépassé dimanche le million en Amérique latine et aux Caraïbes, dont la moitié au Brésil, selon un bilan réalisé par l’AFP à partir de données officielles.
Les conséquences économiques du confinement en Outre-mer «se feront probablement sentir pendant les dix prochaines années», alerte lundi l’Association des CCI d’Outre-mer (ACCIOM), qui évalue à «60.000» le nombre d’emplois menacés dans ces territoires. Dans une étude sur l’impact de la crise du Covid-19 sur les économies d’Outre-mer, l’association souligne que si les entreprises ultramarines «ne retrouvent une activité normale qu’au 1er septembre», l’impact économique, déjà très lourd en Outre-mer, «doublera».
Tous les arrivants en outre-mer sont actuellement soumis à une quatorzaine. Le gouvernement souhaite expérimenter un dispositif impliquant deux tests PCR et une septaine.
À Mayotte, la difficile aide aux « invisibles », démunis face au Covid-19 
Le symbole est fort : à Mulhouse, épicentre de l’épidémie, le Centre chorégraphique national Ballet du Rhin a repris le chemin du studio. Mais le chorégraphe et directeur le souligne, si reprendre les cours était une nécessité, cela ne règle pas grand-chose : « Il y a trois cours par jour, pour des effectifs de huit à neuf danseurs », selon un protocole précis et prudent : « 45 mn de barre, un peu de milieu, mais on s’arrête aux petits sauts. » Pas question de mettre la résistance cardiaque des danseurs à l’épreuve alors qu’elle n’a pas été maintenue à son niveau et surtout à cause du masque. Le porter oblige le danseur à respirer son propre CO2 et limite la ventilation. « Un danseur pour vivre à besoin de son entraînement quotidien », justifie Bruno Bouché. Mais, pour le moment, la reprise complète reste floue. Même les compagnies qui n’ont pas complètement fermé font face à l’incertitude. À Stockholm, Nicolas Le Riche relate : « Les danseurs restent en forme : nous avons établi un programme qui couvre la journée avec différents cours.
Après les perturbations qui nous ont agités ces temps derniers, qu’il fait bon découvrir ou relire les textes de Chabine Lamontay, publiés sur le journal en ligne « Montraykreyol ». Qu’elle nous mette l’eau à la bouche en nous parlant de la cuisine traditionnelle créole, qu’elle évoque la belle transmission des coutumes de nos grands-mères, la force résiliente de notre île — après telle catastrophe naturelle, par exemple —, ou qu’elle rende hommage aux héros discrets de notre quotidien, Chabine nous permet en la lisant de retrouver un peu de cette sérénité nécessaire à notre équilibre, fort mis à mal par une pandémie assortie de son confinement obligé. Elle nous dit de ne pas oublier que derrière les masques nécessaires, et qui cachent nos sourires, il est tout autour de nous des femmes et des hommes de bonne volonté. Et qu’encore il faut savoir apprécier les bonheurs simples de la vie, le bonheur du jour étant celui de retrouver le sable et le soleil des plages ! (Janine Bailly)
Le nombre de personnes contaminées a fortement augmenté ces derniers jours dans le département français d’outre-mer. Un passage au stade 3 de l’épidémie est envisagé pour faire face au coronavirus.
« Nous vivons une crise sanitaire sans précédent, qui a des impacts économiques dramatiques et immédiats pour notre pays. La culture est durement frappée, et la situation est catastrophique pour le secteur de la musique, avec plusieurs mois d’arrêt complet des activités au moment de l’année où s’ouvre la saison des festivals. À la différence d’autres secteurs d’activité, les professionnels de la musique ne sont pas concernés dans l’immédiat par le déconfinement progressif.