Roland Sabra

Sommes-nous prêts pour la biomasse ?

Ce qu’il faut savoir..

— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —

Les arbres ont tous un rôle important dans le développement de notre biotope*, aussi avons nous l’impérieux devoir de les préserver. Depuis la nuit des temps, l’Homme a su s’adapter à cette forêt qui lui a assuré nourriture, toit, et eau, mettant ainsi à sa disposition les sources d’énergie nécessaires à son cadre de vie.

L’une de ces sources d’énergie est la biomasse. C’est, selon le LAROUSSE : la « masse totale des êtres vivants subsistant en équilibre sur une surface donnée du sol ou dans un volume d’eau océanique ou douce ».

A notre sens, la biomasse est dans le domaine de l’énergie, et plus particulièrement des bioénergies, la partie de la biomasse utilisée ou utilisable comme source d’énergie. On parle alors de biomasse énergie. On peut tirer profit de cette dernière soit directement, par combustion (ex : bois énergie) ; soit indirectement, après méthanisation ( on a le biogaz ou sa version épurée, le biométhane) ou d’autres transformations chimiques (biocarburants, aussi appelés  »agrocarburants  »)

La biomasse peut être toute matière organique d’origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons).

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Renc’Art : des rencontres cinématographiques fondées sur des avant-premières

— Par Dominique Daeschler —

Au nouveau Méliès flambant neuf, se succèdent programmation classique, travail avec les publics (sensibilisation, formation) et, en fleuron, divers festivals dont Renc’ Art qui cumule 12 films en avant –première et des invités prestigieux tels Tonie Marshall, Raoul Peck, Laurent Cantet….Une bonne idée : présenter parfois en « vedette américaine » un court métrage, un documentaire.
On retiendra Le Bleu, blanc, rouge de mes cheveux de la jeune Josza Anjembe. Son héroïne, jeune camerounaise née en France s’oppose à son père pour avoir la nationalité française et l’obtient, au sacrifice de ses cheveux qui ne rentrent pas dans le cadre de la photo officielle. Avec pudeur, dans une économie voulue de langage, la cinéaste privilégie les situations, donnant au sacrifice de la chevelure un poids symbolique exprimant toute la douleur qu’il y a à être d’ici et d’ailleurs exprimant la complexité de l’identité. Un travail fort, une jeune réalisatrice à suivre.
Des réalisatrices à l’honneur
Demain et tous les autres jours de Noémie Lvosky
Mathilde a une enfance particulière. Elle protège sa mère, aux bornes de la folie (sublime scène où cette dernière va s’acheter une robe de mariée qu’elle met pour traverser tout Paris sous la pluie).Fugueuse,

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Ciné Classic : « L’été de Kikujiro »

Vendredi 6 octobre 2017 à 19h30. VO Madiana.

 
De Takeshi Kitano

– Japon – 2h – 1999
Avec Takeshi Kitano, Yusuke Sekiguchi, Rakkyo Ide
Genre Comédie dramatique
Nationalité japonais

Synopsis:
Masao s’ennuie. Les vacances scolaires sont là. Ses amis sont partis. Il habite Tokyo avec sa grand-mère dont le travail occupe les journées. Grâce à une amie de la vieille femme, Masao rencontre Kikujiro, un yakusa vieillissant, qui décide de l’accompagner à la recherche de sa mère qu’il ne connait pas. C’est le début d’un été pas comme les autres pour Masao…

La presse en parle :

Première par Jean-Yves Katelan
C’est simple, c’est beau, c’est gai, c’est mélodieux, c’est japonais : c’est l’intelligence faite film.
La critique complète est disponible sur le site PremièreCahiers du Cinéma par Bernard Benoliel
(…) toute la beauté de L’Eté de Kikujiro réside dans un principe général d’inversion, l’enfant est aussi une rétroprojection de l’homme, celui qu’il a été et dont il se souvient, un enfant rêvant de rencontrer un homme comme lui !
La critique complète est disponible sur le site Cahiers du CinémaChronic’art.com

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« Gabriel et la montagne » (Grand Prix de la Semaine de la Critique Cannes 2017)

 Mercredi 11 à 19h30VO Madiana.

 De Fellipe Barbosa

– Brésil – 2h11
Avec João Pedro Zappa, Caroline Abras, Leonard Siampala
Genres Aventure, Drame
Nationalités brésilien, français

Synopsis:

Avant d’intégrer une prestigieuse université américaine, Gabriel Buchmann décide de partir un an faire le tour du monde. Après dix mois de voyage et d’immersion au cœur de nombreux pays, son idéalisme en bandoulière, il rejoint le Kenya, bien décidé à découvrir le continent africain. Jusqu’à gravir le Mont Mulanje au Malawi, sa dernière destination. 

La presse en parle :

Culturopoing.com par Laura Tuffery
Chacun ici entendra et retiendra le chant mystique de celui qui gravit la montagne à la recherche de Dieu ou de lui-même, le dernier chant de Gabriel, tantôt une critique acerbe du tourisme de classe, tantôt un portrait magnifié et magnifique de l’Afrique.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com

L’Humanité par Salomé Revault d’Allonnes
Sensations proches d’Into the Wild (de Sean Penn), de 127 Heures (de Danny Boyle), mais aussi du cinéma direct de Jean Rouch : Fellipe Barbosa signe une ode sincère à la rencontre de l’autre.

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Faute d’Amour

Vendredi 13 à 19h30. VO Madiana

(Prix du Jury Cannes 2017 )
Andreï Zviaguintsev

-Russie- 2h09 De Andrey Zvyagintsev
Avec Alexey Rozin, Maryana Spivak, Marina Vasilyeva
Genre Drame
Nationalités russe, français, belge, allemand

Synopsis : Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Le film raconte comment un couple en plein divorce se voit contraint de refaire cause commune pour rechercher leur fils de 12 ans mystérieusement disparu. Et c’est bouleversant.

Bande à part par Jo Fishley
De la Russie poutinienne, le réalisateur d’Elena et du Léviathan n’aura jamais donné des nouvelles aussi sombres, aussi noires, de son anéantissement moral et de ses gouffres. Il remonte une monstruosité insupportable que chacun comprend et peut faire sienne.

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« Visages Villages » un film d’ Agnès Varda & JR

Jeudi 12 octobre 2017 à 19h30. VO Madiana

De Agnès Varda, JR
Avec Jean-Luc Godard, JR, Laurent Levesque
Genre Documentaire
Nationalité français

Synopsis :
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.
Agnès a choisi le cinéma.
JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR.
Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Alexandre Jourdain
Avec tendresse et légèreté, Agnès Varda et JR explorent les territoires de la mémoire dans un superbe documentaire mâtiné de road-trip.

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Manifeste pour un nouveau média citoyen

Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités politiques, de la société civile et du spectacle, parmi lesquelles Josiane Balasko, Pierre Joxe ou Eva Joly appelle à la création d’un média alternatif éloigné du modèle économique et idéologique dominant.

Tribune. Quand l’information et la culture sont trop souvent traitées comme des marchandises, quel rôle les citoyens peuvent-ils encore jouer pour faire vivre le pluralisme et le débat ? Cette question appelle une réponse qui ne saurait attendre.

Un peu partout, des millions de gens s’investissent et agissent sur leur quotidien sans attendre le bon vouloir des pouvoirs publics et à contre-courant des puissances industrielles ou financières. Economie sociale et solidaire, écologie, humanitaire, progrès scientifique ou avancées technologiques – des millions de gens mettent désormais leurs moyens et leur volonté au service de projets alternatifs. Par leur succès et leur envergure, ces projets prouvent une chose simple : il est possible de faire autrement et dès maintenant.

Aussi, à l’image de ces citoyens qui se sont, par exemple, organisés pour produire et commercialiser des aliments biologiques dans le respect de l’environnement, de la santé publique et de la dignité des producteurs, nous, signataires de ce manifeste, considérons qu’il est possible d’intervenir dans le domaine de l’information et de la culture.

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« Europa Oslo » de l’O.N.J. : une soirée d’exception

— Par Roland Sabra —

Au terme de son mandat de quatre ans à la tête de l’Orchestre National de Jazz Olivier Benoît aura rempli sa mission de façon éclatante. Après Paris, Rome et Berlin il s’est attaché à nous faire entendre la forme d’une autre capitale européenne : Oslo.  Pour cela il fallait un « passeur ». Ce sera Hans Petter Blad, écrivain, poète, dramaturge, scénariste, amateur de jazz dont les œuvres balancent entre jour et nuit, blanc et noir, rage et mélancolie. À la dizaine d’instrumentistes qui l’accompagnent Olivier Benoît a ajouté la voix de la chanteuse Maria Laura Baccarini qui elle aussi balance entre cris et murmures. Ces jeux de contrastes et d’oppositions se retrouvent dans la composition musicale de l’opus. Tensions, ruptures rythmiques, assauts impatients et profondes respirations foisonnent dans l’écriture savante d’un jazz urbain qui emprunte aussi bien au rock progressif qu’à la musique répétitive contemporaine. Parfois des moments de sidération emportent la salle comme celui qui figure un affrontement entre instruments acoustiques et instruments électriques. Des morceaux en mille feuilles dans lesquels chaque soliste en dialogue et en confrontation avec la masse sonore de l’orchestre fait entendre sa particularité tout en concourant à l’œuvre commune.

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Faut-il pénaliser le féminicide?

Féminicide (n. f.) : homicide directement causé par la condition féminine de la victime, comprenant souvent un mobile machiste ou misogyne.

À la maison, au travail, dans la rue… en temps de paix comme en temps de guerre, la violence envers les femmes est un fléau mondial qui ne connaît ni les frontières géographiques ni les barrières sociales. Trop souvent tue, insuffisamment réprimée, elle conduit pourtant des milliers de femmes à la mort.

Moins de 40% des femmes victimes de violence demandent de l’aide. Celles qui font la démarche s’adressent pour la plupart à leur famille ou leurs amis. Très peu se dirigent vers des institutions telles que la police ou des services de santé. Un travail de sensibilisation est donc nécessaire non seulement auprès des autorités, mais aussi des familles et des communautés dans leur ensemble, car ce sont les premières capables d’aider les victimes ou de prévenir les violences.De plus, certaines caractéristiques telles que l’orientation sexuelle, la condition économique, l’appartenance ethnique, ou des situations telles que les crises humanitaires, les conflits et les situations de post-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.

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Les femmes au sein du conflit armé colombien

Dans le cadre des négociations de paix (2012–2016) entre le gouvernement du Président Juan Manuel Santos et les FARC-EP, une sous-commission « Genre » s’est imposée au sein de la Délégation gouvernementale présente à La Havane, en septembre 2014. Cela a pu se faire grâce aux mobilisations des organisations de femmes colombiennes et à la prise en compte de l’approche genre comme élément clé de la réussite de la mise en place des accords et du processus de construction d’une paix juste, équitable et durable.

Maria Àngela Holguin, María Paulina Riveros et Nigeria Renterí ont présenté 7 172 propositions à la table des négociations au nom de 301 organisations de femmes victimes de la violence et du conflit armé, parmi lesquelles notre partenaire Taller Abierto. Ces propositions portaient sur « les conditions pour que les femmes, ainsi que toute personne avec une identité de genre différente, puissent accéder dans une égalité de principe à tous les bénéfices de vivre dans un pays sans conflit armé¹ ».

En Colombie, les droits des femmes, comme d’ailleurs ceux des populations autochtones, des afrodescendants et personnes LGTB, n’ont jamais été prioritaires dans les politiques publiques jusqu’à la signature des Accords de paix en 2016.

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 » En Inde, les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux « 

Interview de Sebastian Deviraj, coordinateur de l’association FEDINA, partenaire de Terre des Hommes, qui vient en aide à de nombreuses femmes victimes de violences dans le sud de l’Inde.
Quelle est la place des femmes dans la société indienne ?
Traditionnellement, les femmes ont toujours été réduites à une condition inférieure. De fait, quelques-uns de nos écrits proclament que les femmes sont égales ou parfois même inférieures aux animaux. Une femme est encensée pour son rôle de mère ou d’épouse, mais cela permet de lui soutirer un travail non rémunéré. En tant que mère ou qu’épouse, elle travaille constamment, de 5 heures du matin jusque tard le soir, pour sa famille ou pour la société. Dans les zones rurales, elle effectue de très nombreux travaux économiques qui ne sont pas reconnus et pas rémunérés.
Les femmes occupent de plus en plus d’emplois salariés. quelles en sont les conséquences ?
Aujourd’hui, les femmes intègrent de plus en plus l’économie de marché, elles y sont forcées. Certaines industries, comme l’industrie textile, emploient un grand nombre de femmes : à Bangalore, sur un demi-million de travailleurs, 90% sont des femmes.

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La loi sur le devoir de vigilance des multinationales adoptée

Enfin une loi contraignante pour responsabiliser les multinationales ! La France a voté, le 21 février dernier, la loi du devoir de vigilance¹ qui va enfin contraindre les multinationales à devenir responsable à l’égard des pratiques de leurs filiales et de leurs fournisseurs.

La genèse

Tout le monde a encore en tête le terrible drame du Rana Plaza en avril 2013 qui provoqua la mort de plus de 1200 personnes à Dacca, capitale du Bengladesh. Le Rana Plaza était un bâtiment qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtement. La cause du drame : les consignes de sécurité et d’évacuation avaient été ignorées. Dans les débris, on retrouva des étiquettes des marques de vêtements vendus par Carrefour, Auchan, Camaïeu ou encore Mango, entre autres. Ces sociétés ne furent jamais mises en cause car, légalement, elles n’étaient pas responsables. Ce drame a mis en lumière une impunité flagrante des multinationales.

Il s’en est suivi une mobilisation importante de la société civile et notamment des organisations membres du FCRSE (Forum citoyen pour la responsabilité sociale des entreprises), qui se lancèrent dans un long combat pour la justice.

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Parutions : nouveautés du 1er octobre 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

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Vues sur Cannes 2017 : du 2 au 13 octobre 2017

Voir le programme ci-après

Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…

…Qu’est ce que c’est la VO ?

Voir un film en version originale consiste à le regarder sans aucun doublage. C’est à dire dans la langue dans laquelle il a été tourné. Il s’agit d’une activité encore plutôt peu répandue dans notre pays mais en voie de démocratisation. Vous vous êtes en effet sûrement rendu compte que le marché du film en France est composé en grande partie de films étrangers (notamment américains). Pourtant, en allant les voir, vous vous êtes aussi aperçus que les personnages parlent tout au long du film notre langue. Vous devez alors vous en douter, les films étrangers sont doublés. C’est une généralité qui touche non seulement la France mais aussi l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. Regarder un film doublé est pour nous devenu normal.

Mais il ne faut pas aller bien loin pour se rendre compte que cette pratique n’est pas aussi répandue chez nos voisins Européens.

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Pou an wi ou pou an non

Mardi 10 Octobre – 19h au François – Salle des Fêtes

Samedi 14 Octobre – 20h  à Sainte-Marie – Restaurant scolaire de Belle Etoile

De Nathalie Sarraute
Traduction en créole : Bernard G. Lagier
Surtitré en français
Deux amis de longue date se sont éloignés. La cause ? Elle demeure incertaine, basée apparemment sur des signes dialectiques de conversation ! En particulier, une certaine façon qu’aurait eu l’un de prononcer « C’est bien, ça ! », avec un ton… condescendant (!), alors que son ami se vantait d’une réussite personnelle. Les deux personnages, dans une véritable joute verbale, s’attachent à dire et à comprendre d’où vient ce mal, cherchent les mots et les explications (de nature linguistique !) de leur fâcherie.
Dans cette pièce, Nathalie Sarraute donne à voir et à entendre, avec beaucoup d’humour et de finesse, la difficulté à nommer, l’impuissance à trouver le langage de l’indicible, des sensations, des ressentis… des malentendus. Ces « non-dits » qui nourrissent les relations entre les individus.
Comment transmettre une expérience de vie et de recherche ? Comment ouvrir des territoires de pensées et de partage ?

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Octobre Rose : « Amazones »

Du 5 au 27 octobre la Villa Chanteclerc devient la Villa Woz, un cocon destiné à accueillir les femmes en soins pour un cancer mais aussi les familles, les professionnels de la santé et le grand public. Un événement inédit pendant tout octobre rose.

Sensibiliser

Pour la 24ème année consécutive, le monde va se pencher sur cette maladie qui touche tant de nos familles. Cette année, la Martinique avec le Projet Amazones, bouleverse les codes et aborde la maladie de façon novatrice !

Du 9 au 13 octobre , la Villa Chanteclerc/Villa Woz accueille des conférences, des ateliers, la projection du documentaire « Amazones, l’Art de revivre « , ainsi que des concerts en acoustique dans ses jardins. Par le truchement de l’art, il s’agira aussi de libérer la parole avec l’exposition « Amazones du cancer à l’œuvre ». 11 photographes contemporains, 1 designer ont transcendé l’histoire de 17 Amazones : femmes, fières, belles et re-belles. Une exposition visible jusqu’au 27 Octobre.

Le Projet AMAZONES en Octobre c’est aussi : la série tv « Nola » et la projection du film « De plus belle » avec Tropiques Atrium à Madiana.

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Démesure dans la mesure ?

— Par Marie Gauthier —

Je mènerai au lit du vent l’hydre vivace de ma force,

je fréquenterai le lit du vent comme un vivier de force et de croissance.

Saint-John Perse, Vents, 1960

 

Dora Vital ne fait pas référence au paysage classique, mais peint un lieu émancipé de toute figure, habité du jaillissement libre et expressif de l’artiste. Saisir l’instant dans son mouvement créateur est pour elle le moyen de faire apparaître un paysage singulier.
Dora nous donne à voir des étendues, presque désertes, balayées par des vents souvent violents, dans des couloirs nuageux, lumineux et obliques qui laissent émerger des cimes, des rivages flous et des rochers magmatiques. Nous sommes au moment du surgissement de la création, dans un chaos originel en train de s’ordonnancer, selon une ascension par étagements en diagonale.
Sur des supports de toile ou de bois, sur de grands et petits formats, avec des techniques mixtes dont elle a le secret, Dora Vital, par ses gestes et traces, créent des harmonies naturelles douces et intenses. Elle procède par recouvrements successifs de matières et de couleurs dans un jeu de hasard et de maîtrise des effets.

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État de catastrophe naturelle à la Guadeloupe, à la Martinique, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin

Certaines communes de la Guadeloupe et de la Martinique et l’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin font l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations par chocs mécaniques liés à l’action des vagues, de coulées de boue et/ou de vents cycloniques survenus du 18 au 19 septembre 2017. Un arrêté a été publié en ce sens au Journal officiel du 24 septembre 2017.

Dans le cas présent, les communes concernées sont :

en Guadeloupe (Abymes, Anse-Bertrand, Baie-Mahault, Baillif, Basse-Terre, Bouillante, Capesterre-Belle-Eau, Capesterre-de-Marie-Galante, Gourbeyre, Désirade, Deshaies, Grand-Bourg, Gosier, Goyave, Lamentin, Morne-à-l’Eau, Moule, Petit-Bourg, Petit-Canal, Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-Claude, Saint-François, Saint-Louis, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Terre-de-Bas, Terre-de-Haut, Trois-Rivières, Vieux-Fort, Vieux-Habitants) ;
à la Martinique (Ajoupa-Bouillon, Anses-d’Arlet, Basse-Pointe, Carbet, Case-Pilote, Ducos, Fonds-Saint-Denis, Fort-de-France, Grand’Rivière, Gros-Morne, Lamentin, Lorrain, Marigot, Morne-Rouge, Prêcheur, Rivière-Pilote, Saint-Joseph, Saint-Pierre, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Schœlcher, Trinité).

L’ensemble des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin est également englobé par cet arrêté.

À savoir :

L’état de catastrophe naturelle est constaté par un arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci.

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Halte à la destruction de l’offre de formation en Martinique et en Guadeloupe

— Par Frédéric Vigourous(*) et Michel Tondellier(**) —
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :

Le non renouvellement des agents non-titulaires

En juin et juillet 2017, la présidence de l’université des Antilles a mené l’établissement au bord de la crise de nerfs en annonçant brutalement le non-renouvellement des contrats à durée déterminée qui arrivaient à terme sans proposer ni même étudier aucune solution alternative pour assurer la continuité du service public. Il s’agissait de plusieurs dizaines d’emplois à l’échelle de l’établissement, avec parfois des services entiers menacés de paralysie.
En fin d’année universitaire, l’action concertée des syndicats a permis des avancées sur ce dossier. Les syndicats ont exigé et obtenu la prolongation de la majorité des contrats jusqu’à la fin du premier semestre 2017-2018 afin d’assurer l’accueil des étudiants dans de bonnes conditions.

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Baisse de fréquentation: inquiétudes en Guadeloupe et en Martinique

Bien moins touchées que Saint-Martin par les récents ouragans, les îles de Guadeloupe et Martinique craignent un « amalgame » et veulent rassurer les touristes dont les réservations sont en repli dans toute la zone caraïbe. « Juste après Irma, on a eu un arrêt immédiat des réservations, et ça ne reprend pas. C’est totalement irrationnel, car il y a eu peu de dégâts en Guadeloupe », déplore à l’AFP Yves Brossard, gérant de deux résidences de tourisme dans l’archipel.

« Les vacanciers peuvent venir dès demain, tout est opérationnel! Mais les gens n’ont souvent pas conscience de la grande distance entre les îles des Caraïbes. Et du fait qu’à 50 km près, un cyclone peut vous épargner », souligne-t-il sur son stand au Salon du tourisme Top Resa (26-29 septembre).

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Les contrats aidés : un « pis-aller » tant que…

— Par Danielle Laport, Sociologue du travail —

La Martinique s’est mobilisée pour exiger le rétablissement des contrats aidés. Cette revendication pourrait sembler grotesque au regard du caractère singulier de ces contrats : précarité et salaire peu attractif. Si la précarité est avérée, contrat allant de 6 mois à 24 mois et dans certains cas jusqu’à 60 mois, la réalité du salaire l’est moins puisque rien n’interdit qu’un contrat aidé soit à temps plein et rémunéré au niveau du SMIC, comme la grande majorité des contrats de droit commun. Actuellement la quasi-totalité des contrats aidés sont à temps partiel et conduit de ce fait à un salaire proportionnel au temps de travail réel. Ce n’est pas une exception puisque le temps partiel est également utilisé dans certains secteurs d’activité (le commerce par exemple) dans le cadre de contrat de droit commun. Aussi, le montant du salaire pour les contrats aidés ne peut-il aucunement être un argument en soi pour rejeter cette forme de contrat. La question des salaires est plus globale.

La problématique des contrats aidés est bien plus complexe que cela.

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Contes et Musique à la BU, 11ème…

Soirée contes à la BU du campus de Schoelcher le 3/10/2017 à 18h 45

Comme de coutume, la saison culturelle de la BU du campus de Schoelcher s’ouvre au rythme du son et de la parole contée avec la 11ème édition du Festival Contes et musique dans la cité.

Mardi 3 octobre à 18h45 à la BU, le festival, fidèle à ses promesses d’échange et d’ouverture sur le monde, vous invite à la rencontre d’ Anne Kovalesky, Jean l’Océan et Caroline Rivas.

Originaire de la région lyonnaise, A . Kovalesky déploie volontiers son sens du récit pour raconter l’itinéraire qui l’a portée : « Dans une « vie d’avant » j’étais infirmière ; au service de la vie, au service des gens. Aujourd’hui, Conteuse, je suis toujours au service de la vie, au service des gens. Le conte est un art de la relation. J’ai autant de bonheur à raconter dans un théâtre, une bibliothèque, au pied d’un arbre, dans une classe, une église, au pied d’un lit d’hôpital…Le conte apporte un supplément d’inattendu, de curiosité. Il permet de découvrir que ce que l’on sait de source sûre est déjà dans les contes. 

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« Europa Oslo » : Orchestre National de Jazz

Samedi 30 septembre à 20h – Tropiques-Atrium

L’ONJ a été créé en 1986, sous l’impulsion de Jack Lang, par le ministère de la culture et de la Communication, pour affirmer dans un geste politique fort sa volonté de reconnaissance du jazz. Cette institution prestigieuse et unique en son genre, a produit 11 projets d’orchestres, portés par 10 directeurs musicaux et artistiques, et a accueilli près de 150 solistes.
Une première visite en Martinique avec des actions menées vers les scolaires & les musiciens.

Dans le programme qu’a imaginé Olivier Benoit – à la direction de l’orchestre national de jazz depuis janvier 2014 -, Europa Oslo constitue la quatrième étape d’une série de chapitres consacrés à des capitales européennes : Paris, Berlin et Rome. Dans son désir d’appréhender musicalement la «forme d’une ville », le compositeur et guitariste a changé d’angle et choisi une approche pluridisciplinaire : pour retranscrire sa représentation de la cité norvégienne, il a décidé, en l’occurrence, de faire appel pour la première fois à des mots, ceux du poète norvégien Hans Petter Blad qui a puisé dans son ouvre des textes qu’il a lui-même traduits en anglais afin que leur interprétation soit confiée à la chanteuse italienne Maria Laura Baccarini.

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Irmaria ! M… !

(Mim !, pou Manma’y matjilpaté Lakarayib)

— Par Daniel M. Berté —
 

Irmaria
masakré
moun
ek mété
maléré
an mékontans

Machwè mòwtel ! Mawon méchanstèz!
Mach !

Machapia malélivé ! Mawon
méchanstèz! Mach !

Maboya maléfik! Mawon
méchanstèz! Mach !

Irmaria matjé mémwa-mwen
menm !

Irmaria méprizab « m’a
mouri »

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Gauguin – Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques

— Par Léo Pajon —

Dans un film sur Gauguin, le réalisateur Edouard Deluc passe sous silence la nature des relations sexuelles de l’artiste à Tahiti. Et révèle la difficulté des Français à penser la violence dans leurs anciennes colonies.

L’image est si sauvagement excitante. Une Tahitienne danse seins nus, lascive, devant un grand feu, tandis que résonne le chant envoûtant de la tribu. Cette femme aux formes pleines, c’est Tehura. Dans son film Gauguin – Voyage de Tahiti, le réalisateur Edouard Deluc nous raconte comment elle a hypnotisé le peintre français et inspiré quelques-unes de ses plus belles toiles. On les voit tous deux enlacés sur un cheval, jouant sur une plage, et fatalement faisant l’amour à la lumière des bougies.

Ce film pourrait être un biopic convenu de plus consacré aux maîtres de la peinture, mais des ellipses opportunes dans le scénario en font une œuvre au mieux incroyablement maladroite, au pire parfaitement abjecte. Car, ce que cette histoire ne dit à aucun moment c’est que Tehura (qui s’appelait aussi Teha’amana) avait seulement 13 ans lorsque Gauguin (alors âge de 43 ans) la prit pour « épouse » en 1891.

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