Chikungunya : mobilisation pour l’arrivée des vacanciers

moustic_chikunTout faire pour empêcher le chikungunya de ruiner les vacances des 400 000 métropolitains qui devraient passer l’été sous les tropiques. C’est la mission que se sont fixée les pouvoirs publics alors que l’arrivée massive des vacanciers dans les Antilles augmente le risque du retour du virus dans l’Hexagone à la fin de l’été.

Beaucoup sont des ultramarins en visite dans leur famille, connaissant déjà la dengue et n’ayant donc pas changé leurs plans, indiquent les compagnies aériennes qui n’enregistrent pas de baisse notable de réservations⋅

Pour les voyageurs, la prévention commence dans l’avion avec la diffusion d’un message du ministère de la Santé, avant l’atterrissage, invitant à se protéger des moustiques avec des répulsifs et à consulter en cas de symptômes. Depuis jeudi dernier, télévisions et radios publiques locales diffusent six fois par jour des spots de prévention en français et en créole chanté.

Sur place, les actions se multiplient

Sur le terrain, la «lutte anti-vectorielle» bat son plein, autrement dit la traque de toute eau stagnante pouvant abriter des larves de l’Aedes aegypti. Ce moustique a une espérance de vie d’un mois et un rayon d’action d’une centaine de mètres. La femelle pond environ 300 oeufs tous les quatre jours d’où naissent des moustiques infectés si la mère l’était.

Les municipalités mobilisent leurs agents, renforcés par des jeunes volontaires du service civique. Ainsi en Guadeloupe, les « brigades anti-chik » comptent 250 jeunes en insertion qui font du porte à porte pour appeler les gens à vider les vases, retourner les coupelles des pots de fleurs, vider régulièrement leurs gouttières, et se protéger avec des moustiquaires et du répulsif.

La Sécurité civile a, elle, envoyé une trentaine de personnels en renfort en Martinique et en Guadeloupe, pour intervenir «sur les immeubles difficiles d’accès», ciblant les bâtiments sanitaires (hôpitaux, dispensaires) ou accueillant des publics fragiles (écoles, centres de vacances, etc.).

L’EPRUS (établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires) dit avoir envoyé «deux médecins et cinq infirmiers réservistes à l’hôpital de Basse-Terre» et a «mis en pré-alerte des dizaines de professionnels si la médecine de ville ne pouvait plus faire face».

L’épidémie n’a pas atteint son pic…/

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