« L’envol », un film de Pietro Marcello

Avec : Raphaël Thiéry, Juliette Jouan, Louis Garrel et Noémie Lvovsky
Drame
Italie, France – 2023 – 1h45

Synopsis :
Quelque part dans le Nord de la France, Juliette grandit seule avec son père, Raphaël, un soldat rescapé de la première guerre mondiale. Passionnée par le chant et la musique, la jeune fille solitaire fait un été la rencontre d’une magicienne qui lui promet que des voiles écarlates viendront un jour l’emmener loin de son village. Juliette ne cessera jamais de croire en la prophétie.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Juliette Jouan, débutante remarquable, habite « L’Envol » de Petro Marcello. Actrice et chanteuse, la jeune femme épate par son naturel.

CinemaTeaser par Renan Cros
Romanesque, doux, délicat, toujours au bord du réel tranchant et du fantastique qui élève, cet Envol généreux et imprévisible, a une beauté indescriptible, quelque part entre le passé et le présent, le rêve et la réalité. Ça doit être ça, la magie du cinéma.

Franceinfo Culture par Anthony Jammot
Le cinéaste italien signe un long-métrage à mi-chemin entre la fable fantastique et la comédie musicale, sur une toile de fond très sombre qui aborde frontalement le viol et la mort. Une ode à la liberté et une narration pleine de finesse.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Un joli film à la poésie limpide.

Le Figaro par Etienne Sorin
Marcello réussit un mélange gracieux de Jacques Demy et Julien Duvivier, ni passéiste ni anachronique.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Film hors des sentiers battus, L’Envol nous sort progressivement de la boue (des tranchées, de la campagne) pour nous entraîner dans les hauteurs magiques, les ors du ciel, de la beauté, de l’art et de l’innocence. Magique.

Positif par Louise Dumas
Librement inspiré des Voiles écarlates de l’écrivain russe Aleksandr Grin, L’Envol prolonge le questionnement de Martin Eden et lui fait retour.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Il y a de la magie et du conte dans cette modeste chronique rurale essentiellement tournée dans la baie de Somme et à l’imagerie ostensiblement désuète, voire obsolète. Nous aurions aimé un peu plus de mystère et de fièvre.

Libération par Laura Tuillier
Pourtant attaché à la matérialité de ses plans (et certains sont très beaux) et des corps qui les habitent, Pietro Marcello ne parvient pas à compenser la lourdeur des symboles (la musique, quasi omniprésente, contribue à les surligner) par une légèreté de l’incarnation, un élan qui permettrait de sortir de la littéralité.

Première par Théo Ribeton
La cuisine est réussie, le tableau est beau et vivant, mais on cherche tout de même en vain un pas de côté, une pointe d’ironie, une réponse à la question : pourquoi faire ça en 2023 ?

Télé 2 semaines par P.C.
Si l’on comprend que Pietro Marcello a voulu faire un conte naturaliste et féministe, avec deux parties distinctes, l’ensemble ne prend pas.