— Par Michèle Bigot —
Angelica Liddell est désormais une habituée du Festival d’Avigon, où elle avait présenté Liebestod. L’odeur du sang ne me quitte pas des yeux et plus récemment Juan Belmonte (histoire du théâtre III). Voici qu’aujourd’hui elle s’empare de l’espace de la Cour d’honneur, gageure qu’elle tient avec succès, quoique occupant la scène à elle seule dans le plus grand dénuement pendant la première moitié du spectacle. Comme dramaturge et comme actrice, cet espace scénique est investi d’une valeur symbolique forte: il est porteur de la mémoire de tous les spectacles qui l’ont précédée depuis la création du festival, mais pour elle il est surtout le lieu de quantité de massacres aussi vieux que la cour papale: « Pour moi, la cour n’est pas un bâtiment. Le gradin est une représentation du monde, mais le château lui-même est l’âme, une âme hantée par les fantômes de la Tour Glacière et les cadavres de l’Inquisition. C’est un lieu de mort, de torture, rongé par des fantômes nés de corps torturés, battus, transpercés, violés, décapités, éviscérés et roués de coups de pied, des fantômes d’une guerre contre la pensée humaine, comme le dit Michelet.

— Par Michèle Bigot —
— Par Michèle Bigot —
Mercredi 26 juin 19h 30
Après la crise sanitaire liée au Covid-19 qui a mis à mal le monde du spectacle, le théâtre en France connaît un regain surprenant. Selon l’enquête
— Par Michèle Bigot —
— Par Michèle Bigot —
« Des jours entiers, des nuits entières » de Xavier Durringer, est une œuvre théâtrale singulière composée de fragments, de monologues et de dialogues sans lien narratif évident. Xavier Durringer, réputé pour sa capacité à créer une langue orale et instinctive, nous livre ici une série de « bouts de textes » et de petits événements croqués à chaud, tel un grand jeu de cartes où chaque texte apporte sa propre fin. Cette structure éclatée reflète la vie moderne et ses complexités, mêlant des histoires d’amours et de fric, de crises et de résolutions.
Évènement : l’Autre Bord Compagnie revient sur les planches du Théâtre Aimé Césaire avec une nouvelle création amateurs.
Édouard Glissant propose une réflexion profonde sur la mise en contact des cultures. À travers HDN, il défend une dynamique de la diversité contre l’idéologie de l’Un et de l’unique, en célébrant une poétique des humanités et du vivant. L’auteur s’oppose à une vision linéaire et unique de l’histoire, préférant une approche plurielle et relationnelle qui reflète la complexité des expériences humaines. Reliée aux différentes réalités du monde, sa pensée invite à percevoir autrement les beautés infimes de la planète, abordant des thèmes comme l’identité, l’écologie, le racisme, et la mondialisation. Transformé en conteur, il nous fait vivre l’histoire de la colonisation et de l’esclavage, une histoire faite de sang, de chaînes, de domination, mais aussi de luttes pour la liberté et la justice. Il célèbre les héros de la résistance et de l’indépendance, engageant le spectateur dans une marche épique depuis la terre mère africaine jusqu’aux Amériques en passant par l’Europe.
— Par Hélène Lemoine —
D’après
Alice Carré
Présentation :
— Par Selim Lander —
— Par Hélène Lemoine —
New Babylon, 2048. Un jeune empereur accédant à un pouvoir sans limites s’en sert sans limites pour sauver son monde.
— Par M’A —