« Un petit frère », un film de Léonor Serraille

Mercredi 8 Février – 17h — Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Réalisation : Léonor Serraille
Image : Hélène Louvart
Interprétation : Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, Kenzo Sambin, Ahmed Sylla
Son : Anne Dupouy
Montage : Clémence Carré
Production : Blue Monday Productions
1 février 2023 en salle / 1h 56min / Drame

Synopsis :
Quand Rose arrive en France, elle emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest. Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.

La presse en parle :
Les Echos par Adrien Gombeaud
Cinq ans après « Jeune Femme », Léonor Serraille déploie une saga intime qui suit trente années d’une famille immigrée à Paris. Elle offre surtout à Annabelle Lengronne un magnifique personnage de mère, plongée dans le tourbillon de l’entre-deux-siècles.

Ouest France par Thierry Cheze
Le résultat s’avère aussi brillant dans la description du quotidien mouvementé de cette famille que dans le récit en arrière-fond de l’évolution de notre pays sur cette période.

Elle par Françoise Delbecq
Une formidable chronique douce-amère.

L’Humanité par Michaël Mélinard
C’est touchant et fragile. Parfois réussi, parfois un peu bancal et brouillon. Mais souvent traversé par des moments de grâce (…).

L’Obs par Sophie Grassin
Tout dans cette saga intime bouleverse même si le segment consacré à Rose est sans nul doute le plus accompli.

Le Figaro par Etienne Sorin
Un petit frère est un film sur le temps qui passe, le temps du souvenir, des regrets et des espoirs. Léonor Serraille met en scène un dernier face-à-face entre Rose et Ernest, conversation à la fois banale et déchirante entre une mère et son fils.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Rare, documenté au delà des clichés, un très beau roman de l’identité et de l’intégration.

Le Monde par J. Ma.
C’est sur ce fil funambulique que Léonor Serraille distille trente ans d’une vie farouche et précaire dans un triptyque d’une sobriété et d’une finesse exemplaires. Rose, Jean, Ernest nommeront les tableaux, en s’attachant au destin de chaque personnage.

Le Parisien par La Rédaction
Un film lumineux et sombre. Rose, Ernest, Jean, nos prochains. Si proches, dans le courant trop rapide de la vie violente.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
« Un petit frère » accomplit lui aussi, sans crier, sans militer, un déplacement suffisamment remarquable pour qu’il soit soulevé. Non seulement il vient donner un visage, une humanité concrète au mot d’immigré mais il esquisse aussi un portrait de la France du point de vue de celles et ceux qui d’ordinaire n’en ont pas le droit […].

Marie Claire par Garance Fragne
Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2022, le long-métrage détaille à la fois la pudeur et la fusion qui peut exister entre chaque membre d’un foyer.

Transfuge par Frédéric Mercier
Sans jamais donner l’air de vouloir « dire » un message univoque sur la question de l’émigration mais en choisissant de nous y faire réfléchir grâce à la complexité des liens entre ces trois personnages (campés par de formidables acteurs et notamment Annabelle Lengronne), l’émotion l’emporte au cours d’un splendide final mélodramatique.

Télé Loisirs par Yoann Jenan
Ce film en trois parties explore avec pudeur la question du déracinement et illustre l’impact des choix des parents sur leurs enfants. L’humoriste Stéphane Bak s’y dévoile avec talent dans un rôle dramatique.

Bande à part par Mary Noelle Dana
Le deuxième long-métrage de Léonor Serraille confirme sa capacité à cultiver la lenteur et la tendresse dans un monde cruel où tout va trop vite.

Cahiers du Cinéma par Fernando Ganzo
L’écoulement des années introduit un élan romanesque qui, malgré un manque de souffle et une tendance sociologisante, donne une ampleur inattendue au film. À la fois ambitieux et pudique, le récit maintient la tension constante entre unité et déracinement du trio protagoniste (…).