— Par Fabiola Dor …
Le monde du travail est impitoyable avec les personnes en surpoids. Du recrutement à la négociation salariale, les salariés victimes de grossophobie nous racontent leurs discriminations.
Dans l’imaginaire collectif, les beaux réussissent mieux que les autres.
“Avant d’arriver sur le marché du travail, je subissais déjà une grossophobie quotidienne mais j’ai vite appris à passer outre les commentaires des cons. En revanche, quand j’ai commencé à chercher un emploi, j’ai très mal vécu qu’on doute de mes compétences à cause de mon poids”, confie Gabrielle Deydier, auteure de On ne naît pas grosse, un livre basé sur ses expériences personnelles.
Caraïbe. Les femmes de plus en plus obèses
Dans cet ouvrage publié en 2017, l’auteure espère briser les tabous sur la grossophobie. Elle partage des anecdotes humiliantes avec les professionnels de santé, les enseignants ou encore les recruteurs. “À la fin d’un entretien, un employeur m’a dit que mon QI n’est pas proportionnel à mon IMC, rapporte-t-elle.