Le célèbre glacier « Le Poussin Bleu », établissement inauguré en 1947 sur le front de mer du Veillat à Saint-Raphaël, est la cible d’une polémique en raison de coupes de glace dont les noms, selon certains, véhiculeraient des préjugés racistes. Ainsi, « L’Africaine » et « Le Chinois » ont suscité sur les réseaux sociaux l’indignation d’internautes, qui ont appelé au boycott, photos à l’appui. Pour mettre fin aux protestations, les gérants de l’établissement — ironie du sort, sis Boulevard de La Libération — se sont empressés de supprimer les produits mis en cause de leur carte.
Une carte qui depuis plus de soixante-dix ans regorge de couleurs et de parfums. Et les fameuses glaces se sont dégustées au fil des générations, sans aucune modération : le “Clown”, le “Volcan”, la “Tulipe” etc. Parmi toutes ces appellations, un consommateur avait déjà relevé, l’été dernier, le nom d’une coupe originellement baptisée “L’Africaine”. Il s’agissait d’une glace au chocolat garnie de crème chantilly, « agrémentée » d’une tête en meringue chocolatée portant un filet de pâte d’amande rouge en guise de bouche, il est vrai pulpeuse… pour ne pas dire gourmande … mais qui hélas évoquait le bonhomme caricatural du « Y’a bon, Banania » de notre enfance… Voilà un certain temps déjà que le petit gâteau nommé « Tête de nègre », un simple demi-globe enrobé de chocolat, sans aucun autre signe qui eût pu le faire soupçonner d’intention raciste, et qui était le délice de mes jeudis buissonniers, a dû changer de nom, devenant « meringue au chocolat » avant de pratiquement disparaître des productions pâtissières… Quant au dessert nommé « Le Chinois », un sorbet au citron — si, si, vous avez bien lu !

Édition : Paris, La Découverte. Parution : septembre 2018
Alors que la disparition de la chaîne des outre-mer est prochainement programmée, des personnalités dont Erik Orsenna, Lilian Thuram, Marius Trésor et Audrey Pulvar lancent un appel pour maintenir et transformer France Ô.
L’association médicale de sauvegarde de l’environnement et de la Santé « AMSES-Martinique » rappelle que le chlordécone est un pesticide extrêmement dangereux, qui affecte surtout les sujets jeunes, les foetus, les enfants en bas âge les adolescents. Tous ceux qui ont ingéré du chlordécone dans les aliments depuis 1970 surtout s’ils étaient enfants ou bien adolescents ou bien embryons, paient ou paieront un très lourd tribut à cette intoxication.
— Mazarine Pingeot —
Le grand déboulonnage qui a débuté a ouvert un débat sur le statut des statues qui depuis des décennies font partie de « notre « environnement colonial. J’ai presque envie de dire qu’on s’est « habitué » à vivre avec et que leur disparition ne change pas grand-chose à l’ordre colonial.
L’Union des Femmes de Martinique salue la mémoire de Gisèle Halimi, femme d’exception et figure de la lutte pour les droits des femmes.
Partout où il y a de l’injustice, il y aura des réactions. Éliminons l’injustice et il y a aura un peu moins de remous. Notre pays est jeune et il se construit.
— Par
Les journées des 16 et 17 juillet 2020 ont livré des scènes de violence choquantes et inadmissibles qu’il convient de dénoncer ! D’un côté la police lance la charge contre les manifestants bousculant et faisant chuter lourdement jeunes et moins jeunes, blessant un jeune Martiniquais et de l’autre côté les manifestants agressent le Maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, venu sur les parvis de la mairie, les écouter et échanger avec eux.
Je tiens à exprimer mon indignation et ma totale désapprobation après les événements graves qui viennent de se produire à quelques dizaines de mètres du commissariat de police et de la préfecture de la Martinique.
— Par Clara Galtier —
A propos du rejet par le Juge des référés du Tribunal Administratif de la Martinique de la requête en référé-suspension présentée par l’association écologique Pour Une Martinique Autrement (PUMA), contre la décision de la CTM de dévier la canalisation de Séguineau au Lorrain afin de replacer son tracé sous emprise publique :
— Par Jacky Dahomay —
« À l’heure où l’humanité traverse l’une des pires crises depuis des décennies, à l’heure où les entreprises luttent pour sauvegarder leurs emplois, à l’heure, enfin, où les Françaises et les Français craignent pour leur avenir, l’écologie est-elle une priorité ? La réponse est clairement oui.
Des militants ont également mis à terre un monument représentant le colon Pierre Belain d’Esnambuc, qui avait pris possession de l’île au XVIIe siècle.
Olivia de Havilland, l’inoubliable Melanie dans « Autant en emporte le vent » décédée dimanche à 104 ans à Paris, où elle résidait, était la doyenne d’Hollywood dont elle incarnait l’âge d’or des années 1930-1940.
Le choc économique provoqué par la crise sanitaire affecte davantage les femmes que les hommes. Confinement, partage des tâches au sein du foyer et garde d’enfants ont eu un effet sur leur carrière. Leur taux de chômage est à la hausse.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Mon chéri,
Un nombre croissant d’espèces de moustiques pourrait attaquer l’être humain, explique « The Guardian ». Parmi les facteurs déterminants : l’urbanisation.
Je livre ici les réflexions, sans doute un peu longues, que m’ont inspiré le discours de Macron du 14 juin dernier. Pourquoi Macron ? Parce qu’alors qu’il prétend représenter un nouveau monde, ses formules me semblent un condensé parfait de la vieille idéologie identitaire républicaniste française et du déni du racisme qui lui est consubstantiel. Si le fil de mon développement peut surprendre, c’est qu’il chemine à travers les affirmations du président afin d’en faire l’analyse critique, concernant 1) les violences policières 2) le séparatisme 3) le déboulonnement des statues et 4) le patriotisme républicain.