Une nouvelle étape pour la justice climatique se joue ce vendredi 11 juin ! En effet, le Conseil d’État va se pencher sur une question cruciale : les politiques climatiques de la France sont-elles suffisantes pour respecter les objectifs inscrits dans la loi ?
En novembre dernier, dans le cadre du recours de Grande-Synthe, soutenu par l’Affaire du Siècle, le Conseil d’État avait confirmé que la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici 2030 était un objectif contraignant. Maintenant, les magistrats doivent juger si la trajectoire prévue par la France est suffisante pour respecter cet objectif.
Pour renforcer le dossier de Grande-Synthe, l’Affaire du Siècle a déposé environ 150 pages d’arguments juridiques devant le Conseil d’État. Nous avons notamment démontré que “les mesures adoptées ou envisagées par l’État, notamment dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, ne permettront pas d’atteindre l’objectif [climatique]” de la France à l’horizon 2030, grâce à une étude réalisée par le cabinet d’expertise indépendant Carbone 4.
Le Conseil d’État a désormais toutes les clés en main pour décider d’ordonner à l’État de prendre des actions supplémentaires pour le climat : une avancée majeure et nécessaire face à l’urgence climatique !

Paris – La clé « d’étranglement », technique policière mise en cause dans l’affaire Chouviat, ce livreur mort en janvier 2020 après un contrôle, n’a toujours pas été remplacée un an après l’annonce de son abandon par Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur.
À Paris, la Conciergerie accueille le plasticien El Anatsui avec une installation propice à la méditation, intitulée « En quête de liberté ». L’artiste ghanéen, si connu en Afrique, a reçu carte blanche des monuments nationaux pour créer et présenter son œuvre dans le cadre de la Saison Africa 2020. L’exposition s’admire jusqu’ au 14 novembre 2021.
Port-au-Prince – Un référendum constitutionnel prévu le 27 juin en Haïti et largement contesté par l’opposition a été reporté sine die en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus, a annoncé lundi soir l’administration électorale haïtienne.
La complexe question du droit à la langue maternelle créole dans l’École haïtienne et de ses rapports avec l’acquisition précoce de la langue seconde, le français, préoccupe depuis plusieurs années nombre d’enseignants, de didacticiens, de linguistes et de spécialistes de l’élaboration du curriculum. Deux séquences historiques doivent être prises en compte dans la poursuite d’une réflexion sur cette problématique : d’une part la réforme Bernard de 1979 qui a introduit le créole, dans le système éducatif national, comme langue d’enseignement et langue enseignée ; d’autre part, la Constitution haïtienne de 1987 qui a consacré, en son article 5, la co-officialité du créole et du français, les deux langues de notre patrimoine linguistique historique. Il est attesté que la réforme Bernard de 1979, promue par les agences internationales de coopération et boycottée par les grands caïds de la dictature de Jean-Claude Duvalier, a posé les bases programmatiques et institué une vision de l’enseignement en langue maternelle créole juste en son principe. Issue de la loi du 18 septembre 1979, cette réforme est incontestablement la première conquête institutionnelle du créole dans le système éducatif national, mais peu ou mal implantée tant dans la capitale qu’en province, elle n’a pas su atteindre véritablement ses objectifs.
Une centaine de personnes se sont réunies ce mardi à Bamako, et un nombre équivalent à Paris, pour réclamer la libération du journaliste français Olivier Dubois, deux mois jour pour jour après son enlèvement au Mali par un groupe 
An lanmod a prézan, tout moun-an radiolè
A travers les thématiques du corps, de la sexualité, de la représentation de soi, de la maternité, des croyances, l’exposition interroge comment la question de l’intime chez la femme noire révèle des non-dits et manifeste son rapport au monde. Elle propose une réflexion où s’entremêlent les notions de mémoire, de famille, de spiritualité et d’imagination. Les créations présentées – peinture, poterie, photographie, vidéo, performance, broderie etc. – célèbrent l’énergie émancipatrice du « pouvoir de leurs mains ».
— ParYvon Joseph-Henri, président de l’A3C —
Dans son premier film, Ameen Nayfeh met en scène une famille séparée par le mur à la frontière israélo palestinienne… Ce film politique, sans didactisme, témoigne des douloureuses réalités locales et s’inscrit de façon puissante dans l’actualité. Zoom sur une des fictions les plus pertinentes et passionnantes du moment. 
Avec Charlotte Gainsbourg, Niels Schneider, Nathan Willcocks
Des centaines d’Haïtiens, contraints de fuir leur domicile à cause d’affrontements entre gangs dans un quartier de l’ouest de Port-au-Prince, ont reçu une première assistance humanitaire, a indiqué dimanche la protection civile haïtienne.
Londres – Le variant Delta du coronavirus, qui menace la levée des dernières restrictions au Royaume-Uni, se transmet 40% plus que le variant Alpha jusqu’alors dominant au Royaume-Uni, a indiqué dimanche le ministre britannique de la Santé Matt Hancock.
Seulement 34 % des rôles sont tenus par des actrices révèle une étude portant sur 3 770 films sortis entre 1985 et 2019.
Istres – Plus de 35 ans de carrière n’y font rien: Massilia Sound System a toujours « Sale caractère ». Un défaut – ou une qualité?- typiquement marseillais, affirme le trio, qui en a même fait le nom de son dernier album.
L’Union des Femmes de Martinique souhaite en ce 5 juin 2021 adresser un salut cordial et chaleureux à Madame George Tacite épouse Tarer pour sa longévité et son militantisme.
Avec Jinpa, Genden Phuntsok, Sonam Wangmo
Dorénavant, un fait est acquis, la Grande-Bretagne veut faire cavalier seul au regard de ce qu’elle considère comme ses meilleurs atouts : ses universités avec leurs pôles Recherches et Développement, cf. (laboratoire
Au moment où en son 60ème anniversaire le Service militaire adapté (SMA) croule sous les éloges, y compris de la part de ses anciens détracteurs, il est utile de rappeler que cette institution a subi à ses débuts le même opprobre que le BUMIDOM. Le SMA avait été accusé « d’armée d’occupation coloniale » et pendant plusieurs années, les activistes de l’époque qui se sont embourgeoisés depuis perturbaient chaque année le défilé du 14 juillet qui se déroulait sur le Font de mer. Ces manifestations prirent fin avec la mort d’une « marchande de pistaches », Mme Lacrampe, qui avait reçu à la tête un projectile destiné aux militaires. Cet épisode sonna donc la fin du cycle d’autant plus que, jour après jour et en divers points de l’île, le SMA procédait à l’ouverture de routes, la construction de ponts, l’édification de cités, etc… Autant de réalisations au cours desquelles les appelés du contingent acquirent une formation et une expérience professionnelles. Aujourd’hui le SMA est, de l’avis de tous, le fleuron en matière de formation des jeunes martiniquais.
Un proviseur est accusé d’agression sexuelle par une élève et aussitôt un comité de soutien constitué d’enseignant·es se crée pour le défendre.