— Par Selim Lander —
Ainsi en a-t-il décidé : au mois de décembre, Steve Zebina programme des films japonais. Et l’on applaudit des deux mains car le Japon est un pays fascinant, en particulier mais pas seulement pour son cinéma. Quel cinéphile ne garde pas dans un coin de sa mémoire quelques films venus du pays du Soleil levant qui l’ont particulièrement marqué ? Films intimistes, films noirs, films érotiques sans oublier les films de yakuzas ou de samouraïs, les Japonais qui semblent exceller dans tous les genres ont façonné (une part de) notre imaginaire.
Inutile de se leurrer : la fascination exercée par le cinéma japonais tient avant tout au Japon lui-même, tant ce pays de l’Orient lointain est différent de notre Occident. Prenons par exemple Asako. On pourrait croire que ce film absolument contemporain, avec des jeunes Japonais d’aujourd’hui, nous dépayserait moins qu’un film d’Ozu, par exemple. Eh bien non, ce sont les mêmes courbettes à la moindre occasion !
Asako I et II de Ryusuke Hagamushi
Asako I qui pleure et Asako II qui ne rit pas beaucoup plus. Une fois admis le caractère peu communicatif de l’héroïne du film et passé le prologue (Asako I) passablement ennuyeux, on se réveille avec la suite (Asako II).

ar Steve Zébina —
Alors que la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans a été adoptée en première lecture par le Sénat le 20 novembre 2018, vous vous posez peut-être des questions sur l’attitude à adopter en tant que parent quand votre enfant regarde la télévision ou réclame, après l’école, la tablette ou votre smartphone pour regarder ses programmes favoris ou faire des jeux ? Face à vos questions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vous répond !



De Marie Dumora
De Anne-Dauphine Julliand

Le mois du film documentaire est une action nationale organisée par l’association Image en bibliothèque. Une opération qui permet à un large public de découvrir une programmation de films documentaires dans différents lieux culturels, établissements scolaires, bibliothèques.
Dans une lettre ouverte, un collectif s’adresse aux chefs d’État et de gouvernement des démocraties afin que le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, qui a mené une grève de la faim pendant cinq mois pour attirer l’attention sur le sort des Ukrainiens indûment détenus en Russie, soit libéré. Face au silence du Kremlin, il est temps que les dirigeants européens, réunis pour les commémorations du 11-Novembre, se mobilisent
Pourquoi le CNC ne veut-il pas nous transmettre le rapport de l’inspecteur des finances sur l’impact de la
Décidément, les cinémas Madiana ont du mal à respecter leur programmation. Il semblerait qu’il n’y ait d’autre solution pour s’informer des films effectivement projetés que d’aller le jour-même sur le site du cinéma. Que font dans ce cas les malheureux privés d’internet ? Sans doute la direction du cinéma les tient-elle comme quantité négligeable, estimant que son public n’est constitué, « globalement », que de gens connectés, ce qui est probablement vrai, même dans notre Martinique au taux de chômage record (nous nous comptons personnellement parmi les quelques dinosaures non connectés en permanence promis à l’extinction prochaine). Tout cela pour dire que le film La Sapienza, prévu le 19 octobre, a été annulé sous prétexte de l’inauguration du cinéma rénové (comme si cette inauguration n’avait pas été planifiée à l’avance !) et que ce dimanche 21, c’est le film Girl qui a été déprogrammé au profit de Shéhérazade.
Après l’Afrique dans « Kirikou et la sorcière », et l’Orient dans « Azur et Asmar », le cinéaste Michel Ocelot enlumine le Paris de la Belle Époque. « Dilili à Paris », son nouveau film d’animation sort ce mercredi 10 octobre sur les écrans français. Une fable qui mêle enquête policière, célébrités du début du XXe siècle et convictions féministes…
Faisant suite aux