— Par Selim Lander —
Avec sa puissance économique écrasante, ses mégapoles hérissées de gratte-ciels, son incroyable arrogance sur la scène internationale, les brimades infligées aux minorités tibétaine et ouïgoure, la Chine fait peur. Ce pays dont la marche vers l’hégémonie paraît irrésistible effraye d’autant plus qu’il est le symbole de la barbarie moderne. Course effrénée à la consommation, élimination impitoyable des plus faibles, fortunes gigantesques assises sur une corruption omniprésente, opposition muselée : si tel est le modèle auquel toute la planète devra bientôt se plier, il y effectivement de quoi frémir. Heureusement, la Chine ne se résume pas – ou pas encore – uniquement à cette caricature du capitalisme sans foi ni loi. Terre de très ancienne culture, berceau du confucianisme et du taoïsme, elle est riche d’un patrimoine exceptionnel qu’il est peut-être temps encore de préserver.
Yung Faï, né en 1964, a préféré s’exiler, pour faire vivre ailleurs la culture de cour chinoise mise à mal dans son pays d’origine par de nouveaux barbares qui préfèrent le karaoké à l’opéra. Cinquième représentant d’une lignée de marionnettistes, il en raconte l’histoire sans parole à l’aide des poupées qu’il a lui-même confectionnées.


Il y sera question de mains. Les siennes. Celles de son père. Celles de ses frères.
A travers la rencontre de trois jeunes français engagés contre l’occupant, nous sommes les témoins directs, transportés d’un seul coup au cœur même des confrontations politiques qui ont tenté de converger à travers le Conseil National de la Résistance. L’ambiance y va de la psychose mêlée d’exaltation, parfaitement rendue par la mise en scène et le jeu des acteurs. Autant que l’éclairage et ses jeux de lumière créent l’ambiance palpitante et instillent à l’ensemble un suspense conforme à l’esprit de la Resistance Française, au plus près de la tension de la guerre et l’horreur de la situation.
Il était une fois…
Ce mercredi 18 mars, le public est convié à la Cyberbase, par l’Espace muséographique Bernard David et la Bibliothèque municipale, le temps d’une lecture vivante et animée.
— Dossier de presse —
José Alpha le metteur en scène dela pièce ci-dessus nommée nous commuique des réactions de spectatrices et spectateurs et si elles sont assez différentes des
Homme de théâtre sud-africain, blanc, né en 1932, Athol Fugard se présente comme « un Afrikaner qui écrit en anglais ». Sa description aiguë des conséquences humaines de l’apartheid a fait de lui, dans les années 60, une des figures marquantes de l’opposition politique de son pays. Chassés d’un bidonville par le bulldozer de l’homme blanc, Boesman et Léna, un couple de « bruns » – métis, errent jusqu’à un terrain vague où lui va, une nouvelle fois, construire un abri. L’arrivée d’un vieux Bantou – pour eux, un « nègre », un cafre – bouleverse leur relation. « Des yeux : une autre paire d’yeux ! Savoir qu’il y a quelque chose qui vous voit ! » : elle croit possible le dialogue ; lui ne comprend pas, se montre jaloux, haineux… Qu’est-ce qui est mutilé ? Au-delà du désespoir, c’est la guerre qui fait rage dans le couple. Boesman reproduit sur Léna l’oppression dont il est lui-même l’objet. Tous deux, placés dans une situation invivable, sont à la fois bourreaux et victimes… En somme, une histoire d’amour où chacun représente le destin de l’autre.
Steve Zébina, le programmateur cinéma de l’Atrium dit souvent lors de la présentation de ses sélections : « Ce n’est que dans l’après-coup que je me suis rendu compte qu’il y avait un fil conducteur dans ce choix… » Par exemple dans la dernière proposition qu’il nous a faite on pouvait retrouver dans chaque film d’une adolescente autour de laquelle se construisait le film. Steve Zebina nous rassure : il découvre qu’il a bel et bien un inconscient ! L’anecdote ne vaut peut-être pas pour les deux pièces de théâtre dont il va être question maintenant. En effet il y a en jeu au moins deux programmations, hélas concurrentes. Celle du T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire) et celle de l’ATRIUM et il y plus de chances que que la fusion du Conseil Général et du Conseil Régional réussisse que de voir naitre un semblant d’harmonisation entre les deux structures culturelles. Il est des ego incommensurables que nulle salle de spectacle aussi grande soit-elle ne saurait contenir !
L’histoire est tirée d’un fait divers réel. Une femme, éminente personnalité du monde médical ayant assassiné sa meilleure amie. Plusieurs faits antérieurs au crime sont suffisamment troublants pour qu’une enquête psychologique soit ouverte. Simule t-elle la folie pour éviter la prison ? Elle se raconte dans un plaidoyer qui dénonce les conditions d’enfermement psychiatrique. On imagine cette femme qui prend la boule de verre dans laquelle la neige voltige, qui l’abat une fois deux fois et encore sur sa victime.

— Par Annie Chénieux —
— Par Anaïs Heluin —
Ce spectacle est le troisième solo de clown politique de Rafaële Arditti après Sarkophonie, dissection dyslexique du discours réactionnaire, Madame Laculture, spectacle qui reprend le jargon culturel pour en démonter la fatuité et l’élitisme. Rafaële Arditti continue de s’intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers dans notre société, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu’elle
— Par Martine Silber —
Après avoir joué à l’Azwel à Schoelcher, dans plusieurs collèges en partenariat avec l’Atrium et le conseil général puis dans les écoles primaires et enfin à L’Atrium, la machine à beauté revient pour trois représentations au Petit Théâtre de Redoute, petit écrin intimiste de 50 places.


…« Sur le thème des micro-héroïsmes de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale ce spectacle crée une tension dramatique très soutenue Tous ces petits gestes et gens sans noms qui ont réagi et ont lutté contre l’oppression nazie sans y avoir été préparés, comme un geste qui émerge pour ne pas se laisser engluer par l’humiliation et la peur »…