Vendredi 20 & samedi 21 avril 2018 à 20h. Tropiques-Atrium.
Orchestre : Bratislava Festival Orchestra, composé principalement de musiciens de l’orchestre de l’Opéra National de Slovaquie.
Carmina Burana Le titre complet, en latin, est Carmina Burana : Cantiones profanæ, cantoribus et choris cantandæ, comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis, ou « Poèmes chantés de Beuern : Chants profanes, pour chanteurs solistes et chœurs, avec accompagnement instrumental et images magiques ». « Poèmes » ou « Chants de Beuern ») est le titre que le linguiste allemand Johann Andreas Schmeller a donné à un manuscrit découvert en 1803 dans l’abbaye de Benediktbeuern et dont la première édition date de 1847. Il s’agit de la compilation, partiellement notée en neumes(*) et rédigée entre 1225 et 1250, de plus de 200 chants profanes et religieux composés en latin médiéval — avec certaines parties en moyen haut-allemand, franco-provençal, ainsi qu’en français— majoritairement par les goliards, des ecclésiastiques défroqués ou des étudiants vagabonds. Le manuscrit comporte des chansons d’amour, des chansons à boire et à danser ainsi que des pièces religieuses.
La popularité du recueil connut un regain au xxe siècle grâce au vif succès de l’œuvre musicale éponyme de Carl Orff, Carmina Burana, composée en 1935-1936, dans laquelle Orff reprend vingt-quatre des chants du manuscrit et leur a donné une unité sous le nom de Carmina Burana, offrant une large part aux percussions et aux cuivres.

Comme Al Pacino avait réalisé son « looking for Richard » pour dire son amour de Shakespeare en prenant la liberté d’un travail conduit comme une enquête, Nicolas Bonneau, metteur en scène et comédien d’ailleurs seul en scène ; nous révèle avec « Looking for Alceste », à travers des répliques de Molière et un récit contemporain, les différentes formes de la misanthropie.
Lecture – Mise en espace : José Exélis
Un mythe ? Une invention européenne ? Une paresse intellectuelle de l’Occident ? Un concept fourre-tout ? Un évitement de la pensée ? Le produit d’une attitude globalisante pour ne pas avoir à prendre en compte une infinie diversité, un jaillissement d’incommensurables possibilités dans le refoulement d’une altérité sans laquelle pourtant, on ne peut être nommé, on ne peut être au monde. Tenue d’Arlequin aux dix mille couleurs, elle est une, en ce costume et multiple en ce qui le compose. Dans la note d’intention qui accompagne la création de « 2147, et si l’Afrique disparaissait », le metteur en scène Moïse Touré écrit : « «L’Afrique contient nos archives,[…] (elle) abrite encore avec l’Asie, les enjeux de l’ancien temps. L’Occident a nommé ce continent, réfléchir l’Afrique, c’est réfléchir à nos fragments de violence, de conquête, notre poétique. L’Afrique m’aide à penser notre humanité; elle est partout ».
Milos Forman, réalisateur de Vol au-dessus d’un nid de coucou et d’Amadeus, est mort. Le cinéaste d’origine tchèque, devenu américain dans les années 1970, avait 86 ans.
Sans véritable surprise, la liste de la sélection officielle annoncée ce jeudi 12 avril se montre polyglotte, transgénérationnelle, diversifiée et même engagée, avec l’invitation du cinéaste dissident iranien Jafar Panahi et du cinéaste russe Kirill Serebrennikov, actuellement assigné à résidence à Moscou. Le programme du Festival de Cannes 2018 dégage aussi une réelle volonté d’inscrire le continent africain pleinement sur la carte mondiale du cinéma, avec la présence de l’Égyptien A.B. Shawky en compétition et trois autres réalisateurs africains au sein de la prestigieuse section parallèle « Un certain regard » : le Sud-Africain Étienne Kallos, la Franco-Marocaine Meryem Benm’Barek et la Kenyane Wanuri Kahiu.
Le concours est réservé aux jeunes de 15 à 25 ans de Martinique, Guadeloupe et Guyane.

Nous militons depuis des années pour une réforme ambitieuse de la chronologie des médias** et c’est dans cet état d’esprit que nous avons participé à la médiation menée par Dominique d’Hinnin et François Hurard, à la demande de la ministre de la Culture. L’objectif était clair : la modernisation d’une chronologie des médias à bout de souffle, qui offrirait un meilleur accès des œuvres pour le public et garantirait leur financement dans toute leur diversité. En février, les médiateurs ont proposé aux organisations professionnelles une réforme simple, lisible et qui révélait une véritable compréhension des enjeux, intégrant l’annonce d’un plan interministériel pour renforcer la lutte contre le piratage.
Lorsqu’Adel Habbassi entreprend son Voyage dans l’œuvre théâtrale de Gérard Astor, toute entière sortie de la guerre d’Algérie subie dans son enfance, il traite de la position même du théâtre dans le monde d’aujourd’hui.
Wonz man Sèbi !!!
Avec : Charles Wattara, Paul Zoungrana, Rose-Esther Guignard, Richard Adossou, Ange Aoussou, Mamadou Diabaté, Ximena Figueroa, Djénéba et Fousco
28 décembre 1977, naissance en Guadeloupe, de celui qui deviendra un rappeur, danseur, interprète, mais surtout poète et humaniste. Le phénomène Kery James touche de plus en plus de générations avec ses rimes croisés, ses paroles bouleversantes et son charisme. J’ai assisté à l’un de ses concerts acoustiques, au théâtre du Rond Point, le 26 mars 2018, étape d’une tournée « MouHammad Alix tour ».
Le chanteur Jacques Higelin, un des pionniers du rock français, est décédé vendredi matin à Paris à l’âge de 77 ans, a annoncé sa famille.
Le festival affiche la crème de la scène musicale. Outre NTM, Ayo et d’autres artistes, il braque les projecteurs sur l’alchimiste angolais Diron Animal.
Seun Kuti, le fils du légendaire Fela Kuti, signe son quatrième album, Black Times, dans lequel il célèbre les figures oubliées de la révolution africaine.
Sans atteindre jamais la perfection de Carré 35 (de Éric Caravaca), offert dans la programmation générale, les neuf films proposés à la compétition de documentaires étaient de bonne teneur, intéressants dans leur diversité et leur singularité. Diversité des metteurs en scène, qu’ils soient originaires des Antilles ou des Amériques, diversité des sujets puisés dans l’histoire intime comme dans l’histoire publique, regard sur l’actualité brûlante autant qu’incursion dans la mémoire des peuples. S’il fallait trouver des points communs entre ces œuvres, je dirais que le plus souvent elles font alterner images créées et images d’archives, que la voix off y distille des commentaires en complément des interviews réalisées, que les portraits tissés le sont dans un environnement visible à l’écran, et que le cadrage privilégie plans rapprochés et gros plans sur les visages. S’il s’avère parfois difficile, notamment en ce qui concerne les “52 minutes” réalisés pour la télévision, de saisir la différence entre reportage et documentaire, il semble que ce dernier genre nous interpelle autant par les images que par la parole, par la recherche et l’affirmation d’un point de vue personnel, et par le travail de montage effectué, qui peut rapprocher de la fiction et faire du documentaire une véritable création.
Avec plus de 30 compte-rendus de films programmés aux Rencontres Cinémas Martinique 2018 Madinin’Art a fait le job.
Dans « 137 avenue Kaniama », un disque aussi luxuriant que personnel, le rappeur bruxellois Baloji mêle rumba congolaise, rythmes ghanéens, hip-hop, funk ou encore électro anglaise.