« Les fleurs de Shanghai », un film de Hou Hsiao-Hsien

Jeudi 15 octobre 2020 à 20h 30 Salle Frantz Fanon

Avec Tony Leung Chiu Wai, Carina Lau, Michele Reis
Nationalité Chinois
18 novembre 1998 / 1h 54min / Drame
Date de reprise 22 juillet 2020

Synopsis :
Dans le Shanghai du siècle dernier, entre l’opium et le mah-jong, les hommes se disputaient les faveurs des courtisanes qu’on appelait les fleurs de Shanghai. Nous suivons les aventures amoureuses de Wang, un haut fonctionnaire qui travaille aux affaires étrangères, partagé entre deux courtisanes, Rubis et Jasmin.

La presse en parle :
Slate.fr par Jean-Michel Frodon
La reprise sur grand écran du film de Hou Hsiao-hsien déroule avec une douceur surréelle les violences d’un monde clos où se manifestent les ressorts les plus intimes de la comédie humaine.

Fance Culture
Splendeurs et misères des courtisanes chinoises filmées par le grand Hou Hsiao-Hsien. »Les fleurs de Shanghai » est à redécouvrir dans sa restauration 4K !intimes de la comédie humaine.

Les Inrocks par Olivier Joyard
Huis clos sidérant dans une maison close, le treizième long-métrage du réalisateur de Millennium Mambo, à l’affiche depuis mercredi au cinéma, est un chef-d’œuvre cristallin, avec le génial Tony Leung, acteur mythique du cinéma taïwanais des années 1980-90.

Avoir_alire.com par Tristan Isaac
Chef-d’œuvre de la nouvelle vague taïwanaise, Les Fleurs de Shanghai s’apparente à ces toiles de maîtres qui ne peuvent être appréciées que dans des moments entièrement dévoués à leur contemplation.

Sens critique par Alexis Prosts
Le film est très contemplatif ça va s’en dire. On a affaire à une série de long plans avec panning et travelling lents entrecoupés de fondus au noir. C’est très lent, néanmoins, j’ai appris un jeu d’alcool chinois que je connaissais pas et qui à l’air marrant (enfin, d’après le film). Les potins dans les maisons de plaisir Chinoises sont pas mon intérêt premier dans la vie donc niveau..

Critikat.com
Étiré et dilaté, chaque plan-séquence semble durer le temps que la lumière se consume dans le noir des fondus qui systématiquement les referment. Que les personnages passent leur temps à fumer, à boire ou à dilapider leurs économies n’est en cela pas anodin : c’est bien le caractère fugace de l’instant, et plus loin sa consumation, que travaillent souterrainement Les Fleurs de Shanghai.