— Collectif–
Trente-et-un artistes (écrivain.e.s, dessinateur.trice.s, peintres, plasticien.ne.s, musicien.ne.s, dramaturges, traducteur.trice.s, créateur.trice.s culinaires, réalisateur.trice.s…) prennent la parole pour évoquer leurs conditions (matérielles, financières et intellectuelles) de vie et de création. Ce sont des hommes et des femmes qui vivent les joies et les difficultés d’un quotidien fait de débrouille et d’acharnement.
Par ce livre, nous souhaitons montrer un paysage inédit, sensible, kaléidoscopique, subjectif, non-exhaustif, de la création en France et (un peu) à l’étranger. Les interviewés partagent ainsi leurs réponses franches, impertinentes, en colère, joyeuses, combatives, sensibles, à partir de cette question délibérément provocante : Les artistes ont-ils besoin de manger ?
En somme, parler des choses dont on ne parle habituellement pas et sur lesquelles on ne nous pose pas de questions. Si vous voulez savoir comment les artistes se débrouillent avec leur création et les conditions de la création en France en ce début de vingtième siècle, alors ce livre devrait vous intéresser.
Édité par Coline Pierré et Martin Page
Ce livre a été financé grâce à une campagne de financement participatif sur Ulule. Merci à toutes et à tous.


Un nouveau drame conjugal hier, vient faire la une des médias.
Votre vie est encombrée d’une ou plusieurs créatures malfaisantes?
La nouvelle campagne de recensement commence le 17 janvier 2019. Vous serez des millions à être interrogés. Comment cela va-t-il se passer ?
La lettre d’appel à la discussion que Macron a dû écrire en réponse aux exigences du mouvement des Gilets jaunes n’est rien d’autre que de l’enfumage visant à enliser ce dernier, en cherchant à déplacer le curseur de la lutte sociale vers un terrain plus institutionnel.
Si nous profitions de cette année nouvelle pour nous interroger un peu sur le monde dans lequel nous vivons ? Si nous pouvions accepter de dire adieu 2018, et son lot de tristesses, adieu l’indifférence, adieu l’égoïsme, l’égocentrisme, vive la prévenance et la solidarité ? Et si nous nous mettions ainsi à regarder ceux qui nous entourent avec des yeux de personnes prévenantes ? Et si nous pouvions arrêter vraiment d’être indifférents à ce qui nous environne ? Si les devoirs envers notre prochain, le devenir de la planète, toutes choses qui semblent nous laisser blasés, froids comme si une partie de notre âme était morte, si le désintérêt pour tout cela pouvait être surmonté, disparaître, au profit de fermes résolutions ? Si nous pouvions être enfin solidaires ? L’homme, on semble l’oublier parfois, a pour lui d’avoir une conscience, ce qui le différencie des autres êtres vivants. Et si celle-ci pouvait permettre à chacun de voir le monde avec des yeux où l’Indifférence, qui de plus en plus veut s’installer en ce bas monde, n’aurait plus sa place ?
Ce débat sur les Gilets jaunes, dans l’Hexagone, je le suis, comme nombre d’entre nous ici, avec beaucoup de distanciation et de circonspection. C’est assez pratique pour – comment dire ? –, jouer sur les perspectives et jauger les comparaisons avec la Guyane.
Nous avons relevé dans la revue FUTURA PLANETE que selon
En supprimant l’emblème aux 4 serpents, le président de la République n’a pas entendu invalider un drapeau et encore moins un drapeau national. L’objectif avéré de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) est de faire reconnaître la Martinique lors des rencontres sportives dans les Caraïbes, autrement que par le fanion retiré ou le drapeau français. La requête est réputée émaner des ligues sportives qui sont des organismes non politiques. Cependant, pour ceux qui voulaient la suppression de l’emblème il ne s’agit pas d’y substituer un autre, d’égale signification politique. Pour ces derniers, l’objectif est d’adopter une fois pour toutes le drapeau national martiniquais. Le drapeau de l’indépendance avant l’indépendance, en quelque sorte. Mais les porteurs dudit « drapeau de MALSA » ont été pris de court par la soudaineté de la décision présidentielle à laquelle ils n’étaient pas préparés.
La rédaction ambiguë de l’article 1 de la future loi Blanquer ouvre la possibilité de museler toute contestation des enseignants. Face à l’inquiétude grandissante de la profession, le ministre de l’Éducation nationale promet de réécrire son texte. Sans vraiment convaincre.
Le renforcement du contrôle technique sur les émissions polluantes des voitures roulant au diesel est repoussé au 1er juillet 2019. C’est ce qu’indique un arrêté publié au 
Dans un numéro commémoratif en kiosques ce samedi, Charlie Hebdo dresse quatre ans après l’attentat le portrait sombre d’une société française « anti-Lumières ».

Existe-t-il un système politique martiniquais ? Certes non, puisque celui-ci prend place dans un ensemble français et européen, qui le déborde, de toutes parts, par des traits spécifiques, depuis l’héritage post-esclavagiste. Aujourd’hui, en dépit de la décentralisation, affichée en Collectivité Territoriale, il y a persistance du centralisme rationaliste, et même du centralisme politique, qui se manifestent, l’un et l’autre, par le rejet des autres forces idéologiques, pouvant prétendre à une organisation à base étatique, par l’autonomie, ou par l’indépendance.
L’insatisfaction institutionnelle de la France étant permanente, on parle de plus en plus de la venue de la 6ème République. C’est même une curiosité française, après le béret, le pain et la bouteille de vin. Mais personne ne dit ce qu’il faudra mettre à l’intérieur de la nouvelle constitution. Sans doute par crainte que sitôt fait le projet ne soit soumis à la critique.
Il existe aujourd’hui des raisons impératives de diminuer collectivement notre consommation de chair animale en France. Nous pensons que chaque personne peut faire un pas significatif dans ce sens pour l’un ou l’autre des motifs suivants : la sauvegarde de la planète, la santé des personnes, le respect de la vie animale. Nous nous engageons à titre personnel à remplacer la viande et le poisson chaque lundi (ou à aller plus loin dans ce sens). Voici les arguments qui nous semblent décisifs.
Avec un taux de 81,4 homicides pour 100 000 habitants, le Venezuela a dépassé le Honduras et le Salvador, qui ont connu une baisse sensible, selon les annonces jeudi de l’Observatoire vénézuélien de la violence. Les chiffres sont toutefois ici aussi en légère baisse, et c’est paradoxalement une conséquence de la crise qui frappe le pays.
Smic, prélèvement à la source, lutte contre la conduite sans assurance, compte personnel de formation, saisies sur rémunérations, taux d’intérêt légal, tarifs du gaz, prix du timbre… Retrouvez dans notre dossier une première sélection des nouveautés qui se mettent en place à partir du 1er janvier 2019.
[…]Entre océan Atlantique et mer des Caraïbes, la petite île de la Dominique est en première ligne des offensives des ouragans et des tempêtes tropicales. Alors que 196 États étaient réunis jusqu’au 15 décembre à Katowice (Pologne) pour la conférence mondiale sur le climat (COP24) afin de tenter de juguler le réchauffement planétaire qui démultiplie les aléas climatiques, la voix des populations victimes peine à se faire entendre.
Au 1er janvier 2016, la Guadeloupe compte 394 110 habitants, soit 10 525 de moins qu’en 2011. Le constat est cruel , car la Guadeloupe se vide petit à petit. Cela représente 0,5% de baisse sur la période 2011-2016. La Martinique connait la même tendance, plus accentuée encore, près de 16 000 habitants en moins en 5 ans. Ils sont désormais 376 500 dans l’île sœur. Ce sont les deux seules régions de France à perdre des habitants.