La phrase-titre est d’Abd Al Malik. Au micro d’Arnaud Laporte, sur France-Culture, le rappeur, écrivain et réalisateur évoque son enfance et ses études à Strasbourg, ses débuts dans la musique et sa passion pour la littérature. D’Abd Al Malik, venu à Tropiques-Atrium, le 9 novembre 2019, présenter « Le Jeune Noir à l’épée », un spectacle chanté et chorégraphié, créé à l’occasion de l’exposition « Le Modèle Noir » au Musée d’Orsay, nous savons l’authenticité des engagements, l’importance de l’ œuvre artistique, l’humanisme dont il se réclame. Nous savons aussi qu’Aimé Césaire fait partie de son panthéon littéraire : « Sénèque, Camus, Césaire sont devenus mes potes ». C’est pourquoi nous intéressent les prises de position qu’il revendique, après les manifestations contre la mort de George Floyd là-bas, la mort d’Adama Traoré, ici, où les atermoiements de la justice risqueraient bien de mettre le feu aux poudres.
« La mort de George Floyd ne doit pas masquer nos réalités franco-françaises »
Abd Al Malik, rappeur, slameur, écrivain et réalisateur participait mardi à la manifestation devant le tribunal de grande instance de Paris, organisée pour Adama Traoré.

Sur décision du gouverneur de l’État de Virginie, la ville de Richmond renonce à son monument le plus célèbre et le plus controversé : la statue équestre du général Robert Lee, commandant en chef des États confédérés, opposé à l’abolition de l’esclavage.
Même sans en connaitre la définition, il y a fort à parier que peu d’entre nous connaissent ou apprécient la dystopie. Connue aussi sous le nom de contre-utopie, il s’agit d’un courant littéraire rencontrant aujourd’hui un succès fracassant. Elle vise à dépeindre, pour ce qui concerne notre sujet, une fiction d’une identité noire, où le bonheur semble impossible. Contraire d’une utopie, le récit de fiction dystopique vire systématiquement au cauchemar en annonçant un avenir sombre avec la montée du populisme et du racisme, ainsi que l’ombre menaçante de la révolution numérique et l’intelligence artificielle ou un monde futuriste sans espoir avec le changement climatique .
Le 22 mai 2020, date de commémoration de l’abolition de l’esclavage en Martinique, deux statues de Victor Schoelcher ont été détruites. Parallèlement, les auteurs de cet acte ont fait connaître leurs motivations dans une lettre non signée. A la lecture, Il ressort une volonté de leur part de démontrer que Schoelcher, en prenant la décision de signer le décret d’abolition de l’esclavage le 27 avril 1848, n’a été en rien « le sauveur du peuple noir martiniquais ». C’est sous la pression de la résistance séculaire des esclaves contre l’ordre esclavagiste qu’il aurait été contraint d’abolir l’esclavage. Pour cette raison, il conviendrait selon ces activistes de se montrer en phase avec la vérité historique en honorant dans l’espace public, non pas Schoelcher, mais les figures emblématiques de la résistance chez les esclaves.
La pandémie du COVID19 nous a contraint à mettre entre parenthèses des actions pérennes importantes : les JOURNÉES ÉCARLATES, le GALA DE CHARITÉ, les MARAUDES, la DANSE DE RUE, HAPPENING, la DREP ZUMBA RED PARTY, les sorties pour les enfants drépanocytaires, les sorties-évasion pour les familles d’enfants malades, démunies.
Le Venezuela connaît actuellement la pire pénurie de carburant de son histoire. Pour obtenir quelques litres d’essence, les habitants sont contraints de faire la queue pendant des heures, voire des jours, aux abords des stations-services, ou de s’approvisionner sur le marché noir. Alors que les bus et les taxis se font également rares, plusieurs Vénézuéliens racontent comment ils font pour se déplacer et pour économiser le carburant.
Après la mort de George Floyd aux États-Unis, le comédien, personnalité préférée des Français, s’engage dans le combat contre les discriminations et les violences policières. Il demande justice pour Adama Traoré et appelle de ses vœux une « police digne de notre démocratie ».
La colère et l’indignation mondiale ne retombent pas après les images, vues en direct, choquantes et insupportables de l’assassinat de George FLOYD, noir américain, par un policier blanc.
Pour George Floyd, pour soutenir nos frères noirs des USA et tous les manifestants
— Par Laura Andrieu —
— Par Didier Rykner —
La survenue du Coronavirus nous a été très bénéfique pour pilonner les responsables de la production et distribution de l’Eau de boisson ; c’est ainsi que nous avons révélé les responsables de l’absence de l’Eau au robinet du consommateur. Comme il fallait s’y attendre, après le confinement tous les récupérateurs deviendraient opérationnels avec leurs pratiques habituelles s’articulant autour de la manipulation et du mensonge, comme fonds de commerce. 
En France nous ne sommes pas racistes mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j’ai cinquante ans, j’en ai vu, des gouvernements. En France nous ne sommes pas racistes mais dans la population carcérale les noirs et les arabes sont surreprésentés. En France nous ne sommes pas racistes mais depuis vingt-cinq ans que je publie des livres j’ai répondu une seule fois aux questions d’un journaliste noir. J’ai été photographiée une seule fois par une femme d’origine algérienne. En France nous ne sommes pas racistes mais la dernière fois qu’on a refusé de me servir en terrasse, j’étais avec un arabe. La dernière fois qu’on m’a demandé mes papiers, j’étais avec un arabe. La dernière fois que la personne que j’attendais a failli rater le train parce qu’elle se faisait contrôler par la police dans la gare, elle était noire. En France on n’est pas raciste mais pendant le confinement les mères de famille qu’on a vues se faire taser au motif qu’elles n’avaient pas le petit papier par lequel on s’auto-autorisait à sortir étaient des femmes racisées, dans des quartiers populaires.
Dans la presse ou sur les réseaux sociaux, la communauté noire appelle les Blancs à utiliser leur position privilégiée dans la société pour l’aider à lutter contre le racisme systémique.
Des policiers du 12e arrondissement de Paris ont discriminé un groupe de jeunes de façon systémique, selon un document du Défenseur des droits, qui tient à mettre en garde contre une généralisation de ces conclusions à l’ensemble des forces de l’ordre.
Notre association, face à la crise sanitaire savait que les premières victimes seraient les femmes comme dans toutes les crises que connaît une société. C’est très vite que nous avons participé à l’effort solidaire. En effet, dès la fin de la 1ère quinzaine du confinement, nous nous sommes jointes à la Croix-Rouge et au Mouvement du Nid, pour une distribution de produits alimentaires et d’hygiène, aux femmes en grande précarité. D’autres nous ont sollicitées pour contribuer à cette opération : Le club Soroptimist Fort-de-France Alizés Sud et la Fondation des Femmes.
— par Christiane Chaulet Achour —
Si la crise sanitaire nous a questionnés sur le respect des libertés publiques et individuelles dans un Etat démocratique, elle a renforcé des prises de positions politiques sur un contrôle de l’immigration dans une nostalgie d’un monde fermé, localiste.
— Par Marcel Dorigny (*) —
Des faits
La pandémie de COVID-19 a aggravé l’insécurité et la violence à l’égard des femmes dans toute l’Europe, et si les pouvoirs publics ne font pas le nécessaire, elle risque d’intensifier les inégalités de genre et la discrimination, signalent Amnesty International, Women’s Link Worldwide et la Fédération internationale pour la planification familiale, le 26 mai 2020, dans un document présentant les mesures que doivent prendre les États face à cette situation.
Bouleversé par l’affaire George Floyd, l’acteur de 59 ans a publié une tribune dans les colonnes du Daily Beast, le lundi 1er juin. Il y souligne le besoin d’un changement «systémique» au sein des États-Unis, et qualifie le racisme anti-noirs de véritable «pandémie».