Appel collectif, en Occitanie, pour refonder la politique publique de la culture
— Par Thomas Jolly, directeur du Quai, centre dramatique national à Angers
À l’heure où, dans notre région comme partout, la crise sanitaire révèle les limites d’un modèle marchand appliqué à tous les secteurs d’activité, cet appel émanant d’acteurs et d’actrices de la culture en Occitanie, n’a pas pour but de réclamer sa part dans les décisions à venir, mais de prendre part aux réflexions collectives qui s’imposent.
Nous parlons depuis une longue histoire, l’histoire précieuse et accidentée d’un modèle qui nous a parfois permis d’opposer une exception – dite « culturelle » – à la stricte logique commerciale. Bien que relative, on sait que là où elle n’existait pas (chez nos voisins espagnols et italiens), les conditions de travail des artistes et de ceux qui les accompagnent se sont réduites très rapidement aux stratégies de survie de quelques uns, livrés aux injonctions de quelques monopoles. Mais depuis une dizaine d’années, la promotion progressive et agressive d’une logique de rentabilité, rongeant l’ensemble des politiques publiques, ne s’est pas arrêtée davantage aux portes des salles de spectacles qu’à celles des hôpitaux, des écoles, des exploitations agricoles ou des transports.

Pour soutenir les foyers démunis ou modestes face aux difficultés financières liées à la crise sanitaire causée par l’épidémie de covid-19, une aide exceptionnelle de solidarité leur sera versée le 15 mai 2020. Celle-ci est proportionnelle au nombre d’enfants. Les bénéficiaires et les montants ont été définis dans le décret n° 2020-519 publié au Journal Officiel du 6 mai 2020.
Des études aux États-Unis et au Royaume-Uni, où la collecte des statistiques ethniques est autorisée, montrent que les minorités afro-américaines ou asiatiques ont jusqu’à quatre fois plus de risques de mourir du Covid-19 que la population blanche. Une inégalité ethnique encore mal comprise.
À chacun ses soucis… Certes, la relance du tourisme fait partie des nécessités économiques, que l’on ne peut nier. Le secteur du tourisme représente en effet 7,4% du PIB en 2019, et emploie environ 2 millions de personnes. Cependant, force est de constater que certains peuvent songer déjà à leurs vacances d’été, quand d’autres doivent d’abord assurer leur existence, au jour le jour ; ou chercher comment assurer un avenir compromis par la crise sanitaire actuelle.
150 personnalités proches de la gauche ou de l’écologie, dont Olivier Faure (PS), Yannick Jadot (EELV), ou Ian Brossat (PCF) appellent dans une longue tribune à une « convention du monde commun » visant à fonder une alternative politique.
Le philosophe estime, dans une tribune au « Monde », que la stratégie de la communion universelle pour promouvoir la lutte pour le climat, employée notamment par Nicolas Hulot, est inefficace.
La crise sanitaire n’a pas entraîné une meilleure répartition des rôles éducatifs et domestiques au sein des couples. Reconsidérer la « double journée » des femmes et valoriser les emplois dits « féminins » est plus que jamais nécessaire, comme le soulignent deux études.
Difficile aujourd’hui de se faire une opinion… Les avis concernant la reprise des classes divergent d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, d’une mairie à l’autre. Il en est ainsi à La Martinique, où Martinique La Première faisait le point sur la situation au 7 mai 2020. Quatre grandes catégories semblaient alors se dessiner : les municipalités opposées à une reprise avant septembre, les municipalités faisant attendre leur décision, les municipalités se préparant à la reprise dans le courant du mois de mai ou en juin, celles qui sans fixer de dates affichaient la volonté d’ouvrir certains établissements avant septembre.
Curieusement, c’est au moment où la montée en charge des contaminations et des décès se fait tranquillement en Martinique, que le préfet impose le discours parisien d’une reprise de l’école. En face, les cafouillages sont nombreux et laissent dans la cacophonie planer le doute, l’incertitude et l’inquiétude des personnels. Dans un déconfinement qui n’a pas attendu le 11 mai dans l’oubli léger de la nature extrêmement contagieuse et virulente du virus, il faut remettre les pendules à l’heure. Non, il n’y aura pas de reprise de l’école ; non par caprice mais parce que rien ne le permet.
« PRATIC » : une plateforme numérique pour l’enseignement à distance en Haïti ou un catalogue statique, fossile et non interactif des programmes du ministère de l’Éducation ?
Le Conseil National des Comités Populaires tient à adresser ses chaleureuses félicitations au Peuple et au Gouvernement de la République du Venezuela pour la nouvelle défaite qu’ils viennent d’infliger aux agresseurs Etats-uniens et au gouvernement complice de Colombie.
Loin de contribuer à une répartition plus égalitaire des tâches ménagères, la crise sanitaire exacerbe les inégalités à la maison et au travail.
Une fois notre visage dissimulé, de quelle manière nos interactions sociales vont-elles évoluer ?
Les protagonistes de ce conflit sont devenus fous, ils ont perdu tout sens de l’intérêt général.
D’après les images satellites de l’Institut brésilien de Recherches Spatiales (INPE), 1 202 km² de forêt ont disparu lors des quatre premiers mois de cette année
Alors que le gouvernement va débloquer 475 millions d’euros pour verser une prime aux personnels des Ehpad, rien n’a été annoncé pour le secteur des services à domicile.
— Par Pierre Pastel, Sociologue/Psychothérapeute —
Le SNUEP-FSU Martinique a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, sur les conditions du retour des Personnels dans les établissements scolaires.
Patrick Domergue est Délégué diocésain à la Charité, et Secrétaire général du Comité Diocésain de la Solidarité et de la Charité (CDSC).
Le Fonds des Nations unies pour la population alerte sur les risques accrus de grossesses non désirées, de mariages forcés et de violences sexistes pendant l’épidémie.
Les passagers ne pourront pas embarquer si leur température est supérieure à 38 degrés
Face au coronavirus qui circule activement à Mayotte, les autorités locales ont demandé davantage de personnel et de matériel. L’île est le seul territoire français qui ne sera pas déconfiné à partir du 11 mai.