— Par Alvina Ruprecht —
Présenté au Tarmac du 23 au 24 mai, 2017
Cette adaptation par Hassane Kouyaté, du roman d’Ernest J. Gaines (nommé aux Prix Pulitzer et Prix Nobel de littérature), est une production de Tropiques Atrium ( Fort de France) oὺ Kouyaté dirige la scène nationale. Cette saison, deux créations de l’ Atrium ont été intégrées à la programmation du Tarmac : Le But de Roberto Carlos (mise en scène et scénographie de Kouyaté ), une coproduction du Tarmac et de la Scène nationale de Martinique, est une réflexion sur la migration recréée par un acteur, un chanteur et un musicien. Ensuite, Paris a reçu Quatre heures du matin, adapté du roman de l’Américain Ernest Gaines et mis en scène par Kouyate. Ce monologue est une coproduction de la Scène nationale et de la Cie 2 temps 3 mouvements. Ruddy Syllaire, acteur d’origine haïtienne établi depuis de nombreuses années en Martinique et qui a interprété Othello à Montréal sous la direction de Denis Marleau, a eu le rôle du jeune migrant, alors qu’un acteur d’origine congolaise Abdon Fortuné Koumbha a incarné Lewis, le jeune noir qui se débat contre le racisme américain dans le texte de Gaines.

TRIBUNE. Chaque année, le 21 juin, la musique réussit un tour de force dont aucun parti politique ne pourrait rêver : les rues sont encombrées de partisans en liesse, unis malgré la grande variété de leurs pratiques, de leur âge ou de leur origine, dans un grand moment de fraternité spontanée.
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L’humble et radieux maestro, Ahmad Jamal (au centre), entouré par le charismatique slameur poète Abd Al Malik, et la chanteuse Mina Agossi. Pour un acte de partage musical et humain inoubliable. Valéry Duflot.
« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde,

Le réalisateur hongkongais Wong Kar Wai sera l’invité d’honneur du 9e Festival Lumière, qui se déroulera du 14 au 22 octobre à Lyon.
Centre Culturel

« Impwovizion » est un chantier trasartistique transatatlantique imaginé et conduit , en co-direction artistique par Luther François , association Nomad Martinique et la compagnie Bernard Lubat, association Uzeste Musical Nouvellle – Aquitaine. où il s’agit de réaliser entre artistes,créateurs, musiciens, des œuvres collectives, qui interfèrent, interprètent les relations entre Jazz Musiques improvisées, paroles et silences .
Carlo Boso à écrit en 2007 « Public or not public » à partir de « L’histoire du théâtre dessinée » d’André Degaine paru en 2000 et véritable référence pour tout amateur de théâtre. D’emblée le quatuor annonce la couleur : « Vous, public, vous êtes les principaux protagonistes de la soirée. » Quel a été le statut du public depuis l’invention du théâtre ? Quelle mise en regard avec celui des comédiens ? Et celui les comédiennes alors ? Et en effet ils embarquent la salle dans un voyage qui partant de la préhistoire passera par la Grèce, Rome, le Japon, l’Angleterre, le haut et bas Moyen-Age, la Renaissance, le siècle des Lumières, aboutira de nos jours du coté de l’intermittence et de la DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Les Draconiens ? Mais ce sont qui la DRAC ? Ce sont eux » en désignant le public. Et celui-là d’acquiescer bruyamment !
Jazz à la Pointe de retour à la plage le 17 juin 2017 se couple avec ‘MADIN KITE MASTER’ dès 9h.
Sous l’égide de l’association Protéa, le Festival international du film documentaire s’est fort heureusement déroulé du vendredi 9 au dimanche 11 juin, au cinéma Madiana, avant d’émigrer cette semaine dans six communes volontaires de l’île. Il m’est venu le désir de connaître le pourquoi de ce nom, aussi ai-je ouvert Internet pour y trouver l’explication suivante : en 1771, le nom Protea emprunté au dieu grec Protée qui pouvait changer de forme à volonté, fut donné par Linné à un genre de plantes originaires du Cap, en raison d’une étonnante variété de formes et de couleurs montrée par les espèces de cette fleur. Intitulée Les révoltés du monde, la manifestation a fait preuve en effet d’un bel éclectisme, en présentant des films venus d’horizons divers, tous riches de sens, tous propres à nous faire lire autrement le monde et son histoire, tous descriptifs de notre humanité dans ses métamorphoses, dans ses forces autant que dans ses faiblesses.
Quatre garçons dans le vent, quatre comédiens plein de verves interprètent un texte-montage de Carlo Boso, un panorama diachronique des pratiques théâtrales depuis les Grecs jusques à aujourd’hui avec prologue et final préhistorique. Loufoque, dans un style très comedia del arte – au-delà du tableau à icelle consacrée – avec masques et balais (pas ballet, balais !) et aussi bien épées (ou poignards) et perruques aussi souvent que nécessaire. Ceci dit, Public or not public n’est pas un cours sur le théâtre, non solum parce qu’il y manque quelques étapes essentielles (le théâtre classique français du XVIIe siècle, Beckett et bien d’autres du même acabit) sed etiam parce que toutes les pièces mobilisées pour la circonstance sont traitées sur le même mode fantaisiste. Telle est au demeurant la seule critique que nous élèverons contre ce spectacle : le théâtre est si divers – lyrique, tragique, dramatique, burlesque, … – qu’il est affreusement réducteur de le regarder uniquement à travers une grille comique ! À s’en tenir aux extraits des pièces retenues dans la trame de Public or not public (Hamlet, Othello, Cyrano), les occasions de montrer tous les sentiments mis en exergue par le théâtre ne manquaient pourtant pas.
Le chef d’orchestre et trompettiste virtuose cubain Ernesto « Tito » Puentes, âgé de 88 ans, est décédé ce jeudi matin à Montpellier, où il s’était installé, a annoncé son manager, Jean-Louis Perrier. La Fête de l’Humanité perd un ami.
Un film de Claudia Sainte-Luce
De Thierry Frémaux
Avec Tahar Rahim, Constance Rousseau, Olivier Gourmet
Ensemble instrumental Rolant Jolet