Hommages à Jane Apolinaire Léro

Vendredi 18 octobre 18h30 & Dimanche 20 octobre à partir de 9h 30. FdF

Voulez-vous connaître Jane Lero, une pionnière du mouvement féministe en Martinique ? mieux connaître les femmes notre histoire ? 2 rendez-vous originaux vous sont proposés par l’UFM sur les pas de Jane Léro, fondatrice de l’UFM :

  • Vendredi 18 octobre 2019 18h30 ex conseil général, avenue des Caraibes : conférence et présentation du nouveau livret sur Jane Lero

  • Dimanche 20 octobre 2019, dans le cadre des journées nationales d’architecture, connaître la vie de Jane Léro à travers le patrimoine immobilier de Fort de France avec une balade urbaine. Départ à 9h30 de l’Atrium

Jane Léro (8 février 1916 – 17 juillet 1961) est une militante féministe et communiste martiniquaise.

Biographie
Jane Apolinaire Léro grandit avec ses sept frères et sœurs dans une famille de petits commerçants originaires de Lamentin en Martinique. Adolescente, elle intègre le Pensionnat colonial des jeunes filles de Fort-de-France. En 1938, Jane Léro obtient le prix d’honneur en mathématiques et en sciences du lycée Schoelcher. Elle souhaite alors poursuivre ses études supérieures en France, mais seuls ses deux frères Etienne et Thélus, y sont autorisés. De cette différence de traitement naît un premier engagement contre les inégalités femmes-hommes.

L’entrée de la France dans la Seconde Guerre mondiale et l’incendie de l’épicerie familiale en 1940, mettent définitivement un terme à ses espoirs de terminer son parcours universitaire à Paris. Elle travaille quelques mois dans une banque avant de s’installer aux Terres Sainville, où accompagnée de sa mère, elle ouvre un commerce de confections et d’ouvrages artisanaux.

Jane Léro décède tragiquement le 17 juillet 19613.

Militantisme
Le 11 juin 1944, à la tête d’un groupe de femmes de sensibilité communiste, elle se mobilise pour la création de l’Union des Femmes de la Martinique (UFM) dont elle devient la présidente. Dans un premier temps affiliée à l’Union des femmes françaises, l’association devient autonome au début des années 1960. Par ses prises de position et ses différentes actions, l’Union des Femmes de la Martinique a joué un rôle moteur dans l’histoire sociale et la place des femmes en Martinique, œuvrant ainsi pour davantage de visibilité, une égalité de droits et une meilleure prise en charge de leur besoin en santé et éducation.

En 1949, elle s’installe dans la métropole pour poursuivre des études d’assistante sociale. Elle est également à l’origine des comités de l’Ermitage et des Terres Sainville, mis en place dans les quartiers populaires de Fort-de-France.

Source : Wikipedia