Martinique : la statue de Joséphine de Beauharnais démolie à Fort-de-France

Des militants ont également mis à terre un monument représentant le colon Pierre Belain d’Esnambuc, qui avait pris possession de l’île au XVIIe siècle.

Deux mois après les premiers déboulonnages de statues de Victor Schoelcher en Martinique, de nouveaux monuments ont été mis à bas ou dégradés ces derniers jours dans les Antilles. Ce dimanche, à Fort-de-France, ce sont les statues de Joséphine de Beauharnais et de Pierre Belain d’Esnambuc qui ont été détruites par un groupe de militants, selon La 1ère.

Fille d’un riche planteur de l’île, Joséphine de Beauharnais était également l’épouse de Napoléon Bonaparte, qui rétablit l’esclavage dans les colonies françaises en 1802. La statue de l’impératrice, déjà privée de tête depuis près de trente ans, a été renversée place de la Savane dans le centre-ville de Fort-de-France en fin de matinée. Elle a été ensuite recouverte de feuilles de palmiers avant que les militants n’y mettent le feu.

Deux mois après les premiers déboulonnages de statues de Victor Schoelcher en Martinique, de nouveaux monuments ont été mis à bas ou dégradés ces derniers jours dans les Antilles. Ce dimanche, à Fort-de-France, ce sont les statues de Joséphine de Beauharnais et de Pierre Belain d’Esnambuc qui ont été détruites par un groupe de militants, selon La 1ère.

Fille d’un riche planteur de l’île, Joséphine de Beauharnais était également l’épouse de Napoléon Bonaparte, qui rétablit l’esclavage dans les colonies françaises en 1802. La statue de l’impératrice, déjà privée de tête depuis près de trente ans, a été renversée place de la Savane dans le centre-ville de Fort-de-France en fin de matinée. Elle a été ensuite recouverte de feuilles de palmiers avant que les militants n’y mettent le feu.

Dans la foulée, le même groupe s’en est pris à la statue de Pierre Belain d’Esnambuc érigée en 1935, 300 ans après la prise de possession de l’île par ce colon pour le compte du roi de France, Louis XIII. Selon RCI, les militants ont ensuite traîné la tête de la statue de d’Esnambuc dans les rues de Fort-de-France.

Fille d’un riche planteur de l’île, Joséphine de Beauharnais était également l’épouse de Napoléon Bonaparte, qui rétablit l’esclavage dans les colonies françaises en 1802. La statue de l’impératrice, déjà privée de tête depuis près de trente ans, a été renversée place de la Savane dans le centre-ville de Fort-de-France en fin de matinée. Elle a été ensuite recouverte de feuilles de palmiers avant que les militants n’y mettent le feu.« Le préfet de la Martinique condamne ces destructions qui sont l’action inadmissible d’une minorité violente, a réagi le préfet Stanislas Cazelle. « Des commissions mémorielles ont été mises en place dans plusieurs communes. Ces initiatives permettront aux conseils municipaux de prendre des décisions respectueuses des convictions et des faits historiques.»

RCI souligne ainsi que le maire de Fort-de-France Didier Laguerre voulait soumettre à son conseil municipal une délibération portant sur le démontage de la statue de Pierre Belain d’Esnambuc avant la fin du mois prochain.

Le buste de Schoelcher enlevé… puis retrouvé

En Guadeloupe, c’est un buste de Victor Schoelcher installé sur la place du Cours Nolivos, au centre-ville de Basse-Terre, qui a été découpé puis enlevé dans la nuit de jeudi à vendredi. La sculpture, qui rendait hommage à cet homme politique ayant décrété l’abolition de l’esclavage aux Antilles en 1848, se trouvait sur un promontoire en béton, au milieu d’un espace clos. Les portes d’accès ont été forcées et la statue vandalisée.

Le buste a finalement été retrouvé dans la matinée de vendredi au sommet du col des Mamelles, en contrebas de la chaussée, à plus de 40 kilomètres du lieu où il a été découpé. C’est une télévision locale, Canal 10, qui a diffusé sa découverte sur les réseaux sociaux. Selon la radio locale RCI, l’enquête en cours privilégie la thèse d’un acte collectif.

D’après le Parisien.fr