— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Quid en 2022 d’un obscurantisme qui condamne clairement à terme la Guadeloupe et la Martinique à la désespérance ?
Depuis la crise sociale de 2009 et les émeutes contre la vie chère , après deux décennies de déni de réalité , dans un contexte actuel de crise sanitaire, économique, sociétale, sociale et politique, une partie des guadeloupéens et martiniquais ne croient plus à un possible changement et donc ne pensent plus qu’à partir des vieux schémas du passé. On assiste aujourd’hui à des raccourcis d’analyse, des préjugés inconscients, des procès d’intention qui polluent de part et d’autre les échanges périphériques ainsi par exemple, avec la question du vaccin et plus largement de l’obligation vaccination. Le malaise est grand, car l’avenir de la Guadeloupe et plus encore de la Martinique est désormais grippé, et je crains fort une disruption de la société Antillaise sous l’effet de la quatrième révolution technologique . Et nul se sait sur quoi tout ce chaos va déboucher dans les prochaines années. Pour autant, c’est pourquoi, une grande partie de la jeunesse des Antilles consciente ne pense qu’à partir, même si une partie seulement de l’autre jeunesse désœuvrée passe à l’acte.

Après toute la série d’attaques menée depuis des décennies contre notre droit à toutes et tous à la santé (forfait hospitalier, franchises et déremboursement, déserts médicaux…), voici la dernière en date – en plus récemment des tests et masques payants – avec fermeture de la dernière petite porte qui permettait encore un droit encore non directement payant.
Il est difficile de l’entendre, mais c’est ainsi : la vaccination est la seule parade disponible contre le virus SARS-CoV-2. Une parade certes imparfaite, mais une parade indéniable.
Compte tenu de la contagiosité du variant Omicron et de la forte augmentation des contaminations et afin d’éviter une désorganisation de la société, les durées d’isolement des personnes infectées au Covid ou cas contacts évoluent à partir du 3 janvier 2022. Les règles et les durées d’isolement ne sont pas les mêmes pour les personnes qui disposent d’un schéma vaccinal complet ou non. Service-Public.fr vous explique ces nouvelles mesures.
Les soignants font-ils le tri parmi les patients à sauver du Covid-19 comme on criait « Les femmes et les enfants d’abord! » en plein naufrage ? Comme pour les canots de sauvetage, l’histoire du triage des malades est d’abord celle d’une réponse organisée à la pénurie.
Médecin anesthésiste et philosophe, Philippe Bizouarn regrette, dans une tribune au « Monde », qu’aucune réflexion éthique n’ait encore été menée ouvertement sur le tri des patients face à l’engorgement des services de réanimation pendant la pandémie.
Rares sont les responsables politiques à avoir dénoncé la stratégie gouvernementale de criminalisation des personnes non-vaccinées.
— 
Dans une tribune au Journal du Dimanche, le professeur émérite au CHU Pitié-Salpêtrière évoque la question du tri des patients induite par la cinquième vague. Il appelle les non-vaccinés à la «cohérence».
Le port du masque va être obligatoire dès 6 ans à partir de lundi 3 janvier dans les transports et pour les déplacements dans les restaurants, selon un décret paru samedi 1er janvier 2022 au Journal officiel. Une mesure qui fait partie des nouvelles décisions pour lutter contre la propagation du variant Omicron.
Une fièvre éruptive contestataire s’est emparée du corps social le mettant en état d’excitation, une excitation destructrice par les turbulences engendrées. Ce sont, ici, d’honnêtes citoyens privés de la liberté de se déplacer avec leur véhicule ; là, le personnel soignant empêché de se porter au chevet des malades à domicile ; et, plus loin, des incendies ravageurs partant à l’assaut des biens publics et privés. Bref, un climat insurrectionnel ayant pour origine des consignes émanant du monde syndical, absolument hostile à la loi sur l’obligation vaccinale.
Retour des jauges, télétravail, interdiction des concerts et de la consommation debout, durée d’isolement: l’exécutif a annoncé lundi de nouvelles mesures face à la flambée du variant Omicron sans aller jusqu’au couvre-feu le 31 décembre ou un report de la rentrée scolaire.
— Par William Audureau et Romain Imbach —
Vendredi 17 décembre, Castex a franchi un nouveau pas en annonçant un durcissement de la loi instituant l’obligation vaccinale, en mettant en place un « pass vaccinal » qui s’appliquerait à tout le monde dès janvier 2022, et plus seulement aux professionnels de santé. Olivier Véran a déclaré : « le pass vaccinal est une forme déguisée de l’obligation vaccinale ».
La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».
Ils s’appelaient Marc, Henri, Pierre, Aimé, Marie-Line, José, Sandra, Charles… Ils sont morts du Covid alors qu’ils auraient dû vivre. Ils font partie des 511 martiniquais que la maladie a emporté lors de la 4ème vague, et qui seraient vivants aujourd’hui s’ils avaient été vaccinés ! 511 martiniquais que la vaccination aurait sauvé, comme vient de le démontrer la très sérieuse
Et ils ne l’ont pas fait anbafey, en catimini, comme la grande majorité de nos politiques martiniquais mais bien publiquement. Photos à l’appui !
Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.
Assez étrangement, l’engagement du collectif contre l’obligation vaccinale en Guadeloupe emprunte sous un certain aspect à la Révolution française. Pas dans son contenu moral et politique, mais dans sa rhétorique. Une rhétorique symbolisant la période sans doute la plus sombre et la plus controversée de l’histoire de la Révolution. Celle de la terreur. Une politique mise en place par les Montagnards afin d’éliminer au moyen de méthodes radicales les opposants à la Révolution.
Vous prévoyez de vous rendre à l’étranger ou de revenir en France prochainement ? Les modalités prévues pour voyager varient en fonction de la situation sanitaire des pays tiers et de la vaccination des voyageurs. La liste des pays classés en zones verte et rouge évolue régulièrement en fonction de la situation sanitaire. Certains pays peuvent mettre en place des mesures temporaires. Quelles sont les sources d’information officielles ? Le point avec Service-Public.fr.
Des élus des Antilles ont qualifié mercredi 22 décembre «