— Par Sarah Tisseyre —
Emmanuel Macron reçoit demain, vendredi 23 novembre, un rapport attendu sur la délicate question de la restitution des milliers d’œuvres d’art africaines arrivées en France sous la colonisation. C’est le président français lui-même qui avait lancé l’an dernier à Ouagadougou l’idée de ces restitutions, temporaires, ou définitives, en se donnant cinq ans pour les mettre en œuvre. Le rapport commandé aux universitaires français et sénégalais Bénédicte Savoy et Felwine Sarr arrive donc sur le bureau du chef de l’État français. La presse a déjà pu le lire. Le document propose notamment de modifier le code du patrimoine pour favoriser les restitutions d’œuvres aux États subsahariens. Il évalue à 90 000 le nombre d’objets ramenés d’Afrique et aujourd’hui conservés dans les musées de l’Hexagone. Notamment au musée du Quai Branly.
C’est le musée du Quai Branly qui rassemble, en France, le plus grand nombre d’œuvres d’art africaines : 70 000 pièces. Il faut dire que cet établissement cher à Jacques Chirac s’est créé en 2006 à Paris en regroupant les collections du Musée de l’Homme, du Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, et du département des Arts Premiers du Louvre.

La question de la terre est au cœur de la trajectoire suivie par les anciens esclaves dans les sociétés de la Caraïbe au cours de la période post-abolitionniste. Lors de la proclamation de la liberté en 1848, les esclaves demandent le partage des terres. Alors que cette question foncière ressurgit dans le débat public actuel sur les réparations et qu’elle est interprétée comme la marque toujours vive d’une inégalité ancestrale, il est nécessaire d’interroger de manière plus systématique le lien consubstantiel établi continûment depuis l’abolition entre liberté, justice et distribution des terres. Cette interrogation de recherche se situe à l’articulation du passé et du présent.
Dans cet ouvrage, le mythe d’Ariane, déesse grecque tour à tour héroïne et victime, servira de fil conducteur à la Martiniquaise que je suis, pour relier entre elles des femmes d’origines multiples ici dénommées « filles d’Ariane » des Antilles et d’Ailleurs, dans la joie, les heurs et malheurs, la diversité de leurs approches des réalités quotidiennes.
Les gilets jaunes vont-ils éclipser les foulards violets, couleur de #NousToutes ? Certains participants craignent que les gilets jaunes accaparent l’attention médiatique ce samedi 24 novembre.
En cette journée du 17 novembre, il me semble important de revenir sur la semaine précédente, celle de cette marche du Président Macron sur les traces de la guerre 1914-1918. Il me semble que ce long périple, s’inscrivant dans ce qu’il a défini lui-même comme une « itinérance mémorielle » mérite d’être analysée. Comment expliquer que, rompant avec les « commémorations » officielles habituelles du 11 novembre, le président Macron ait voulu effectuer une « itinérance mémorielle » se déroulant sur plusieurs jours ? Tout se passe comme si Emmanuel Macron avait commencé une sorte d’errance de son pouvoir dont les manifestations d’aujourd’hui ne sont que le prolongement. Mais il se pourrait que ce surprenant périple s’inscrive dans une sorte d’errance ultime caractérisant le fondement politique de son pouvoir néolibéral. Si tel était le cas, la crise actuelle que connait la France, pourrait être son ultime errance dont la fin nous échappe encore.
« J’ai soif » est un spectacle qui scrute les profondeurs de la nature humaine et met en exergue son ambivalence. Des notes de Joseph Haydn à la parole de Primo Levi – qui livre dans « Si c’est un homme » son témoignage de survivant du camp de concentration d’Auschwitz – « J’ai soif » résonne comme le cri de tout homme à travers les âges et les mondes.
Depuis six ans, François Hollande puis Emmanuel Macron ont repoussé à de nombreuses reprises l’accès à la procréation médicale assistée pour les femmes. La preuve de leur couardise, bien plus que de celle de la société française.
De Marie Dumora
Pour un collectif de membres d’Attac et de la fondation Copernic, le mouvement de revendications fera date en dépit de certains dérapages, car il peut permettre de dépasser une crise généralisée, qui touche également la gauche.
Je me permets de publier un extrait du texte que j’avais écrit en février 2017, « Emmanuel Macron aura-t-il un destin national ? ».
Précarité, incertitude, tâtonnements… Les jeunes diplômés des formations artistiques vivent des moments difficiles et intenses après leur sortie d’école.
De Anne-Dauphine Julliand
Quand arriverons-nous à faire comprendre aux opérateurs de téléphonie et autres entreprises qui se croient tout permis, que la vraie publicité consiste non pas à tenter de leurrer le client sur une pseudo-hégémonie, mais à mettre en œuvre une véritable qualité du service ?
Bat tanbou, tibwa, batri ek dé lanmen’w
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Rhai chien dit dents i blanc !, ayant toujours dénoncé le système en vigueur à la Collectivité Territoriale de Martinique, caractérisé par l’affrontement permanent et stérile de deux clans irréconciliables, je n’en suis que plus à l’aise pour applaudir aux initiatives positives prises, dans le domaine du transport, par ses dirigeants ;
Les départements où les automobilistes roulent le plus en véhicule diesel sont aussi ceux où résident le plus de ménages non imposés, selon une étude publiée ce samedi par L’Argus publication spécialisée dans l’automobile.
— Par Roland Tell —

L’annonce de l’augmentation de la a taxe sur le gazole a suscité une réaction de colère chez des milliers consommateurs et d’automobilistes en France. Certains ont décidé de lancer une pétition de protestation invitant au blocage du pays samedi 17 novembre 2018. Cette initiative a rencontré l’adhésion d’une grande partie de e la population. En Martinique aussi, des voix se sont élevées pour dire leur ras le bol ce jour-là.