— Par Vrinda Narain, McGill University (*)—
OPINION. Quand ils sont au pouvoir, les talibans privent les femmes de nombreux droits élémentaires. Parmi leurs exactions, l’une des pires est la pratique des mariages forcés, une forme d’esclavage sexuel.
Après le retrait des forces américaines et otaniennes d’Afghanistan en juillet, les talibans ont rapidement pris le contrôle du pays. Le président a fui et le gouvernement est tombé.
Enhardis par leur succès, par le manque de résistance des forces afghanes et par la faible réaction internationale, les talibans se montrent de plus en plus violents. Pour les femmes afghanes, leur retour au pouvoir constitue une réalité terrifiante.
Début juillet, les dirigeants talibans qui venaient de prendre le contrôle des provinces de Badakhshan et de Takhar ont ordonné aux chefs religieux locaux de leur fournir une liste de filles de plus de 15 ans et de veuves de moins de 45 ans à « marier » avec des combattants talibans. On ne sait pas encore si les chefs religieux ont obtempéré.
Si ces mariages forcés ont lieu, les femmes et les jeunes filles seront emmenées au Waziristan (Pakistan) pour être rééduquées et converties à un « islam authentique ».



Le drame qui se déroule dans la France d’outremer, pour ma part en Martinique, autour de la pandémie du covid 19, n’est pas sans rappeler les drames familiaux. Tout y est : attachement et rejet, volonté d’imposer la ‘ droite ligne ‘ et révolte, dialogues de sourds et propos irrationnels.
Échec et mat pour les États-Unis première puissance mondiale. La guerre de 20 ans d’Afghanistan tourne à la déroute pour les américains qui ont dépensé là bas au bas mot plus de mille milliards de dollars pour soutenir soit disant l’éradication du terrorisme islamique et la restauration de la démocratie. Le résultat des courses est que le mouvement islamiste radical des Talibans revient au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassé par une coalition occidentale menée par les Etats-Unis en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001. Mais une question se pose déjà en dépit du retrait déjà préalablement négocié des forces armées des Etats-Unis . Comment une armée afghane quatre fois supérieure en nombre, entraînée, financée et équipée par la première puissance mondiale, les Etats-Unis, a-t-elle pu ainsi être mise en déroute aussi rapidement devant les Talibans ?
Le Lamentin (France) – Alex Maugée, 50 ans, a vu la veille son cousin touché par le Covid-19 partir pour l’hôpital sur un brancard. « Ça m’a fait un déclenchement dans la tête »: aujourd’hui il est venu se faire vacciner, comme d’autres Martiniquais interpellés par la dramatique épidémie qui frappe l’île.
L’adoption d’un discours permanent de défiance et de rupture, méticuleusement entretenu pendant des décennies par une classe politique unanime, prenant dans la société martiniquaise les formes les plus diverses, suscitant les manifestations les plus inattendues, et qui est véhiculé par la totalité des moyens médiatiques à disposition, ne pouvait pas rester sans conséquences pour la société martiniquaise. Laquelle est, par ailleurs, paradoxalement, avec ses élus, viscéralement attachée à l’assimilation matérielle. Bref, les pieds et le ventre dans l’assimilation, la tête en dehors, le malade est atteint de schizophrénie !
Fort-de-France – « Je n’ai pas fait ce métier pour devoir choisir entre un homme de 50 ans et une femme enceinte »: au service de réanimation du CHU de Martinique, « submergé » par les malades du Covid-19, « on n’a pas les moyens de prendre tout le monde en charge ».
Le croisement des données de la vaccination avec celles des hospitalisations montre que la totalité des patients dans un état grave en Martinique et en Guadeloupe jusqu’au 1er août n’était pas vaccinés. Décryptage.
Le ministère de l’intérieur a publié le 9 août 2021 un « Message de commandement » n° 02753 classé « Mention urgence ». Il s’agit d’un « appel à volontariat pour la constitution d’un vivier de renforts au profit des antilles et de la réunion aux fins de prévention de troubles à l’ordre public dans un contexte de contestation des mesures sanitaires ». Fin de citations
Le Conseil National des Comités Populaires (CNCP) apporte son soutien total aux personnels de santé, mobilisés avec les organisations
Basse-Terre – Extension du couvre-feu, sorties limitées à 5 km, commerces « non indispensables » fermés: le confinement sera durcit en Guadeloupe à partir de vendredi et jusqu’au 1er septembre afin de « casser la dynamique » de Covid-19 qui frappe l’île, a annoncé mercredi le préfet Alexandre Rochatte.
Parmi les nouvelles mesures listées ce mercredi, une campagne de rappel sera menée à la rentrée pour une troisième dose, à destination des personnes les plus fragiles.
Professeure de sociologie et anthropologie, spécialiste des Antilles, université Toulouse-Jean-Jaurès, Centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (Certop) et Laboratoire caribéen de sciences sociales
Fort-de-France – Des taux d’incidence « jamais connus » en France depuis le début de l’épidémie de Covid-19, un confinement strict en Martinique et probable en Guadeloupe: la crise sanitaire est « extrêmement grave » aux Antilles où le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu débute mardi une « visite de crise ».
À compter d
Depuis mi-juillet, seules les personnes vaccinées peuvent entrer sur l’île sans motif impérieux et des mesures de confinements étaient déjà en place depuis deux semaines. Peu de touristes étaient donc encore sur place. Mais pour ceux qui avaient décidé de maintenir leur séjour, il va falloir rentrer en métropole. Pas de panique, le préfet ayant indiqué sur Twitter que le retour «pourra s’échelonner sur plusieurs jours, sans date impérative». «Les déplacements depuis ou vers l’aéroport sont autorisés pendant les horaires du couvre-feu», ajoute-t-il.
Miami – Une perturbation cyclonique dans les Caraïbes, notamment dans les Antilles françaises en Guadeloupe et Martinique, menace de devenir la sixième tempête tropicale de la saison des ouragans dans l’Atlantique, a annoncé lundi le Centre national des ouragans (NHC) des Etats-Unis.
Le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles, a annoncé ce lundi que les commerces seraient fermés à compter de mardi 19 heures, afin d’endiguer une situation «dramatique».
La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.
(Editorial et Billet de Jik An Bout N° 187)
Selon une étude publiée ce vendredi, les personnes non-vaccinées ont douze fois plus de risques d’être hospitalisées en soins critiques par rapport aux personnes vaccinées