— Par Valérie Simard —
Alors que se déroule ici la Semaine nationale de la santé mentale, la controverse s’envenime aux États-Unis autour de la publication prochaine de la cinquième mise à jour du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) surnommée la «bible des psychiatres». Rédigé par l’Association américaine de psychiatrie (APA), le DSM-5 sera dévoilé en grandes pompes le 18 mai lors d’un congrès annuel de l’association. L’objectif de ce guide est d’établir un langage commun en matière de maladies mentales.
Deux semaines avant la sortie du DSM-5, l’Institut national de la santé mentale (NIMH), le plus important institut de recherche en santé mentale dans le monde, a annoncé qu’il n’endossait plus le manuel. Dans une charge publiée sur le site Internet du NIMH, son directeur Thomas Insel déclare que l’Institut ne financera plus les projets de recherche qui reposent uniquement sur les critères DSM.
« La faiblesse est son manque de validité, observe Thomas Insel. Contrairement à nos définitions de la cardiopathie ischémique, le lymphome ou le SIDA, les diagnostics du DSM sont basés sur un consensus sur des grappes de symptômes cliniques, sans aucune mesure de laboratoire objective.


— Par Guilhem Saltel, Co secrétaire du Parti de Gauche Gwadloup
Le discours embrouillé de Max Tanic, directeur de feu la SHED, société gestionnaire de l’hôtel, depuis des mois n’aura trompé que quelques journalistes bien distraits. C’est sans surprise et presqu’avec soulagement que les salarié-e-s ont accueilli la nouvelle de la mise en liquidation. Qui pouvait croire à une procédure de « redressement » d’un hôtel en « chimpontong » , privé même d’eau et d’électricité, sans clients recherchés, en pleine saison dite basse, ayant épuisé les fonds de la SEMAVIL en paiement de salaires sans activité malgré toute la bonne volonté et les réclamations du personnel ? Dans la mer mouvementée du Diamant, le personnel a été mené en bateau, non pas vers le Rocher, mais vers un naufrage annoncé! C’est le Titanic de Tanic, mais hélas pas seulement de lui!
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Le 4 avril, dans un communiqué de presse annonçant l’engagement du gouvernement en faveur du jeu vidéo, les ministres Fleur Pellerin, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg y soulignaient l’importance de ce secteur pour l’avenir et l’image de la France. J’ai été envahie par un sentiment de colère, d’injustice. En effet, je me débats depuis plusieurs mois pour tenter d’enrayer la glissade de mon fils de 16 ans vers l’addiction. Nous avons tout essayé : logiciel de contrôle parental, mise sous clé de tous les ordinateurs de la maison, dialogue, sanctions, négociations, vacances dans le désert, présentation des formations supérieures liées au numérique, mais rien n’y a fait. Peu à peu, le jeu a pris toute la place. Aujourd’hui, mon fils est piégé, de manière bien banale. Rien à voir avec les cas qui font la une de l’actualité comme ces jeunes parents coréens qui ont laissé mourir de faim leur bébé en 2010, comme les hikikomori qui se laissent mourir de soif au Japon ou encore les adolescents américains qui ne font plus le distinguo entre leurs jeux et le réel et fusillent leurs proches ou des inconnus.

















La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l’utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l’Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d’interdire l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).