— Par Nicolas Dambre —
Les recommandations de la Direction générale de la création artistique pour la réouverture des salles de spectacles ne font pas l’unanimité des responsables de lieux et des producteurs. « Certains hésitent à décaler une troisième fois des tournées déplacées cet automne à début 2021, si les conditions économiques ne sont pas tenables », confie Éric Boistard, directeur de Stereolux, scène de musiques actuelles à Nantes. Les jauges de ses salles passeraient de 1 200 et 400 places à 400 et 100… Pour Thierry Langlois, président d’Uni-T (Thérapie Taxi, Izïa…) : « Si notre horizon est de diviser les jauges des salles, je n’y crois pas. Si l’on redémarre, c’est à pleine capacité. Comment amortir un Zénith aux trois quarts vide ? Je n’appelle pas cela un concert ! » Le directeur général de l’Olympia, Laurent de Cerner, doute aussi : « Rouvrir uniquement dans des conditions normales ou bien redémarrer en mode « dégradé » en ayant conscience que cela aurait de lourdes conséquences sur l’économie de l’ensemble de la filière ? Nous n’avons aucune visibilité quant à la date de reprise et à ses conditions.

Maintenir et prolonger le dispositif d’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2021 ; accorder l’exonération des charges sociales patronales du 1er mars 2020 au 31 décembre 2021 ; bénéficier d’une exonération de la contribution économique territoriale pour 2020 et 2021 ; compenser l’absence de taxe fiscale sur les spectacles ; répondre à la problématique des loyers des salles ; renforcer et élargir le crédit d’impôt spectacle vivant ; élargir les aides « petites salles » Fonpeps pour soutenir l’emploi ; accompagner et soutenir la mise en place des mesures liés au nouveau cadre sanitaire, et leurs surcoûts ; adapter les conditions du prêt garanti par l’État aux contraintes économiques ; assurer le refinancement des fonds de soutien du Centre national de la musique et du Fonds de soutien au théâtre privé.
«Non à l’improvisation, oui à la programmation raisonnée et anticipée», taclent mercredi plusieurs syndicats du spectacle vivant, irrités par les dernières déclarations du ministre de la Culture Franck Riester sur la réouverture des salles.
Après 8 semaines de diffusion, La Comédie continue !, première chaîne en ligne de la Comédie-Française, devient à partir du 25 mai 2020 La Comédie continue, encore !

Fait rare, la cérémonie 2020 sera diffusée en prime time sur France 2 et non en fin de soirée, comme elle l’est habituellement.
Lucky Peterson, nom de scène de Judge Kenneth Peterson, né à Buffalo (État de New York) le 13 décembre 1964 et mort à Dallas (Texas) le 17 mai 20201, est un guitariste, organiste et chanteur américain de blues.
Emmanuel Demarcy-Mota et la troupe du Théâtre de la Ville sont restés très actifs pendant ces dernières semaines, et comptent bien le rester dans les mois à venir. Voici quelques extraits de La Tribune publiée le 15 mai 2020, dans « Scenweb, l’actualité du spectacle vivant ».

France Télévisions et Radio France s’efforcent d’inventer toutes sortes de programmations pour aider le théâtre.
Ces travailleurs de l’ombre du secteur culturel demandent à être «remis en lumière» dans un communiqué. On estime à 1,3 millions le nombre de «travailleurs invisibles» des industries culturelles.

Non, je ne suis pas de ceux qui disent les avantages supposés de cette étrange période de confinement ! Non, je n’ai pas attendu que Monsieur Macron me conseille d’utiliser ce temps mort pour m’adonner à la lecture, et je ne mets pas à profit les heures pour faire tout ce qu’en temps normal j’aurais remis aux calendes grecques. Non, je
Laëtitia Guédon, un parcours sans faute
Critique à l’égard des annonces du chef de l’État en faveur de la culture, Jean-Michel Tobelem (1) professeur en sciences de gestion, appelle à des États généraux pour repenser, avec tous les acteurs, les objectifs de démocratisation de la culture.
Une culture sinistrée
Le ministre de la culture n’a cependant pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament.
Imaginer la suite,
Un film de Chloé Glotin : « Gros sur mon cœur »
Le chanteur Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle, est mort, ce samedi 2 mai à Paris, à l’âge de soixante-dix ans. Hospitalisé vendredi à Paris, il a succombé à une maladie pulmonaire et devrait être enterré en région parisienne, selon son entourage.
Ce road-movie poétique au « pays des hommes intègres », le Burkina Faso, nous entraîne dans un voyage hypnotique sur les traces de l’utopie révolutionnaire incarnée par Thomas Sankara