— Par Camille Loty Malebranche —
Dans le rapport à la temporalité, la téléologie, cette projection vers le futur, confine immanquablement l’homme à l’attente. L’attente est multiforme et peut prendre des allures très différentes selon les humains. Mais de toute façon, quelque forme que puisse prendre l’attente, l’homme comme actualité consciente en marche au rythme du temps, doit attendre, c’est-à-dire compter avec le temps pour que le futur soit enfin le présent de l’être actuel qu’il est. À ce compte, le temps est l’allié incontournable de l’humain.
Modalités de l’attente: Activité et passivité
Il est des attentes passives encore appelées attentisme, c’est la condition de l’inactif veule, inapte à agir parce que sans volonté d’influencer le devenir, sans vision de son propre futur et sans transcendance projective de l’immédiat. Car toute projection de soi dans le temps est projet qui transcende l’immédiat où l’homme n’a pas encore conquis ce qu’il envisage comme son possible mélioratif à venir. L’attentiste est donc un indécis par balourdise, un involontaire qui, sans être aboulique, ne façonne aucun horizon temporel où il se crée un avenir.

Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 
— Par Sabrina Solar —
L’énorme risque systémique du changement climatique pour la Guadeloupe et la Martinique.
A l’occasion de la présentation de l’ouvrage de traduction créole « L’Histoire du soldat/Listwa solda a« , de Charles Ferdinand RAMUZ et Rodolf ETIENNE, paru aux Editions L’Harmattan en février 2024, le vendredi 21 octobre 2025, à partir de 18h30, à la Bibliothèque Schoelcher, 1, rue de la liberté à Fort-de-France, voici une présentation par le traducteur de la fameuse pièce. Une présentation que vous redécouvrirez lors de cette rencontre.
— Par Robert Saé (*) —
— Par Jean-Marie Nol —



Après “Ile aux esclaves”, “Ile empoisonnée”, devrait-on terminer la trilogie par le label “Ile du Shatta” ? Alors que la société martiniquaise se délite à vive allure, son élite politique ne se retrouvant que sur les lieux et durant les jours de barnums populistes, il me vient en mémoire cet article publié par votre serviteur le 10 mai 2005, repris dans son ouvrage En finir avec les blessures de la peau (2023) et reproduit ci-dessous : “A quand une autorité morale martiniquaise ?” La future autonomie pourra-t-elle se passer d’une telle autorité ?
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Gary Klang —
— Par Jean Marie Nol —
L’ignorance est, on le sait, l’état naturel de l’homme. Ainsi, tout humain a pour mission dévolue ici-bas de faire reculer l’ignorance selon le petit empan d’apprentissage qu’il a à sa portée. Désapprendre préjugés et réflexes animaux pour transcender l’animal humain par la faculté d’intelligence de l’esprit, est la bonne foi naturelle de l’homme équilibré. Car si l’homme est « le seul animal qui sait qu’il sait » comme le dit Teilhard de Chardin, il est à fortiori, la seule conscience qui sait qu’elle ne sait pas, qui connaît son ignorance et qui, lorsqu’elle est normale assumée selon sa nature de non sachant, cherche à savoir tout en respectant les bonnes balises. La sottise, elle, est de l’insanité agressive et prétentieuse, qui, non seulement refuse d’apprendre, mais aussi brandit ses conneries immondes en les imposant avec autorité comme pour en faire un empire, un ordre, au nom de sceaux institutionnels et de parchemins scolaires ou de structures officielles qui cooptent ça et là des histrions pour jouer au nom du système établi, leur sinistre ouverture cosmopolitique, leur soi disant universalité.
Avec la chorale « Joie de Chanter » et l’autrice Léa Mormin-Chauvac
— Par Karl Paolo —
Après Haïti, mon pays, Jocelerme Privert publie :
Aide au logement
PSYCHANALYSE