L’autre événement du 22 mai, à Fort-de-France
— par Janine Bailly —
Depuis le déconfinement, et le retour à une vie presque normale, les affiches et publicités qui évoquent la nécessité de se tenir à un mètre minimum de quiconque se multiplient. Et si elle prétendent nous aider à tenir la maladie en respect, elles se voient pourtant reçues avec plus ou moins de bonheur.
Ainsi, ce vendredi 22 mai, la préfecture de Martinique avait publié sur les réseaux sociaux un message appelant ses habitants à respecter cette distance entre chacun. Un visuel légendé « 1 m ou 5 ananas », sur lequel la séparation était donc symbolisée par… cinq ananas posés entre deux personnages, l’un noir et l’autre blanc, bien pourvus de masques. Un dessin censé illustrer l’importance de cette distanciation physique, nécessaire pendant l’épidémie de coronavirus. Une affiche qui a paru enjoindre les Martiniquais à compter non en mètres, mais en ananas… Une utilisation du fruit exotique qui n’a pas été du goût de tous !
Suivre l’exemple ? En effet, le 10 avril dernier, la municipalité de Rapa Nui, sur l’île de Pâques, avait la première utilisé cette comparaison pour rappeler l’importance de ce geste-barrière à appliquer contre le coronavirus.