Dimanche 22 décembre – 14h
Ti Kréol et les filles de Manman Dlo, texte Esy Kennenga et Marie-Line Ampigny, m.e.s. Marie-Line Ampigny
Tropiques-Atrium
A partir de 3 ans
La Martinique succombe sous une chaleur étouffante et l’eau vient à manquer.
Le père de Ti Kréol, face à cette pénurie qui fait souffrir les gens, les animaux et les plantes, décide qu’il n’y aura pas de Noël cette année.
La fête préférée de Ti Kréol va disparaître ? La petite princesse des îles va faire appel à son courage, à celui de ses amis et grâce au pouvoir de Manman Dlo et de ses filles, elle fera tout pour que l’eau revienne partout… pour que toutes les maisons puissent accueillir nôtre beau réveillon de Noël !
Mais vont-ils réussir leurs missions ? Et comment vont-ils s’y prendre ? Solidarité, amitié seront leurs armes pour mener à bien leur combat… Ti Kréol pourra-t’elle sauvegarder notre environnement et nos traditions ?
Écriture : Esy Kennenga et Marie-Line Ampigny
Mise en scène : Marie-Line Ampigny

Samuel Beckett et Gérard Astor
Ils sont sept, prompts à se métamorphoser, à endosser des habits et des rôles différents, mais leur énergie communicative, leur fougue et leur jeu débridé sont tels que, le spectacle fini, ils nous sembleront avoir passé au crible de leur humour, iconoclaste et dévastateur, notre société tout entière !
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Dans le récit Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne, Arlette Pujar nous offre une immersion émouvante dans la Martinique des années 60, une époque où les changements sociaux étaient encore balbutiants, et où la modernité peinait à pénétrer l’île. À travers les yeux d’Anita, une jeune Martiniquaise qui vit à Marseille avec sa famille, le roman retrace une époque où l’identité, les valeurs de solidarité et le lien social étaient vécus au quotidien, notamment à travers les petites boutiques de quartier, telles que celle de sa grand-mère, Manzèl Yvonne.
Pour notre plus grand plaisir, le Festival d’automne du TNB investit différents lieux de la périphérie rennaise et nous conduit hors les murs. Au théâtre de L’Aire Libre, à Saint-Jacques-de-la-Lande, on a pu voir au cours de cette première semaine un spectacle qui tient de la performance, de l’oratorio, du poème halluciné, ou encore de la recherche expérimentale unissant, en un heureux mariage texte, musique, chant et film.
Si le genre film de procès perdure dans la création cinématographique, la justice telle qu’elle est rendue, ou telle qu’on aimerait la voir rendue dans nos sociétés, est plus rarement choisie comme objet de théâtre. Fort heureusement, Arthur Nauziciel, directeur du TNB, a inscrit au programme de son Festival d’automne la pièce Léviathan, écrite par Guillaume Poix, mise en scène par une Lorraine de Sagazan que l’on sent profondément investie dans son propos, qui nous délivre un spectacle subtil, efficace, empreint d’une grande humanité, et riche de trouvailles scénographiques et dramaturgiques, jamais gratuites ni didactiques.
En 2008, la comédienne martiniquaise Aurélie Dalmat commande à François Raffenaud l’écriture d’un monologue inspiré d’une très courte pièce d’après « Before breakfast » d’Eugène O’Neill d’Eugène O’Neill. Ce sera Un Petit Déjeuner, spectacle marquant que François mettra pour la troisième fois en scène en juillet 2014 dans le cadre du Festival de Fort de France.
— Par Rodolf Étienne —

« La petite fille que le soleil avait brûlée » d’
L’Université des Antilles et ETC Caraïbe_Centre caribéen des dramaturgies contemporaines présentent le Festival culturel universitaire Les Théâtrales de Novembre
Avec les comédiens de l’atelier théâtre du SERMAC.
Par Selim Lander —
Entre croire et savoir
Depuis sa première au Théâtre du Vieux-Colombier en 2015, l’adaptation de 20 000 Lieues sous les mers par Christian Hecq et Valérie Lesort, deux figures créatives de la Comédie-Française, continue de fasciner le public. Cette mise en scène du roman culte de Jules Verne, un chef-d’œuvre de la littérature fantastique publié en 1870, a remporté en 2016 le Molière de la création visuelle, récompensant ainsi un travail minutieux et audacieux de scénographie et de manipulation de marionnettes. Ce succès l’a propulsé en tournée dans toute la France, emmenant les spectateurs de tous âges dans un monde sous-marin où l’imaginaire se déploie avec une intensité rare.
— Par Selim Lander —
C’est à Julie Duclos qu’il est donné d’ouvrir à Rennes la nouvelle saison du Théâtre National de Bretagne. Nous avions aimé le