Théâtre: expo, bal et dîners d’époque pour le centenaire de la disparition de Sarah Bernhardt

Une exposition au Petit Palais, un bal, des dîners littéraires d’époque et des visites guidées, à Paris plusieurs événements rendront hommage à la comédienne française Sarah Bernhardt, disparue il y a 100 ans.

Considérée comme la première star internationale, « La Voix d’or », pour qui Jean Cocteau inventa l’expression « monstre sacré », a porté le théâtre français sur les cinq continents avant de devenir un phénomène.

Du 14 avril au 27 août, le Petit Palais -qui abrite un célèbre portrait de la tragédienne signé Georges Clairin- présentera l’exposition « Et la femme créa la star ».

Elle y retracera sa vie et sa carrière -avec, entre autres, des objets de son intérieur et de sa garde-robe-, mais aussi ses activités de peintre, d’écrivaine et surtout de sculptrice.

Star de la Comédie-Française, avec qui elle a entretenu des relations houleuses, elle faisait régulièrement les choux gras de la presse qui s’extasiait de ses interprétations mais s’exaspérait aussi de son excentricité.

Un collectif, baptisé « Sarah dans tous ses états », va célébrer « La Divine » du 22 au 26 mars, lors d’événements annoncés lundi au Théâtre de la Ville.

Le Théâtre de la Ville, fermé depuis sept ans pour travaux, doit d’ailleurs rouvrir ses portes en septembre et porter à nouveau le nom de Sarah Bernhardt, qui avait dirigé le lieu pendant de longues années.

Les célébrations, qui seront lancées par les académiciens Muriel Mayette-Holtz (ex-administratrice du Français) et Laurent Pernot, incluront des visites guidées sur les traces de « La Divine », un « bal de la Belle époque », en costumes, à la mairie du 9e arrondissement et des dîners littéraires d’époque à la brasserie Sarah Bernhardt, place du Châtelet.

Plusieurs conférences auront lieu, notamment au musée Jean-Jacques Henner, autour de celle qui avait pour amis Victor Hugo, Oscar Wilde ou Edmond Rostand –dont elle a lancé la carrière–, a défendu Emile Zola et transformé le Théâtre de l’Odéon en « ambulance » en 1870.

Lectures et concerts sont prévus à la paroisse Saint-François de Sales, d’où étaient parties ses funérailles grandioses (800.000 personnes).

Une conférence est prévue aussi sur cette icône du glamour à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), où elle s’installait l’été.

Source : AFP / MSN