Roland Sabra

« De plus belle » de Anne-Gaëlle Daval

Séance « Spécial Octobre Rose » – En collaboration avec le Projet Amazones

Mardi 10 octobre à 19h30. VO à Madiana.

– France – 1h38 – 2017
Avec Florence Foresti, Mathieu Kassovitz, Nicole Garcia
Genre Comédie dramatique
Nationalité: française

Synopsis:
Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde…
C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire.
Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…

La presse en parle :

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Université populaire de « Yo té pou nou sé »

Et voilà … Une onzième saison !
En cette année de dixième anniversaire,  » Lékol a Nou Sé « , université populaire de  » Yo Té Pou Nou Sé  » poursuit sa route, imperturbablement. Connaître, encore et encore. Se connaître …
 » AN POT A ON DOT DIS LANNÉ … ?  »
Au seuil d’une nouvelle décennie … ?
Con ance, sérénité, ténacité. Tels étaient les mots introductifs de notre dixième saison, reflets de cette longue quête de nous-mêmes, à nous abreuver de l’écoulement fécond du Temps en explorant de nouveaux champs de connaissance.
Des mots toujours vrais, qui à l’orée de cette nouvelle saison annoncent, pleins de générosité, une nouvelle décennie.

 » GADÉ NOU AVÈ ZYÉ AN NOU … « 
POUR UNE PENSÉE DE SOI

Et comme d’habitude nous rappeler les objectifs de  » Lékol a Nou Sé  » énoncés lors de la première saison :  » se débarrasser des oripeaux du mimétisme, se libérer des entraves de la peur et concevoir l’univers à la lumière de notre expérience singulière … afin de produire une pensée nous permettant de porter en n sur nous-mêmes et le reste du monde, notre regard de peuple caribéen « .

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Avis relatif à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans les DROM-COM

De tous les territoires de la République, les départements, régions d’Outre-mer, ainsi que les collectivités d’Outre-mer (DROM-COM) sont, sans conteste, les espaces où la pauvreté est la plus prononcée1. L’extrême pauvreté constituant un obstacle majeur à la jouissance des droits de l’homme2, la CNCDH a considéré qu’il lui appartenait de se saisir de cette question. La Commission espère proposer des pistes de réflexion et des solutions durables à un problème structurel, qui n’est pas sans rapport avec les différents mouvements sociaux secouant régulièrement ces territoires. Car, quelle que soit la revendication directe exprimée par les manifestants lors des événements du Chaudron à La Réunion en 1991, de la grève générale des Antilles françaises en 2009 visant la « Pwofitasyon », ou des manifestations du mouvement Pou Lagwiyann dékolé, survenues au printemps 2017 en Guyane, la pauvreté et les inégalités constituent un élément de contexte déterminant.

Certes, les dispositions en matière de politiques de solidarité applicables aux départements d’Outre-mer ont été progressivement harmonisées avec celles de l’hexagone au cours des dernières décennies. Cette extension Outre-mer du droit commun en matière sociale, qui a vu le Revenu de solidarité active s’appliquer Outre-mer en 2011 – à l’exception de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis-et-Futuna –, a connu comme plus récent développement la loi « pour l’égalité réelle outre-mer » du 28 février 2017.

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La colère de Christiane Taubira est la nôtre!

— Lucien Cidalise Montaise —
Habituée à encaisser …. Quoi ?
Une énième fois en France Républicaine, s’installe avec acuité le problème du Racisme. Essentiel ! Bien sûr tous les jours dans la rue – si louée par Jean-Luc Mélenchon – dans toutes les activités intellectuelles, sociales, culturelles et j’en passe, se pose inexorablement le casse-tête des races hypothétiques.
Voir un noir planqué à côté d’une vedette de la politique, devient une satisfaction personnelle pour tous les noirs du monde … Mais nous devons admettre que cette couleur noire portée par des millions d’êtres humains est maintenant mortelle, après qu’elle eut été dégradée puisque non blanche ! avec la complicité de certains de ceux qui dirigent le monde. Cette idée civilisationnelle a toujours été le crédo des exploiteurs, des racistes, des hommes et des femmes sans morale, qui ont fait de notre monde une taverne d’obscurantisme et de crimes.
Christiane Taubira – que nous saluons- en a été une victime et à dû réagir, lors de l’émission « Complément d’enquête » le 05 Octobre sur France 2.
« Le monde se défait … Je suis le monde !! ».

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« Entre deux tempêtes »

12, 13, 14, 15 octobre 2017 au T.A.C.

D’après Une tempête d’Aimé Césaire et La tempête de William Shakespeare

La pièce
Exilé sur une île exotique, Prospero exerce son pouvoir d’esclavagiste avec tyrannie. Lorsqu’il apprend que ses ex-ennemis passent au large de son île, il contraint magiquement Ariel, un esprit de l’air, à susciter une tempête pour se venger. Après avoir marié sa fille au fils de son ancien ennemi, Prospero libère Ariel, renonce à toute magie sans oublier de punir Caliban, esclave noir et indigène de l’île, fils de sorcière et indécrottable rebelle malfaisant. Voici le thème exposé par William Shakespeare.
Si Aimé Césaire raconte la même histoire que le dramaturge anglais, il choisit le point de vue de l’indigène dépossédé de son île, Caliban. Par l’intermédiaire de son personnage, l’auteur démontre comment le pouvoir colonial calomnie, entrave et dissout peu à peu les identités culturelles.

Nelly Quette (auteur – metteur en scène) confronte La Tempête de Shakespeare à Une Tempête d’Aimé Césaire pour dénoncer l’intolérance, le racisme et les discriminations
nés du colonialisme parallèlement à la mondialisation et à l’uniformisation culturelle de notre époque.

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Manuel Sainte-Rose : Biguinement-Vôtre !

14 octobre 2017 à 20h – Tropiques-Atrium

Clarinette, saxophone et maintenant le chant, Manuel Sainte-Rose est issu de la lignée des grands clarinettistes martiniquais. Fils de musicien, formé par Honoré Coppet à la clarinette, il est découvert à l’âge de 15 ans au Festival de la clarinette.
Depuis, il n’a cessé de mettre en avant la musique traditionnelle, aux cotés de Max Ransay durant 10 ans, puis en leader avec Mozaïko et en jouant ou enregistrant avec de grands défenseurs du patrimoine : Claudy Largen, Guy Vadeleux, Gertrude Seinin, Pierre Rassin… Il sera l’interprète des musiques du film Biguine de Guy Deslauriers en 2004 et sort Clarinettement Dansant, son premier album, nominé au Prix SACEM 2006.
Musicien discret, doté d’un jeu fluide, ouvert à tous les styles, Manuel Sainte-Rose est désormais une valeur sûre. Biguinement-Vôtre ! , son nouvel opus très apprécié du public, se transpose sur notre scène pour un hommage à l’âge d’or de la biguine.
Clarinette, Saxophone & Chant : Manuel Sainte-Rose
Piano : José Lancry
Basse : Jean-Marc Albicy
Batterie : José Zébina
Trompette & Trombone : Daniel Ravaud
Choeurs : Matthieu Narayanin, Jean-Louis Morville, Gérard Sainte-Rose & Alicia Corbion

Tarif A ¬ 35€ 30€ 15€

 

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Le Festival Kanoas : 3ème édition

 

Temps dédié au théâtre de la Caraïbe en Île de France Entre l’artiste et son territoire existe un pacte sacré. Le code secret qui le caractérise s’habille de vent et d’eau, de terre et de soleil Il dégouline du cœur de l’Homme Et quoiqu’il dise ou fasse, c’est lui qui nous arrive. Lorsqu’enfin délivré, apaisé, l’Artiste vous salue Sa terre seule a parlé, elle et ceux qui la parcourent Amis et inconnus, familles et étrangers, alliances instantanées gonflant les paysages et s’imprimant jour après jour dans l’âme des poètes. C’est de ce territoire qu’un jour, artiste devenu, il aura accouché… Jean-Michel MARTIAL

Festival KANOAS

Pour sa troisième édition, le festival KANOAS vous invite à découvrir de somptueux spectacles. Cette année, ils nous viennent du Mali, de la Guadeloupe et de la Martinique, de Marseille et de Paris aussi. Ces artistes du « bout des îles » sont ici pour vous dire, nous dire, pour danser, Pour jouer et pour vous rencontrer… Le Festival Kanoas vous attend les 12 et 13 octobre à la gare au théâtre à Vitry sur Seine et le 14 octobre au Studio Raspail, à Paris.

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L’idéologie

— Par François Taillandier, écrivain —

Écouter les mots par François Taillandier. Je voudrais rappeler une différence, trop négligée, entre deux notions : les idées et les idéologies.

Je voudrais rappeler une différence, trop négligée, entre deux notions : les idées et les idéologies. Les idées tiennent compte d’une réalité ; on peut les argumenter, les vérifier, les contester, les rectifier. L’idéologie, en revanche, oublie ou masque la réalité. Louis Althusser la définissait comme étant « un rapport imaginaire à un rapport réel ». Exemple classique : le patron dit que l’entreprise est une famille, et qu’il est le père de ses employés. Vision idyllique, dont il a intérêt à convaincre tout le monde. Mais c’est tout bonnement faux, ce n’est pas une famille et il n’est pas le père. C’est tout ce qu’on peut en dire.

Lorsque des syndicats et des salariés manifestent contre les nouvelles lois sur le travail, ils ont pour cela des motifs et des arguments, ils font valoir les conséquences jugées néfastes de ces lois. On est au niveau des idées.

À l’inverse, quand Jean-Luc Mélenchon clame que c’est « la rue qui a chassé les rois et abattu les nazis », on entre dans l’idéologie.

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Guadeloupe : et demain?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

Aujourd’hui, la Guadeloupe est déjà confrontée à de nombreux challenges. Et demain? Quels seront les enjeux auxquels nous devrons faire face ?
Nous devons mieux comprendre les défis auxquels seront confrontées, dans leur diversité, les guadeloupéens dans les années à venir . La réflexion sur l’avenir et le développement de visions de demain revêtent une importance croissante à tous les niveaux. La connaissance des problèmes déterminera l’avenir de la Guadeloupe .
Rarement le débat public en Guadeloupe aura été à ce point dépourvu de fond, inapte à aborder les problèmes majeurs auxquels la société guadeloupéenne est confrontée et continuera de l’être dans les années qui viennent.Le monde actuel que nous connaissons est déja l’ancien monde. On est tétanisé car on essaie de sauver l’ancien monde de la départementalisation parce qu’on a peur du nouveau. Pour citer l’écrivain communiste italien Antonio Gramsci, « il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne parvient pas à naître ». En effet, le mode de vie de départementalisation inventé à la fin de la guerre 39-45 n’a rien à voir avec ce qui existait depuis des centaines d’années. En

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« Désobéir » de Frédéric Gros

Ce monde va de travers, à tel point que lui désobéir devrait être une urgence partagée et brûlante. Dans cet essai intempestif, Frédéric Gros réinterroge les racines de l’obéissance politique. Conformisme social, soumission économique, respect des autorités, consentement républicain ? C’est en repérant les styles d’obéissance qu’on se donne les moyens d’étudier, d’inventer, de provoquer de nouvelles formes de désobéissance : la dissidence civique, la transgression lyrique… Rien ne doit aller de soi : ni les certitudes apprises, ni les conventions sociales, ni les injustices économiques, ni les convictions morales.

La pensée philosophique, en même temps qu’elle nous enjoint de ne jamais céder aux évidences et aux généralités, nous fait retrouver le sens de la responsabilité politique. À l’heure où les décisions des experts se présentent comme le résultat de statistiques glacées et de calculs anonymes, désobéir devient une affirmation d’humanité.

Philosopher, c’est désobéir. Ce livre en appelle à la démocratie critique et à la résistance éthique.

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Espagne: une foule immense d’anti-indépendantistes dans les rues de Barcelone

— Avec l’envoyée spéciale de RFI à Barcelone, Véronique Gaymard —

En Espagne, une semaine après le référendum d’autodétermination de la Catalogne, le fossé continue, semble-t-il, de se creuser entre les pros et les anti-indépendance. Les fractures s’expriment de plus en plus ouvertement, ce dimanche 8 octobre, à Barcelone, la capitale catalane, où ce sont les anti-indépendantistes qui sont dans la rue.

Une immense foule rouge et or, les couleurs du drapeau espagnol, défile ce dimanche 8 octobre 2017, dans les rues de Barcelone.

Dès 11 heures, ce matin, la place Urquinaona, au centre de Barcelone, était bondée, avec des milliers de personnes brandissant le drapeau espagnol et scandant des slogans : « Vive l’Espagne ! La Catalogne, c’est l’Espagne ! Je suis Espagnol. Nous ne sommes pas fascistes, nous sommes Espagnols. Nous sommes la majorité silencieuse, nous sommes les autres : nous sommes la ma-jo-ri-té ! ».

Une façon de délégitimer les résultats du référendum illégal du 1er octobre, qui, selon le gouvernement catalan, fait apparaître une majorité écrasante pour l’indépendance.

Les manifestants scandent aussi « Puigdemont, en prison !

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« Pou an wi ou pou an non »: un spectacle à oublier

Sarraute : auteure comique ?

– Par Roland Sabra —

On peut tout faire dire à un texte. On peut même le trahir, sans l’avoir voulu, contraint par les circonstances dans lesquelles on a opéré. C’est sans doute ce qui est arrivé à Patrick Le Mauff, homme de théâtre, s’il en est, il a, entre autres, dirigé le Festival des francophonies de Limoges de 2000 à 2005, quand il a voulu monter   Pour un oui ou pour un non  en Martinique, en créole, avec des comédiens locaux. Le soi-disant obstacle de la langue n’en n’était pas un. Il a déjà monté la pièce , il y a une dizaine d’années en hongrois, une langue d’origine finno-ougrienne, ouralienne, assez éloignée des langues indo-européenne. Non, la difficulté était ailleurs.

Le texte est la dernière pièce de Nathalie Sarraute ( lire le bel article de Janine Bailly sur Madinin’Art) il s’inscrit dans la problématique générale qui parcourt l’œuvre de l’écrivaine à savoir comment dire l’indicible, comment mettre à jour les non-dits, ce qui est caché, souterrain dans le langage et la relation humaine.

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« 1 + 1 », création chorégraphique de la Cie Kaméléonite pour 4 interprètes

13 octobre 2017 à 20h. Tropiques-Atrium

1 + 1

Cie Kaméléonite
DANSE
Création chorégraphique pour 4 interprètes
Auteur & Chorégraphe : Marlène Myrtil
Direction artistique : Marlène Myrtil
Danseurs-interprètes : Jean-Hugues Miredin, Auguste Ouédraogo, Willy Pierre-Joseph, Ousséni Sako.
Musique : en cours
Collaboration : William Rolle, anthropologue
Régie lumière : Dominique Guesdon
[DANSE] « 1+1 est né de mon désir d’actualiser la force, la beauté et la complexité de la relation paternelle et filiale…
Comment parler d’amour, d’éducation et de reconnaissance entre les pères et les fils…

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Parutions : les nouveautés du 7 octobre 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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« Le jour d’après », de Hong Sang-soo

Lundi 9 à 19h30. VO Madiana.

– Corée – 1h32

Avec Kim Min-Hee, Hae-hyo Kwon, Kim Saeybuk
Genre Drame
Nationalité sud-coréen

Synopsis :
Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer. Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie…

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
À sa manière de muse et de compagne, l’arrivée de Kim Min-hee comme point d’ancrage moral dans le cinéma de Hong Sang-soo a redéfini (…) le rapport de Hong à ses personnages et sa manière de se livrer plus frontalement (sécheresse) et plus entièrement (plénitude).Critikat.com par Axel Scoffier
Hong Sang-soo rejoue ici les infinies variations du motif de l’homme pris entre plusieurs femmes, des aléas de l’infidélité et de la lâcheté masculine, en y intégrant, par son travail du montage, une mise en doute du réel et l’organisation, au sein d’un même film, de récits alternatifs.

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Les perturbateurs endocriniens affectent le comportement des petits garçons

— Par Delphine Perez —
Hyperactivité et troubles relationnels… Les dangers de l’exposition pendant la grossesse aux phénols et phtalates sont confirmés par l’Inserm.

L’exposition pendant la grossesse à certains phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans, révèle une étude de l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale français. Les composés «les plus préoccupants à cet égard sont le bisphénol A, le triclosan et le di-n-butyl phtalate ou DBP», précise l’Inserm dans un communiqué.

Des composants que l’on retrouve dans les vernis, savons, PVC et colles

Le bisphénol A a été interdit de tous les contenants alimentaires en France en janvier 2015, une date ultérieure à la réalisation de cette étude. Le triclosan est un agent antibactérien retrouvé dans certains dentifrices et savons. Le DBP est utilisé comme plastifiant dans les plastiques de type PVC, certaines colles, vernis à ongles et laques pour les cheveux.

L’étude, menée par l’équipe de Rémy Slama, de l’Institut pour l’avancée des biosciences à Grenoble, a porté sur 529 petits garçons de la cohorte mère-enfant Eden, mise en place par l’Inserm.

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« Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate

« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.

Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Après un premier volet publié en juin dernier, Le Monde s’est à nouveau plongé dans ces dizaines de milliers de pages de documents internes que le géant de l’agrochimie a été contraint de rendre publics à la suite de procédures judiciaires engagées aux Etats-Unis.

Lire aussi : « Monsanto papers » : la guerre du géant des pesticides contre la science

Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. Ce désherbant, mis sur le marché en 1974, notamment sous le nom de Roundup, s’est imposé comme un best-seller mondial en étant l’auxiliaire essentiel des semences génétiquement modifiées pour le tolérer.

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Si ce n’est pas de la propagande réactionnaire, qu’est-ce que c’est ?

—- Par Robert Saé —

Tribune. Au début des années 2000 ont éclaté une série de mouvements dits populaires que les médias occidentaux soutenaient massivement. On les a appelé les « révolutions de couleur », ceux qui attribuaient les couleurs étant, comme par hasard, ces mêmes médias. Par exemple, en 2003, la « Révolution des roses » en Géorgie » ou, en 2004, la « révolution Orange en Ukraine ». Plus récemment, en 2015, c’est à Hong Kong que le monde entier était appelé à compatir avec la « Révolution des parapluies ». Et puis, ces derniers mois, c’est pour exiger que le gouvernement Vénézuélien se plie devant les résultats d’une farce de référendum organisée par des réactionnaires, appuyés par des lanceurs de cocktails Molotov et d’excréments, que les dirigeants occidentaux et leurs médias- dont ceux d’Espagne- se sont mobilisés. Dans tous ces cas là : pas question « d’Etat de droit » ! C’était « la rue » qui devait commander !

Aujourd’hui, les mêmes gouvernements et les mêmes médias se déchainent contre le peuple Catalan : Ces « Irresponsables doivent se plier devant la constitution de la monarchie !

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Pour un manifeste de regroupement syndical…

—Par Roland Tell —

Un dignitaire du Conseil Exécutif, certainement victime d’une mystique du despotisme, en son bureau de Plateau Roy, se dit, en son dogmatisme d’esprit fermé et destructeur :  » J’ai choisi le mauvais rôle ! »
Vrai qu’il avait trouvé son modèle d’expansion dans les structures fondamentales d’une direction de parc régional ! La montée à la Martinique du national-droitisme est inscrite en son esprit, tel un souvenir coupable. Mais avide de son pouvoir nouveau, de sa personnalité autoritaire, il a vite choisi de développer son propre système de croyance négatif. L’étroitesse psychologique faisant le reste, tout l’appelle à s’attacher à des instances et convictions d’autoritarisme, de démesure, d’intolérance, vis-à-vis de tous ceux qui ne partagent pas ses idées ou ses opinions. Plus est fort le talent, qui s’oppose à la structure de son comportement ethnocentrique, plus il recherchera, contre sa cible humaine, tous les motifs irrationnels, toutes les pressions, susceptibles de protéger ses propres intérêts, certes voués à une obéissance servile à son autorité absolue. Un tel profil d’identité, pour un dignitaire du Conseil Exécutif, ne constitue, certes pas, l’attitude attendue d’un élu responsable, ouvert et constructif.

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Kaoutar Harchi : « La langue française est à la fois un lieu d’oppression et un outil d’émancipation »

— Entretien réalisé par Mehdi Fikri —

La sociologue dresse un portrait critique de la France littéraire, en racontant les luttes d’écrivains algériens dits francophones, pris entre désir de reconnaissance parisienne et engagement dans les combats décoloniaux.

Dans son essai, Je n’ai qu’une langue et ce n’est pas la mienne (1), Kaoutar Harchi, sociologue et chercheuse au Cerlis (université Paris-Descartes), a retracé les parcours de cinq écrivains algériens (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal). Décrivant les difficultés et les épreuves qu’ils ont dû traverser pour accéder à une reconnaissance littéraire qui demeure ambivalente, elle définit les contours d’un régime de domination s’exerçant sur les écrivains étrangers, en France.

L’étude des modalités de la domination porte souvent sur le champ économique et social. Pourquoi avez-vous choisi de centrer votre attention sur le champ littéraire ?

Kaoutar Harchi Communément, nous percevons l’art comme une pratique autonome, libre et libératrice. C’est aller un peu trop vite en besogne… Cette vision, typiquement romantique, sous-entend que le champ artistique échapperait à ce qui fonde le monde social, soit la lutte, le rapport de forces.

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Louis Boutrin : la honte !

— Par Philippe Pierre-Charles  du Groupe Révolution Socialiste (GRS). —

Étant connu comme un des secrétaires généraux de la CDMT, je précise par avance, que je libère cette centrale syndicale de toute responsabilité pour les propos qui suivent. En effet si la CDMT a déjà fermement pris position contre le licenciement de Ronald Brithmer, directeur du PNRM, et si elle est légitimement fière de son indépendance à l’égard de tout pouvoir, certaines formulations utilisées ici voire certains développements de nature politique ne conviendront pas forcément à toutes les sensibilités existant dans cette centrale démocratique et plurielle. Qu’on veuille bien, par conséquent les laisser à mon compte. Ainsi donc, Louis Boutrin, placé à la tête du Parc Naturel Régional de Martinique par la majorité de la CTM a décidé malgré l’opposition d’une partie du personnel et de la CDMT de licencier le directeur de cette institution pour  » insubordination ». Laissons les tribunaux prendre leurs responsabilités sur l’aspect juridique de l’affaire (Louis Boutrin, notre président-avocat n’a fait aucun cas des mises en garde de la CDMT qui bien entendu n’a pas dit son dernier mot) et concentrons-nous sur sa signification politique.

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Des nuées de moustiques lâchés dans la nature

— Par Alexandra Bourcier. —

La société de biotechnologie Oxitec va construire une immense installation au Royaume-Uni. Son but : produire chaque semaine un milliard de moustiques « sans danger » pour lutter contre le moustique Aedes aegypi, vecteur principal du virus Zika, du chikungunya, de la dengue et de la fièvre jaune.

Chaque année, dans le monde, environ un million de personnes décèdent, après avoir été piquées par un moustique. Les moustiques Anophèle, vecteurs du paludisme, sont les plus redoutés. Mais les moustiques appartenant au genre Aedes ne sont pas en reste : ils sont le principal vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du virus Zika et du chikungunya…

Seules les femelles piquent. On estime les Aedes responsables de 52 000 morts chaque année. Si le moustique tigre (Aedes albopictus) est devenu célèbre en raison de l’épidémie de chikungunya, l’espèce Aedes aegypi est particulièrement étudiée par les scientifiques. Car les chiffres pourraient devenir exponentiels, tant cette espèce est invasive : ses œufs peuvent éclore en 24 heures et les individus atteignent la taille adulte en 7 à 12 jours.

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Amazone blues

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Cancer naissant comme une rumeur maligne
qui porte atteinte à ma ligne.
Blanc-seing pour chant de rouge gorge déployée
car, à cent pour cent, mieux vaut en fou-rire qu’en mourir !
Concert du sang en cacophonie de cellules
emprisonnant, empoisonnant doucement mon existence…
Un essaim d’abeilles tueuses de rêves.
Le serpent croquant les pommes d’Ève
à lui en faire perdre la tête et l’Éden…
Et même si je suis de tumeur noire
parce que m’envahit la peur,
j’essaie néanmoins, sein en moins, de garder l’espoir
d’une vie meilleure grâce au soutien de mes sœurs…
Amazone pour un A.R.C. qui n’est pas en ciel,
qu’allais-je faire dans un coupe-gorge tel
que je ne m’en sortirai pas sans soutien ?

 

Lire le dossier Villa Woz

 

 

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Hugo, Dean, Matthew, Irma, Maria : de l’opportunité d’une réflexion et de choix courageux

Dans l’œil du cyclone

Par Yves Untel Pastel, ethnologue, poète et auteur-compositeur —

Le 5 et 6 septembre 2017, dans la triste continuité des épisodes cycloniques, l’ouragan Irma s’abat sur la Caraïbe. Après avoir quasiment effacé l’île de Barbuda, il rase Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Encore une fois toute la zone caraïbe solidaire dans l’inquiétude est plongée dans une extrême désolation. Mais rappelons-nous de tristes mémoires, que le 4 octobre 2016 l’Ouragan Matthew dévastait Haïti, Cuba le 4 octobre puis les Bahamas, avec un bilan humain catastrophique pour Haïti. La reconstruction annoncée à Haïti qui a mobilisé un vaste appel de fond à l’échelle internationale demeure anecdotique en regard des moyens effectivement collectés. En août 2007, en Martinique, la rude épreuve de Dean détruit l’économie bananière et montre une fois de plus la fragilité de nos assises économiques structurelles. Nous nous souvenons encore avec sidération que le 16 et 17 septembre 1989, le cyclone Hugo avait lui aussi principalement terrassé la Guadeloupe pour ce qui est des îles sous législation française. Dernier en date, sur les pas d’Irma, moins traumatisant peut-être, puisque les populations étaient restées sur le qui-vive, Maria nous laisse aussi son cortège de dégâts.

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Le Cirque mandingue brille à Paris

Fondé il y a quinze ans par Yamoussa Camara en Guinée, le Cirque mandingue a remporté de nombreux prix internationaux. Malgré ce succès, la troupe, composée d’orphelins, travaille dans des conditions précaires. Acrobates, contorsionnistes et jongleurs s’entraînent sur les plages de Conakry, faute de disposer d’une structure adaptée.

Ils présentent du 4 au 29 octobre, sur la scène du Cabaret sauvage, à Paris, leur nouvelle création Afro Cirkus. Un spectacle vertigineux qui mêle arts du cirque et musique jouée en live par des percussionnistes de renom : Cheick Tidiane Seck et Guem.

Bienvenue dans un cabaret d’un genre nouveau. Les circassiens, danseurs et musiciens issus du continent africain qui forment le joyeux Cirque Mandingue font une halte au Cabaret Sauvage. Ils y présentent Afro Cirkus Itinéraire d’un Continent.

Cette Afrique qui fascine autant qu’elle effraie est racontée en différents tableaux. Le récit est ré-enchanté par le clown, le mât chinois, le main à main, l’acrobatie, la contorsion et la danse. La musique live jouée par les musiciens sur scène est ponctuée des interventions déjantées du conteur et DJ qui officie en Maître de Cérémonie.

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