Plus de 40 sociétés de journalistes s’inquiètent auprès de Jean Castex de plusieurs articles contenus dans la proposition de loi sur la « sécurité globale » et du schéma national du maintien de l’ordre.
Monsieur le Premier ministre,
Depuis plusieurs semaines, nous, sociétés de journalistes et de rédacteurs de la presse nationale, régionale, de l’audiovisuel et du Web, n’avons eu de cesse d’alerter – tout comme les syndicats de la profession, des collectifs, des directeurs de rédaction, des éditeurs de presse – quant aux graves menaces que fait peser l’article 24 de la proposition de loi pour une sécurité globale sur la liberté d’informer.
Ce diagnostic rejoint celui de sociétés de réalisateurs, d’associations de défense des droits humains, d’autorités administratives indépendantes, et de trois rapporteurs spéciaux des Nations unies. La Commission européenne elle-même s’en inquiète.
Même amendée, cette disposition, qui vise à pénaliser la diffusion de l’image de membres des forces de l’ordre si elle a pour “but manifeste qu’il soit porté atteinte à [leur] intégrité physique ou psychique”, est dangereuse. Elle laisse augurer, en amont des magistrats, des interpellations préventives – qui, sur le terrain, décidera qu’une diffusion en direct est susceptible de constituer une infraction, sinon les policiers eux-mêmes ?

Teddy Riner, Wendie Renard, Rudy Gobert… Depuis la révélation de la vidéo du producteur martiniquais passé à tabac à Paris par des policiers, de nombreux sportifs disent leur indignation devant de telles violences.
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— Propos recueillis par Jean-Baptiste Jacquin —
— Par Olivier Abel (Philosophe) —
Sans grandes annonces, Stanislas Cazelles a précisé, ce mercredi 25 novembre, les grandes orientations déjà énoncées la veille, dont la principale, la réouverture des petits commerces. Le prochain rendez-vous est fixé à dans 15 jours.
La loi visant en fait à interdire de filmer les violences policières fait l’objet d’une vive et légitime opposition en France. À dire vrai, si l’article le plus contesté de ce projet de loi entrait dans les faits ce serait, même avec les amendements tactiques discutés, l’une des atteintes aux libertés les plus graves depuis la guerre d’Algérie.
S’il est effectif que l’émission KTKZ (Kolé Tèt, Kolé Zépol, réalisée entre RCI et Pôle emploi) a permis depuis son existence, à quelques individus (jeunes souvent) en galère depuis un certain temps, de décrocher un emploi sur ce marché non officiel des offres d’emplois, il reste cependant que cette émission n’est rien d’autre qu’une forme de loterie, où le gagnant principal est le patronat.
Dans un appel confié à Mediapart, trente-trois personnalités de la société civile ayant voté pour Emmanuel Macron en 2017 lui demandent le retrait de projets de lois qui font «reculer les libertés d’information, d’opinion, de croyance, d’éducation, d’association, de manifestation et de contestation».
J’habite une blessure sacrée
— Communiqué de presse —
Devenu chef du Comité français de Libération nationale, le 3 juin 1944, puis du gouvernement provisoire d’union nationale, le 13 novembre 1945, le général de Gaulle ne peut pas ignorer que depuis plus d’un siècle, déjà sous le régime de l’esclavage, les vieilles colonies aspirent au statut de département. Il a connaissance de la participation des soldats originaires de ces territoires aux deux guerres mondiales et même à la guerre du Mexique (1861 – 1867). Il a enregistré le ralliement de la Martinique sous l’égide du compagnon Emmanuel Rimbaud et le départ en dissidence des antillais de Guadeloupe et de Martinique. Ces derniers ont répondu à leurs risques et périls à son appel à la résistance du 18 juin 1940. Comme jadis André Aliker, deux jeunes gens qui se feront connaître plus tard, Frantz Fanon et Marcel Manville – des amis de Lycée – font partie de ces volontaires. Contrairement à Aimé Césaire qui est déjà un intellectuel engagé, et qui, comme André Breton ou Claude Lévy-Strauss, fait le chemin inverse. A cette date, l’auteur de « Cahier d’un retour au pays natal » peut être considéré comme le seul nationaliste des 3, que Fanon et Manville feront plus tard davantage que rattraper.
— Par Théophile Marcel Héraclide, Président de l’UTAC-M (Union Territoriale des Anciens Combattants de la Martinique) —
Les élus du PALIMA à la CTM et ceux qui sont restés loyaux aux engagements de décembre 2015 de la majorité ont, très tôt, clairement dénoncé la décision d’une petite minorité de l’Assemblée (14 sur 51)-majoritaire par défection politique de certain.e.s-d’accorder 225 000€ à un propriétaire foncier pour autoriser la collectivité à réparer des canalisations d’eau destinées à la satisfaction des besoins de dizaines de milliers de Martiniquais.es.
—Par Fortenel THELUSMA, enseignant-chercheur, linguiste et didacticien du français langue étrangère (FLE) —
— Par Roger Maveau —
Les sociétés de journalistes de plusieurs médias, dont « Le Monde », déplorent un texte qui, en limitant la diffusion d’images des forces de l’ordre, « ne peut qu’attenter à la liberté d’informer »
A l’occasion du cinquième anniversaire de l’attentat contre
« Bal tragique à Colombey, 1 mort » : c’est ce qu’a titré l’hebdomadaire « Hara-Kiri » lorsque le général de Gaulle meurt. C’est à la suite de cette une que le journal sera interdit par Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur de l’époque. Motif ? C’est une publication « dangereuse pour la jeunesse ».
Dans un lycée d’Île-de-France, un collectif de professeurs s’est réuni derrière une lettre lue aux élèves en hommage à Samuel Paty. Ils dénoncent les ravages de l’islamisme et réaffirment des principes républicains. Une lettre que Marianne publie. 
L’Assemblée nationale a adopté jeudi le budget du ministère des Outre-mer pour 2021, qui s’élève à quelque 2,43 milliards d’euros, en augmentation «sensible» de 2,5% à 2,43 milliards par rapport à 2020, selon le gouvernement.
Si elle était incontestablement justifiée dans la première phase de la pandémie de la Covid 19 du fait de l’impréparation du pays face à la brutalité du phénomène, la décision de ce nouveau confinement national étendu à la Martinique provoque une incompréhension largement partagée dans la population.