« Dans un jardin qu’on dirait éternel », un film de Tatsushi Ōmori

Samedi 17 octobre à 17h. Salle Frantz Fanon

Avec Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe
Nationalité Japonais
26 août 2020 / 1h 40min / Comédie dramatique

Synopsis :
Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s’initient à la cérémonie du thé. D’abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure. Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence. Michiko, elle, décide de suivre un tout autre chemin.

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans l’éternité de son jardin, tout en harmonie et délicatesse, Kirin Kiki donne au cinéma un dernier rôle grave et subtil, où l’art de la cérémonie du thé se mue en célébration de l’art d’une actrice, paraissant toucher à l’essence du sacré et de la grâce.

L’Humanité par Michèle Levieux
Avec « Dans un jardin qu’on dirait éternel », le cinéaste Tatsushi Ōmori adapte un best-seller japonais et donne à Kirin Kiki un sublime et ultime rôle.

Ouest France par Sylvestre Picard
Mais ce film n’est pas qu’un pittoresque documentaire sur le thé : son ampleur narrative portée par ses actrices exceptionnelles le transforme en véritable récit de vie, plein de larmes et d’émotion.

Voici par Daniel Blois
Le lien complexe qui unit Noriko à Takeda et les émotions sincères, délicates, qui s’en dégagent assurent un beau et bon moment de cinéma.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Derrière un ton léger et poétique, le premier film sur les écrans français du réalisateur Tatsushi Ōmori propose une critique terrible de la condition de la femme au Japon. Dans un jardin qu’on dirait éternel invite à une mobilisation de tous les sens du spectateur. Proprement éblouissant.

20 Minutes par Stéphane Leblanc
Quel plus bel hommage [à Kiki Kirin] qu’un film qui raconte comment accéder à une harmonie spirituelle dégagée du temps […].

CNews par Charlotte Marsal
«Dans un jardin qu’on dirait éternel», qui brosse le portrait de deux cousines qui découvrent les rituels de la cérémonie du thé, et dont l’une tombe sous le charme de leur professeure, Madame Takeda. Une rencontre pleine de poésie qui va changer sa vie.

La Voix du Nord par Christophe Caron
En plus d’être un très joli miroir de nos humeurs, aussi minimaliste qu’intimiste, « Dans un jardin qu’on dirait éternel » est aussi une expérience sensorielle hors du temps, un poème filmé comme une ode aux saisons, à l’instant présent et à la douceur de vivre.

Le Figaro par La rédaction
Tatsushi Omori prend le temps d’observer ses personnages, fait l’éloge de la lenteur comme un artisan pratique l’amour du travail bien fait.

Le Parisien par Marine Quinchon
« Dans un Jardin qu’on dirait éternel » est le film parfait pour échapper aux anxiétés de la période actuelle. Sur un rythme paisible qui suit les 24 saisons de l’année (il y a celle de la rosée blanche, celle des grands froids…) et dans un intérieur traditionnel japonais épuré et apaisant, le spectateur est introduit avec Noriko à tous les secrets de la cérémonie du thé : la dégustation des wagashis, comment plier sa serviette, ouvrir la porte pour accueillir les invités, mélanger le thé et laisser retomber la dernière goutte d’eau…

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Un film beau, apaisant et qui nous élève.

Marie Claire par Emily Barnett
Un film « jankélévitchien » sur notre manière d’habiter le présent dont le charme infuse délicatement.

Positif par Adrien Gombeaud
Tatsushi Omori, avec discrétion et parfois avec une certaine grâce, reproduit le cycle des saisons, les années qui passent et le geste que l’on acquiert doucement. Le film aurait gagné à aller vers plus d’épure encore et à filtrer quelques scènes superflues.

Première par Sylvestre Picard
Tatsushi Omori saisit le moment où la micro chronique de thé devient immense chronique de vie.

Télérama par Frédéric Strauss
Sim­plicité et raffinement dialoguent, légèreté et profondeur se répondent : voilà l’accord parfait.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Reste ce raffinement enveloppant, toujours au service du propos, et ces beaux moments d’émotion simple nés du duo formé par Haru Kuroki et Kirin Kiki.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Loin du bruit et de la fureur ambiante, Dans un jardin qu’on dirait éternel est une bulle de sérénité. Au rythme d’une temporalité contemplative toute japonaise, le réalisateur Tatsushi Ōmori reflète la méditation induite dans la cérémonie elle-même. Zen.

La Croix par Céline Rouden
[Le réalisateur] filme admirablement le passage du temps et des saisons, la délicatesse des gestes, la finesse des objets, le bruit de la pluie dans le jardin. Et nous fait percevoir toute la sagesse et la spiritualité que les Japonais mettent dans leur rapport à la nourriture et aux traditions.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Ce récit initiatique convoque la grâce, l’élégance et le raffinement pour raconter une tradition immuable au Japon, au rythme des quatre saisons. Une invitation au voyage certes répétitive mais apaisante, quasi hypnotique.

Le Monde par Clarisse Fabre
Plus qu’un film gracieux, « Dans un jardin qu’on dirait éternel » renvoie à l’acte de création, celui par lequel la maîtresse de thé transmet son art à ses élèves et insuffle le mouvement. Métronomique et chorégraphique, le film donne à voir la répétition des gestes et leur infime variation au fil des saisons, car on n’effectue pas le même rituel au printemps et à l’automne.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
On est presque dans un documentaire (mais joué par des acteurs) et, à condition de voir dans cette cérémonie une leçon de sagesse, on peut se laisser prendre à cette lenteur hypnotique.