Mardi 19 juillet à 12h30, coup d’envoi du Déparleur au théâtre de l’Observance.
Tous les jours sauf le lundi jusqu’au 30 juillet.
Sur la photo, le comédien s’apprête à franchir l’entrée du théâtre le 18 juillet pour l’installation de la pièce.
Pour mémoire, deux articles écrits lors de la création de la pièce en Martinique :
« Le Déparleur » de et avec Michel Herland
— Par Roland Sabra —
Un petit banc de bois blanc sur le sol parsemé de journaux parmi lesquels on reconnaît, le Monde, le Diplo, France-Antilles, les pages saumon du Figaro. Le décor est planté en décalage avec l’univers supposé d’un clochard, tout comme son apparence. La soixantaine bien tassée, barbe naissante, sous un smoking défraîchi, foulard noué autour du cou, il porte une chemise bien blanche. Son mode d’énonciation est marqué de l’hésitation de celle ou celui dont la parole est restée trop longtemps sans adresse. Ses mots font référence aux poètes, aux plus grands, et empruntent à l’argot d’un temps qui n’est plus mais qui fût le sien. Proche et lointain, il est d’un monde où l’humain déclinant est en fuite.

Miet Warlop est la quatrième artiste de la série « Histoire(s) du théâtre, inaugurée en 2019 par Milo Rau avec
Jusqu’à fin juillet, près de 1 700 spectacles différents sont proposés dans la cité des papes, en parallèle avec le Festival « IN ». Tous les styles sont présents, et souvent plusieurs disciplines se rejoignent comme danse, arts du cirque, création contemporaine, classique, spectacles musicaux… De belles découvertes sont ainsi proposées. Une sélection de notre envoyé spécial.
Ouverture bien tardive de cette chronique alors que le festival est déjà en son mitan. Pour débuter, deux pièces québécoises et, pour finir, Arletty, la nouvelle pièce du dramaturge Koffi Kwahulé consacrée à la star qui a traversé presque tout le XXe siècle.

Créé en 1937 par Pavlo Virsky et Mykola Bolotov, ce spectacle d’exception rythmé et cadencé reflète bien la volonté de ses créateurs qui souhaitaient partager avec le public toute la richesse et l’héritage culturel de l’Ukraine.
— Par Grégory Marin —
Occupée, une femme est ici occupée, au deux sens du terme. Cette femme c’est le double de l’autrice, elle vient de se séparer de W. avec qui elle a vécu pendant cinq ans. Elle a pris l’initiative de cette rupture mais elle espère néanmoins le retrouver un jour. Sauf que de son côté, lui se remet en couple avec une femme, dont il tait le nom. La narratrice est désormais habitée par un obsession, tout connaître de sa rivale, mais surtout son nom, comme si le nom disait l’essentiel de la personne, qu’il suffisait à l’appréhender, voire à la cerner. « La jalousie! C’est le monstre aux yeux verts qui produit l’aliment dont il se nourrit » dit Macbeth.
Exposition. À Avignon, l’artiste afghane, autrice de l’affiche du Festival, présente à la collection Lambert une sélection de ses œuvres dans « First but not last time in America ».
— Par Marie-André Brault —
Présenté ainsi, vous diriez qu’il s’agit encore d’une de ces bluettes dont les séries télévisées américaines sont friandes. Et en effet, ça commence comme ça: Brandon a rendez-vous avec Jessica dans un Starbucks et elle lui met le marché en mains: « Brandon, ou bien tu me parles ou bien je te quitte! ». Que va faire Brandon? Assurément, Jessica va le quitter, mais pourquoi?
Téhéran – Le cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, Ours d’Or du meilleur film du festival de Berlin 2015, a été interpellé lundi à Téhéran, selon une agence de presse iranienne, portant à trois le nombre de réalisateurs arrêtés dans le pays en moins d’une semaine.
Avignon – « Quelle abnégation! », lance la comédienne au public. Ou « ils sont masochistes », plaisante un autre acteur. Au Festival d’Avignon, une épopée théâtrale relève le défi de garder assis des spectateurs pendant 13 heures… avec quelques entractes tout de même.
“Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans application.” Alors comment traduire cette vacuité sur un plateau, alors même que le théâtre relève du divertissement au sens où l’entendait Pascal (même si hélas il relève aussi souvent du divertissement tel que l’entend la telereality, la programmation du off en témoigne)?
En pleine tourmente et au beau milieu de la guerre en Ukraine, un artiste russe présente dans la Cour d’honneur un spectacle sur la folie. Proposition théâtrale adaptée d’un récit de Tchekhov, lui-même intitulé
Du Marivaux en créole, du Beckett en marionnettes: les compagnies réunionnaises, présentes en force cette année à Avignon, aspirent à ce que la métropole les regarde « d’un oeil attentif », loin de tout exotisme.
Je ne suis pas d’ici, je suis ici
Avec Marie-Paule Bonnemason, Antonin Chedigny, Brigitte Mounier et Sarah Nouveau
Festidanses de la ville Moule soutenu par la DAC Guadeloupe se développe sur deux volets : un cinéma en juillet et un spectacle vivant prévu en octobre 2022. Du 3 au 8 juillet, Festidanses CINEMA a proposé une série de films de fiction et documentaires comme En corps de Cedric Kaplish, Les Indes Galantes de Philippe Béziat, Sin la Habana de Kaveh nabatian , les petites danseuses de Anne-Claire Dolivet.
Together
— Par Michèle Bigot —