—Par Sylvie Chalaye et Pascal Blanchard —
Sylvie Chalaye est anthropologue et historienne, codirectrice de l’Institut de recherche en études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Pascal Blanchard est historien, chercheur LCP/CNRS (Paris), codirecteur du Groupe de recherche Achac
« Sage comme une image » dit la formule populaire… et il est vrai que le danger, ce ne sont pas les images en soi, mais leur performativité, leur capacité à habiter notre inconscient sans que l’on ne s’en rende compte, de manière insidieuse, et surtout subliminale, parce que nous perdons à notre insu notre libre arbitre, nous sommes agis par les images et ce qu’elles contiennent sans prise de distance, sans prise de conscience. L’action des images procède par infusion de la société, une infusion de masse qui entretient un conditionnement dont il est difficile de se défaire.
La littérature d’anticipation et le cinéma ont largement dénoncé la capacité des images à impressionner nos représentations et nos imaginaires, mais l’influence secrète des images du passé n’a pas encore été largement étudiée. C’est à l’évidence un immense chantier pour les historiens et les chercheurs que de s’attacher aux images traitant de la sexualité, de la corporalité et de la domination en contexte colonial.

Guerre civile du Suriname
La thèse de doctorat du linguiste haïtien Pradel Pompilus soutenue à la Sorbonne le 9 décembre 1961, « La langue française en Haïti » (Paris, Institut des hautes études de l’Amérique latine – Travaux et mémoires, VII) et publiée en 1981 aux Éditions Fardin constitue un document pionnier dans l’étude du français régional d’Haïti. À propos de cette thèse, le linguiste Hugues Saint-Fort pose en toute rigueur que « (…) c’est une pièce d’une valeur qui n’est pas encore dépassée. « La langue française en Haïti » de Pradel Pompilus représente actuellement, en 2011, le seul ouvrage de recherche qui décrive, dans les règles des principes et avancées universitaires de l’époque (fin des années 1950 et début des années 1960), le fonctionnement réel de la langue française en Haïti telle qu’elle est en usage par les locuteurs haïtiens. Le livre de Pompilus n’est absolument pas basé sur les notions de correction, de « bon usage », de purisme. » (Hugues Saint-Fort, «
Marialy Pacheco – Richard Bona & Alfredo Rodriguez
Collection Connaissance de l’Inconscient, Série Le principe de plaisir, Gallimard
Mike Birch est un navigateur canadien. Il est né le 1er novembre 1931 à Vancouver au Canada.
L’Eau, cet important constituant biologique, essentiel pour tous les organismes vivants, a été polluée en Martinique, par des résidus pesticides utilisés dans les bassins versants des captages des usines de production de notre Eau de boisson.
Un bus neuf de la société trinitéenne CTCN a été incendié volontairement samedi 23 novembre 2019 alors que cette entreprise effectuait sa mise en service que depuis deux semaines.
Le prix littéraire « Fetkann! Maryse-Condé » récompense depuis seize éditions la création littéraire des pays du sud. Créé par José Pentoscrope, Président du CIFORDOM, il intervient dans le cadre de l’application de la loi Taubira du 10 mai 2001 qui reconnaît la Traite négrière et l’Esclavage comme crimes contre l’Humanité. Texte de loi Il met l’accent sur les principes républicains « Liberté, Égalité, Fraternité » et favorise le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière. Ce concours récompense les ouvrages, recueils, travaux de recherche et essais qui mettent l’accent sur l’affirmation des droits de l’homme et favorisent le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière.
«Du temps de l’esclavage dans les isles-à-sucre, il y eut un vieux-nègre sans histoires ni gros-saut, ni manières à spectacle. Il était amateur de silence, goûteur de solitude. C’était un minéral de patiences immobiles. Un inépuisable bambou. On le disait rugueux telle une terre du Sud ou comme l’écorce d’un arbre qui a passé mille ans. Pourtant, la Parole laisse entendre qu’il s’enflamma soudain d’un bel boucan de vie.
Charles Poncet de Brétigny est un explorateur français du xviie siècle. Il est le fondateur de la Compagnie de Rouen et de la colonie de Cayenne en Guyane.
Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin, le « New York Times » a publié ce lundi 18 novembre un article invitant à revoir l’héritage du peintre à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans.
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Emmanuel Macon a été « bouleversé par la justesse » des « Misérables » et a demandé au gouvernement d’agir pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers.
Le temps d’une soirée, le Théâtre de la Michodière à Paris s’est transformé en cour d’assises pour juger un drame inspiré de plusieurs faits divers.
« Je ne suis pas votre escalave ». Ces mots peuvent suffire à déchaîner la haine et la violence dans certains villages de la région de Kayes, dans le sud-ouest du Mali, où « l’esclavage par ascendance » continue de se pratiquer, et condamne des personnes à être considérées inférieures par d’autres. Mais ils sont de plus en plus à s’opposer à cette tradition. Nous sommes allés à leur rencontre.
Il y a une guerre contre les femmes et cette guerre ne connait pas de trêve. Les victimes sont indénombrables : elles sont nous toutes les femmes. Cette guerre a pour champs de bataille les foyers, les berceaux, l’espace public, les trottoirs, les médias, les œuvres littéraires… Elle ne connait pas de cessez-le-feu. La nuit, le jour, de la naissance au cercueil : on nous tue, on nous viole, on nous découpe, on nous humilie, on nous déshabille, on nous séquestre, on nous exploite. Par amour, par passion vous dites ? Nous sommes libres, nous sommes belles, nous sommes cruelles… dites-vous ? Ce discours des classes dominantes qui nous berce et nous désarme, un jour bientôt, demain, n’aura plus d’écho.
Le gwoka (ou gwo ka) est un genre musical de la Guadeloupe. Il est principalement joué avec des tambours appelés « ka », famille d’instruments de percussion. Les autres instruments sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu’on frappe sur l’arrière d’un tambour ou sur un morceau de bambou)1, qui lui, ne fait pas partie du gwoka guadeloupéen mais du bèlè martiniquais. Le gwoka authentique, pratiqué en Guadeloupe, est joué sans les baguettes de bois pour frapper à l’arrière du tambour ou du bambou .
Très librement adaptée des Mille et une nuits
Texte français de Myriam Tanant et Jean-Claude Penchenat
Project Act / New-York