— Par Roland Sabra —
Alfred Alexandre n’est pas le premier à vouloir adapter « Le Dernier Jour d’un Condamné » ce roman à thèse de Victor Hugo. Pièces de théâtre, films, bande dessinée, opéra se succèdent dans le monde entier depuis 1829. Le livre, incontournable dans le parcours de tout lycéen, appartient au domaine public, il est en conséquence téléchargeable gratuitement en pdf et en version audio. C’est donc un texte connu que l’on s’attendait à retrouver dans l’interprétation de Dominik Bernard mis en scène par José Exélis le 27 mars 2021 à Tropiques-Atrium. Ce ne fut pas tout à fait le cas. Euphémisme! Le texte hugolien n’a été que le prétexte d’un autre texte qui a souffert de la comparaison. Rappelons d’abord quelques éléments pour mémoire. Le roman a été écrit en trois semaines, par l’auteur révulsé par plusieurs rencontres, dès 1822 avec le spectacle de la guillotine. S’il est écrit à la première personne, si le narrateur n’est pas identifié, si son crime n’est pas précisé au-delà d’une brève reconnaissance de culpabilité «« moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang !


Malgré les contraintes actuelles, l’équipe de la manifestation culturelle Les Francophonies – Des écritures à la scène a maintenu ses Zébrures du printemps, du 20 au 28 mars 2021, mais uniquement pour un public de professionnels.
Pendant longtemps le harcèlement, que l’on peut définir comme une relation sociale dissymétrique, hostile, répétitive, dans un milieu de travail ou d’études néfaste, s’est manifesté sous deux formes, l’une dans le cadre de relations directes entre l’agresseur et la victime (agressions physiques, verbales, railleries ou moqueries) et l’autre dans un ensemble de stratégies sociales indirectes (diffusion de rumeurs ou organisation de l’isolement social d’une personne). A ces deux premières catégories une troisième, due à l’explosion de l’utilisation des nouveaux supports de communication que sont le téléphone portable et l’ordinateur, est apparue.
Madagascar perd un grand artiste et un pionnier de la radio. Mercredi matin, à Antananarivo, Sammy Rabenirainy s’est éteint à l’hôpital, des suites du Covid-19. Il avait 66 ans. Violoniste, parolier, il était l’une des figures de proue du groupe mythique « Lôlô sy ny tariny ». Toute la journée, les témoignages de sympathie ont afflué sur la toile.
Le réalisateur Bertrand Tavernier, auteur de films comme « Coup de Torchon » et « L.627 », est décédé jeudi à l’âge de 79 ans, a annoncé l’Institut Lumière à Lyon, qu’il présidait.
Deux artistes lyriques lancent la 1ère association en souvenir de Christiane Eda Pierre, ce 24 mars, jour de sa naissance : 
Adeline Flaun est une comédienne d’origine martiniquaise de retour d’Espagne où elle a tourné dans plusieurs films. A quarante ans, elle a éprouvé le besoin de créer une œuvre qui combine une fiction à peine futuriste avec une peinture crue de la condition féminine hic et nunc.
D’Adeline Flaun, nous avons déjà vu en Martinique, la mise en scène de
L’artiste :
Les occupants et occupantes du Centre dramatique national du Limousin réagissent aux attaques contre la comédienne qui s’est dénudée durant les César. « Où est l’indécence ? Du côté du corps nu de Corinne Masiero ? Ou du côté de l’inaction du gouvernement face aux 2 millions de travailleurs et travailleuses empêché.e.s et d’étudiant.e.s précarisé.e.s qui demandent à être soutenu.e.s ? » écrivent-ils dans une lettre que nous publions.
Vendredi 19 mars à 20h50, à l’occasion de « La grande soirée culturelle« , France 5 diffusera la captation de la pièce de théâtre réalisée par Stéphane Foenkinos à partir de « Noire » le livre de Tania de Montaigne sur la vie méconnue de Claudette Colvin.
Un jour, un homme était parti à la chasse, mais sans rien trouver. A son retour, il rencontra un serpent et il voulut le tuer.
Le spectacle Noire, d’après le roman Noire-La Vie méconnue de Claudette Colvin, adapté et mis en scène par
Il était une fois une mère qui avait promis sa fille en mariage à quatre hommes différents.
Il était une fois Caroline…
Le Cateau-Cambrésis (France) – Maîtriser la torche humaine, la chute de hauteur ou le combat chorégraphique: près de Cambrai (Nord), les doublures de demain se forment à la cascade, et à la bataille pour se faire une place dans le monde des séries et des films.
Deux ans après Douleur et Gloire, le cinéaste espagnol adapte librement la pièce en un acte de Cocteau dans un court-métrage d’une trentaine de minutes où Tilda Swinton, en amante éconduite, embrase l’écran, plus altière et incandescente que jamais. The human voice-La Voix humaine¹ sort en DVD et VOD, le 19 mars 2021.
La 74e édition du festival de Cannes, dont les préparatifs « battent leur plein » pour juillet malgré la pandémie, a un président du jury, le cinéaste américain Spike Lee, première personnalité noire à occuper la fonction.
Cette année, comme toujours et malgré les circonstances actuelles, l’Association Martinique Images célèbre ce samedi 20 mars
Le 15 mars est aujourd’hui un triste anniversaire, celui de la fermeture historique des salles de cinéma en raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus. Que s’est-il passé pendant cette année pour les cinémas ultra marins ? Comment se portent nos salles obscures ? Et quel avenir pour nos cinémas ?
Il était une fois un coq et un chat qui étaient des amis intimes. Ils causaient ensemble, l’un accompagnait l’autre et ils se disaient leurs secrets.
Souvent revient le mot de matriarcat à propos de La Maison de Bernarda Alba. Ce fut le cas à la sortie de la représentation de « Bernarda Alba from Yana », une adaptation et une mise en scène de la plus célèbre des pièces de Frédérico Garcia Lorca, jouée au Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France les 12, 12, & 13 mars 2021. A François Héritier qui affirme que le matriarcat est un mythe et que le pouvoir appartient toujours aux hommes, la philosophe et chercheuse allemande Heide Goettner-Abendroth répond qu’elle se trompe en ne faisant pas la différence entre sociétés « matrilinéaires » et « matriarcales »(!). Son livre traduit en français, il y a peu, aux