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Bolsonaro dit avoir trois alternatives: la prison, la mort ou la victoire

Brasilia – Le président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré samedi qu’il avait trois alternatives pour son avenir proche: « Être emprisonné, mort ou victorieux », lors d’une rencontre avec des évangéliques au cours d’une visite à Goiania, dans le centre du pays.

« J’ai trois alternatives pour mon avenir: être emprisonné, être mort ou victorieux. Vous pouvez être sûr que la première alternative n’existe pas. Je fais ce qu’il faut et je ne dois rien à personne« , a déclaré le président, qui cherche à être réélu en 2022, selon des déclarations reproduites par la presse locale. 

Dans un contexte de tensions avec le pouvoir judiciaire, le président s’en est pris une nouvelle fois au Tribunal suprême fédéral (STF) et au Tribunal supérieur électoral (TSE), et a prévenu: « Aucun homme ici sur terre ne va m’intimider« . 

Jair Bolsonaro a subi un revers mercredi, lorsque le président du Sénat brésilien, Rodrigo Pacheco, a rejeté sa demande d’engager une procédure de destitution contre Alexandre de Moraes, l’un des onze juges du STF, et membre du TSE. 

Le différend a débuté il y a plusieurs mois, notamment en raison de la remise en cause par Bolsonaro de la légitimité du système de vote électronique brésilien, en place depuis 1996. 

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L’ADH rappelle son soutien indéfectible à la vaccination contre la Covid-19.

Paris, le 27/08/2021 – Une, deux, trois, puis quatre. C’est maintenant à une quatrième vague de l’épidémie que les hospitaliers font face depuis le début de l’été, avec une ampleur sans précédent dans les territoires ultramarins. Et l’expérience inscrite dans la durée, dans notre vécu quotidien, impose la réalité : toujours un engagement remarquable des hospitaliers, mais des équipes épuisées et des risques de pertes de chances quand des déprogrammations doivent être décidées parce que les capacités hospitalières sont dépassées, en médecine ou en réanimation, par des afflux de patients touchés par le virus.

Aussi, l’Association des Directrices et Directeurs d’Hôpital rappelle son soutien indéfectible à la vaccination contre la Covid-19.

Force est tout d’abord de souligner l’impact de la vaccination sur les hospitalisations. C’est un constat fait partout où la vaccination a été déployée massivement : les hospitalisations sont moins nombreuses et des décès sont évités. Sans l’engagement dans le déploiement de la couverture vaccinale, l’ampleur de la 4ème vague en France métropolitaine aurait été tout autre et aurait plongé l’Hôpital dans une nouvelle situation critique.

L’ADH aurait souhaité l’obligation vaccinale pour tous.

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Appel à la confiance, au respect et à la considération

Par Yvon Joseph-Henri, Président de l’association A3C

Vivre en communauté, ce qui forcément correspond à être citoyen d’un pays, implique qu’on le veuille ou non la conscience d’une solidarité à l’égard de tous.

S’en exonérer, comme le font les personnels en grève du SMTVDT le Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets consiste à se mettre à l’écart de cette société dont on réclame toujours plus d’avantages. Il est sans aucun doute d’autres moyens de faire pression sur les maires et les gestionnaires en titre du Centre de traitement et de valorisation des déchets que de fermer purement et simplement ce centre. Au lieu d’impacter l’ensemble de la population, pourquoi ne pas déposer les déchets chez ceux-là même qui refuseraient la discussion ?
Enfin, une fois de plus, nous nous retrouvons comme lors d’une époque récente sous une mandature amplement décriée, avec les mêmes édilités communales dans une situation où personne ne semble en mesure de prendre ses responsabilités et où finalement les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) céderont parce que ce n’est finalement pas leur argent qui financera les conséquences de la grève et le concordat final mais celui des consommateurs.

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UFM: « An nou vaksiné! »

Communiqué de presse, 27 août 2021

L’Union des Femmes de Martinique témoigne son soutien aux familles endeuillées par l’épidémie de COVID-19.

Nous voulons saluer tout le personnel de santé, majoritairement féminin, debout dans l’épreuve depuis mars 2020 ! Elles et ils mènent, courageusement et avec une détermination exemplaire, cette bataille contre les effets dévastateurs du virus dans des conditions bien difficiles pour sauver des vies.

Nous savons le rôle central des femmes dans les décisions de santé concernant la famille, et en particulier à propos de leurs enfants. Nous saluons le soutien qu’elles apportent en qualité d’aidantes familiales auprès des personnes âgées et des malades.

Les femmes sont très durement éprouvées par cette épidémie. En effet, aujourd’hui il est démontré non seulement l’impact sur leur propre santé mais aussi sur celle de leurs bébés à naître.

Le bilan de cette 4e vague est extrêmement lourd et tous les jours, nous avons connaissance de personnes qui dans un état de santé grave finissent par être emportées par la maladie.

Les polémiques, les controverses, voire les menaces et démonstrations d’agressivité, les hésitations et les doutes face à la vaccination, dans un contexte qui laisse libre cours aux spéculations les plus farfelues, aux raisonnements complotistes et aux fausses « bonnes nouvelles », ont créé une ambiance délétère et anxiogène, qui atteint toutes les composantes de notre société.

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L’Affaire Pavel Stein, Gérald Tenenbaum, éditions Cohen&Cohen

— Par Michèle Bigot —

« En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d’ancêtres », cette épigraphe d’André Breton ouvre le roman sur une énigme. Quelle révolte, qui est révolté et contre quoi? Mais il se pourrait que la révolte n’ait pas nécessairement besoin d’un objet, qu’elle soit un état de l’esprit. Voyons donc…

La matière du roman est matière fluide. Une femme écrit. Une femme parle. Choc de la première phrase: « Je déteste porter des collants lorsque j’ai mes règles ». D’emblée, le narrateur-auteur est invité à disparaître, au moins en tant qu’homme. Et Paula, puisque c’est elle qui agit, se lance dans un récit. Rétrospectif et personnel. La scène de l’écriture (qui ouvre et clôt le récit) intervient quelque vingt ans après la scène de l’histoire. Fluidité dans la temporalité (allers-retours de la mémoire) et fluidité dans l’identité. Est-ce la même Paula, la jeune journaliste un peu candide qui fait la rencontre de Pavel Stein pour l’interviewer, et la femme mûre qui mène son deuil par l’écriture?

C’est donc l’histoire d’une rencontre amoureuse. On se demande si Breton aurait apprécié!

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Ça passe par le robinet.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Au moment où le débat international sur le biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson, comme d’habitude en Martinique nous nous heurtons au refus de tenir compte de la littérature scientifique.

Malheureusement, ce sont toujours les mêmes, bardés de diplômes, payés grassement pour produire les bonnes informations à destination de nos décideurs qui viennent polluer les résultats. A l’heure de l’accès à expertise indépendante, les différents donneurs d’ordres refusent de trancher pour protéger la santé de la population, accepter la réalité ne se fait malheureusement que quand on aligne les cercueils en nombre impressionnant.

Cela fait des années qu’il est mis en évidence la présence de pesticides dans l’eau du robinet du consommateur, des analyses de l’ARS sont venues le confirmer suite à nos actions. Forts de ces résultats, nous avons rencontré le Président de l’Union du Groupement des Producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique, pour l’inviter à nous accompagner dans le retrait des pesticides dans la production de la banane.

Depuis, nos deux Îles ont au niveau mondial réduit de plus de 75 % l’usage de ces produits de synthèse chimique dans cette production, malheureusement nous avons échoué au niveau de nos différentes collectivités qui ont en charge la gestion de l’Eau.

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Covid 19: l’attitude suicidaire des martiniquais !

Par Pierre-Alex Marie-Anne
Le péril mortel encouru par la population de la Martinique du fait du Covid 19 et le risque d’effondrement de son économie qui en résulte, exigent que tous les responsables politiques, syndicaux religieux et associatifs fassent front, fassent peuple,autrement qu’en paroles ,pour combattre efficacement ce fléau épidémique. En l’état actuel des connaissances scientifiques,il n’y a pas trente-six solutions : seule la vaccination, associée au respect des gestes-barrières peut permettre d’en juguler les formes graves et espérer le retour ,dans un avenir plus ou moins proche, à un semblant de vie normale. Pour ne pas l’avoir compris et admis ,nous nous trouvons aujourd’hui confrontés à un nouveau re-confinement. C’est le prix amer à payer pour cet aveuglement collectif, entretenu par des dirigeants politiques plus soucieux de satisfaire leur clientèle électorale en quête d’identité qu’à assurer la protection sanitaire de leurs concitoyens ; d’où cette invraissemblable motion “nègre- blanc”de la Collectivité Territoriale de Martinique, privilégiant à demi-mot le recours à la médecine traditionnelle ,à base d’ herbes médicinales et d’huiles essentielles pouvant être tirées de la pharmacopée créole ,sur la vaccination à grande échelle, préconisée par les autorités sanitaires et le monde scientifique, pour endiguer efficacement l’ épidémie virale du Covid 19 ( il ne s’agit certes pas de nier les vertus préventives ou curatives de nos rimèd-razié mais bien de reconnaître qu’ils ne peuvent intervenir éventuellement qu’en complément du vaccin ,qui reste la seule arme décisive contre le coronavirus) ;cette erreur stratégique majeure est à l’origine du tournant catastrophique pris par l’épidémie dans notre territoire ; le variant anglais, dit Alpha , était encore très largement majoritaire au début ; il fallait en profiter pour mobiliser la population afin qu’elle se fasse massivement vaccinée ,avant l’arrivée du variant Delta beauoup plus contagieux et dangeureux .Il

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Tranquillité publique : un maire peut-il tout interdire ?

L’arrêté d’un maire portant sur un « code de la tranquillité publique » ne peut se fonder sur l’ordre public pour prohiber certains bruits de comportements découlant de regroupements de personnes, sans préciser la durée ou encore l’intensité de tels comportements. C’est ce qu’a rappelé le Conseil d’État.

Le maire de la ville de Saint-Étienne avait en 2015 pris un arrêté interdisant « toute occupation abusive et prolongée des rues et autres dépendances ».

Cet arrêté prohibait le regroupement de plus de deux chiens dans les rues de la ville ou bien encore à un groupe de plus de trois personnes, d’émettre des bruits de conversation et de musique qui seraient audibles par les passants.

Bien que la commune invoque un accroissement de la délinquance pour justifier la prise d’un tel arrêté, le Conseil d’État n’est pas de cet avis. Il annule les dispositions litigieuses car de telles interdictions contreviendraient à la liberté d’aller et venir. De telles mesures sont disproportionnées, dès lors qu’elles sont prises « pour une durée de trois mois, sans aucune limitation de plage horaire […] dans un vaste périmètre géographique ».

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Passe sanitaire : quelles sanctions si je ne respecte pas sa présentation ou son contrôle ?

Face aux risques élevés de rebond de l’épidémie de Covid-19 liés au variant Delta, le passe sanitaire est désormais exigé dans de nombreux lieux accueillant du public. Quels sont les risques à ne pas le présenter lors d’un contrôle ou bien à utiliser un passe qui n’est pas le sien ? À combien s’élèvent le montant des amendes ?  Service-Public.fr vous rappelle les différentes sanctions encourues en cas de non-respect des règles.

Différentes sanctions sont prévues :

  • Ne pas présenter son passe peut entraîner une amende d’au minimum 135 €. Si une 2e infraction est constatée dans un délai de 15 jours, l’amende peut atteindre jusqu’à 1 500 €. Si cela se produit plus de 3 fois en 30 jours, les sanctions sont de 6 mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende.
  • Utiliser le passe d’un tiers ou proposer l’utilisation frauduleuse est puni d’une amende de 750 €, forfaitisée à 135 € si elle est réglée rapidement. En cas de présentation d’un nouveau passe sanitaire qui n’est pas le sien dans les 15 jours suivant la 1re verbalisation, le montant atteint 1 500 €.

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La HAS recommande une 3e dose pour les plus de 65 ans et les personnes fragiles

Dans le but de renforcer la protection vaccinale face à la recrudescence du virus Covid-19 et de ses variants, le ministère de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) pour préciser les personnes éligibles à une dose de rappel de vaccin. Dans son avis rendu le mardi 24 août 2021, la HAS préconise, à partir de la mi-septembre 2021, l’injection d’une 3e dose aux plus de 65 ans et aux personnes avec des comorbidités. Cette dose devra être injectée après un délai d’au moins 6 mois suivant la primovaccination complète. Le détail de ces recommandations avec Service-Public.fr.

La Haute Autorité de santé préconise l’injection d’une 3e dose aux publics suivants :

Selon l’avis de la HAS, les deux vaccins à ARNm, Pfizer et Moderna, étant d’une grande efficacité contre les formes graves de Covid-19, y compris celles liées au variant Delta, il n’y a pas lieu de recommander un vaccin plutôt que l’autre pour la 3e dose.

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Assurance scolaire : est-ce obligatoire ?

À la rentrée, une attestation d’assurance scolaire vous est demandée par l’école, le collège ou le lycée de votre enfant. Est-il utile de souscrire une telle assurance ? Est-elle indispensable ou même obligatoire ? Que couvre-t-elle exactement ? Service-public.fr vous répond.

L’assurance est facultative pour toutes les activités scolaires obligatoires, c’est-à-dire celles inscrites dans l’emploi du temps de l’élève. Exemple : une sortie à la piscine ou au gymnase.

En revanche, elle est obligatoire si votre enfant :

  • participe à des activités facultatives organisées par l’établissement : visite d’un musée, séjour linguistique, classes de découverte…
  • fréquente la cantine ;
  • participe aux activités organisées par les communes après le temps scolaire (études surveillées, activités culturelles ou sportives).

L’assurance scolaire couvre à la fois les dommages dont l’enfant serait l’auteur (responsabilité civile) et ceux qu’il pourrait subir (assurance individuelle-accidents corporels).

Pour connaître plus précisément quelles sont les garanties couvertes et comment souscrire à une assurance scolaire, consultez notre fiche À quoi sert l’assurance scolaire ?

Et aussi

Pour en savoir plus

Publié le 25 août 2021 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

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Appel à écriture théâtrale 2021

Après une première édition en 2019, Textes En Paroles lance son deuxième appel à écriture théâtrale portant spécifiquement sur des textes destinés au jeune public.

Basée en Guadeloupe, l’association Textes En Paroles s’est donné pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques.

Dans le cadre de l’appel à écriture théâtrale jeunesse 2021, nous recherchons : 

  • Des textes dramatiques inédits ;
  • En version intégrale ;
  • En français et/ou en créole ;
  • En lien avec la Caraïbe (origine, résidence des auteur(e)s ou thématique) ;
  • Spécifiquement destinés au jeune public (niveau collège ou lycée) ;
  • et qui n’auront pas fait l’objet d’une création scénique au 31 janvier 2022.

Clôture de l’appel à écriture : le 15 novembre 2021.

En janvier 2022, le Comité de Lecture Jeune Public de Textes En Paroles désignera un maximum de 5 textes lauréats. Parmi les textes sélectionnés, un jury ad hoc constitué d’élèves de sections théâtre en lycées ou à l’université distinguera le “Prix Textes En Paroles” du meilleur texte dramatique pour la jeunesse 2022.

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Confinement : La crise s’installe-elle durablement aux marges de notre société de consommation ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

A l’instar de la Martinique, la Guadeloupe va connaître un prolongement du couvre-feu et du confinement pour trois semaines, et la rentrée scolaire est repoussée au 13 septembre 2021 . C’est maintenant acté que les grands perdants seront une fois de plus les entreprises touristiques et commerciales fermées, mais également les agriculteurs et les pêcheurs. Désormais, l’asphyxie financière guette les entreprises martiniquaises et guadeloupéennes. Il est étrange que la gravité de la situation n’interpelle pas davantage les hommes politiques et nos élites économiques et sociales. Au risque d’une belle gueule de bois post « Covid-19 « , la Martinique et la Guadeloupe risquent de rester longtemps bloquées dans cette pesante apesanteur où rien de décisif ne se décide au niveau de la réflexion sur l’indispensable émergence d’un nouveau modèle économique et social . En fait, les économistes ne comprennent pas ce climat de légèreté, d’apesanteur, face à une réalité qui exigerait des décisions bien plus audacieuses, d’imagination. C’est comme si les responsables politiques pensaient que, comme à chaque fois, un peu de déficits publics et de contrats aidés vont suffire et que tout va rentrer dans l’ordre.

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Lettre ouverte au Conseil de l’ordre des médecins de Martinique par l’!!association Ecoogique P.U.M.A.

Monsieur le Président du Conseil de l’Ordre des Médecins de la Martinique,

Messieurs les Conseillers ordinaux,

Docteurs,

Dans votre lettre ouverte du 19 août 2021 au Directeur régional de Martinique la 1ère, vous regrettez que la chaîne de télévision ait, deux jours plus tôt, organisé un débat contradictoire entre médecins ayant des convictions radicalement opposées à propos du traitement et de la vaccination anti-covid.

Vous ajoutez notamment qu’il aurait été préférable que l’Ordre des médecins fût préalablement informé de la teneur de l’émission et indiquez que celui qui s’écarte des données acquises et confirmées de la science s’expose à des sanctions disciplinaires, en vertu du code de déontologie médicale.

En ma qualité de Président de l’association écologique P.U.M.A., je me félicite au contraire de l’organisation de ce débat qui était absolument indispensable à l’information du public et salue le professionnalisme de Martinique la 1ère.

Votre courrier est irrespectueux de la liberté de communication audiovisuelle dont bénéficie toute chaîne de télévision régulièrement autorisée sur le territoire de la République.

De même, il ignore la liberté d’expression dont jouissent les Médecins à l’égal de n’importe quel citoyen.

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Communication du Comité Citoyen de Transparence

Fort-de-France, le mardi 24 août 2021

Le Comité Citoyen de Transparence s’est réuni pour la première fois, le 9 août au CHU où il a rencontré les principaux responsables et visité les services de soins intensifs et de réanimation. Le 9 août il y avait : 55 patients en réanimation (dont 10 en zone militaire) et 18 patients en soins intermédiaires.

Aujourd’hui 24 août, il y a 106 patients en réanimation (dont 20 en zone militaire).

Le comité a constaté : que tous les lits étaient occupés, l’importance des équipements et l’engagement des soignants.

Le jeudi 19 août le comité a été reçu par l’Agence régionale de santé (ARS). La délégation de l’ARS était composée de 5 personnes en présentiel, dont le Directeur général, et 2 en audioconférence. La réunion a duré 2 heures.

– Question du Comité Citoyen de Transparence (CCT) : Quelle est la position de l’ARS sur l’Ivermectine et s’est-elle opposée à sa délivrance ?

– Réponse de l’ARS : Il y a des recherches sur l’Ivermectine mais les données actuelles des publications scientifiques n’ont pas démontré son action curative contre la Covid.

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Philippe Pierre-Charles : « Le caractère colonial de la gestion de la pandémie en Martinique a accentué la défiance de la population »

Fort-de-France (Martinique).– Dans une Martinique frappée par une quatrième vague de Covid-19 particulièrement meurtrière, la campagne de vaccination peine à décoller. 25,4 % de la population a reçu au moins une dose, dont près de 20 % avec un schéma vaccinal complet. Des taux encore faibles, qui placent l’île parmi les territoires français les moins vaccinés, avec la Guadeloupe et la Guyane. 

Les Ehpad comptent 48,6 % de primo-injectés parmi les résidents. Et 44,2 % avec un schéma vaccinal complet. Pour ce qui est des professionnels de santé qui y travaillent, la couverture vaccinale une dose et celle en schéma complet sont respectivement de 30,9 % et 21,6 %. 

Le chlordécone, pesticide nocif pour l’humain, utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies martiniquaises et guadeloupéennes pour lutter contre les charançons, a contaminé 92 % de la population. Les deux îles détiennent le record mondial de cancers de la prostate par habitant. Plusieurs études établissent le lien entre l’exposition au chlordécone et le cancer.

Un scandale d’État qui, au-delà d’empoisonner la grande majorité des habitantes et habitants des deux îles antillaises, a accentué la défiance envers Paris, particulièrement palpable ces derniers temps.

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Guadeloupe : vers un report de la rentrée scolaire ?

En Guadeloupe, les collectivités locales demandent un report de la rentrée scolaire, en raison de la situation sanitaire actuelle.

Un report de la rentrée scolaire. » Plusieurs collectivités locales présentes en Guadeloupe en ont fait la demande, samedi 21 août, en raison du fort impact provoqué, sur l’archipel, par le Covid-19. Les élus à l’origine de cette requête sont les présidents des conseils régional et départemental de Guadeloupe et de l’association des maires de Guadeloupe. Dans un communiqué, tous « réaffirment leur attachement au retour des enfants » en milieu scolaire. Toutefois, ils jugent que la « rentrée doit s’effectuer dans des conditions permettant de préserver la santé et la sécurité de tous ».

Les élus, pour que leur demande aboutisse, ont évoqué « la gravité de la situation sanitaire actuelle ».

« Trop c’est trop »

Le président du conseil régional, Ary Chalus, du conseil départemental, Guy Losbar, et le président de l’association des maires, Jocelyn Sapotille, après « consultation de plusieurs acteurs de leurs communautés scolaires respectives », ont décidé « que le contexte sanitaire actuel ne permettait pas la tenue de la rentrée scolaire aux dates initialement envisagées par les services de l’État », c’est-à-dire la première semaine de septembre, écrivent-ils dans le communiqué.

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Les ressorts occultés de la peur qui grandit au sein de la société Antillaise ?

— Jean-Marie Nol, économiste —
La crise du Covid n’est pas anodine, car elle va marquer les esprits et imprimer la peur dans les têtes, et pour cause, elle n’est pas quelque chose qui s’oubliera vite . Et comme le dit un proverbe persan :  » Ouvrons les yeux, de peur qu’on ne ( nous ) les ouvre « …. Ainsi, l’onde de choc de la COVID-19 a engendré une crise humaine planétaire à nulle autre pareille à savoir une crise sanitaire mondiale qui, en plus d’un bilan humain extrêmement lourd de plusieurs millions de décès ( 4 401 486 morts dans le monde dont 113.165 morts en France au 20 août 2021) est à l’origine de la pire récession économique mondiale depuis la Seconde Guerre . L’année 2021 sera ainsi marquée par une contraction de l’économie mondiale et des revenus par habitant, ce qui fera basculer environ 150 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté , selon les différents scénarios élaborés par la Banque mondiale . L’espoir d’une ère nouvelle n’est plus, car entre la peur du virus et la crainte de l’effondrement de l’économie, le monde, où la peur de la crise sanitaire et économique se répand comme une traînée de poudre, retient son souffle.

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Joséphine Baker entrera au Panthéon le 30 novembre

L’artiste franco-américaine Joséphine Baker (1906-1975), figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, sera panthéonisée le 30 novembre, selon une information de l’édition dominicale du Parisien citant le président Emmanuel Macron.

La célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue franco-américaine, Joséphine Baker, va entrer au Panthéon. Le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé de panthéoniser cette artiste, militante de la liberté et de l’égalité, a appris, samedi 21 août, franceinfo, confirmant une information du Parisien. Joséphine Baker deviendra ainsi la première femme noire à reposer dans ce temple républicain, installé dans le 5ème arrondissement de Paris.

L’artiste franco-américaine Joséphine Baker (1906-1975), figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, sera panthéonisée le 30 novembre, selon une information de l’édition dominicale du Parisien citant le président Emmanuel Macron.

Première star internationale noire

Le dossier en faveur de l’interprète de la célèbre chanson « J’ai deux amours » avait été examiné une première fois fin juin par l’Elysée, selon Le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, avait rassemblé 38 000 signatures. 

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Le CHU de Guadeloupe bat le rappel de tout son personnel

Pointe-à-Pitre – Le directeur général du CHU de Guadeloupe a rappelé « tous les personnels du CHU », qui « doivent regagner leur poste sans délai », alors que la « situation épidémique et ses impacts sur le tissu hospitalier ne cesse de se dégrader ».

« Toutes les « activités programmées » sont mises à l’arrêt, « seules les chirurgies non reportables peuvent se poursuivre », indique la note interne datée du 18 août du directeur général du CHU, Gérard Cotellon.  

Selon un communiqué du préfet de la Région Guadeloupe, « la situation reste extrêmement préoccupante avec 4.180 nouveaux cas cumulés en 4 jours » et « le rythme de 1.000 contaminations par jour est maintenu » avec un taux de positivité « à 22,3%« . 

Depuis lundi, « 60 décès supplémentaires sont à déplorer« , ajoute le communiqué qui précise que « tous n’étaient pas vaccinés » et que « le plus jeune avait 48 ans« . 

Les services funèbres de l’île sont surchargés, selon les médias locaux. « A cause de la saturation liée au Covid mais aussi aux autres causes comme les accidents de la route par exemple, nous sommes en limites de place« , témoigne Tania Foucan, médecin légiste du CHU de Guadeloupe. 

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Le patron des gendarmes de Nouvelle-Calédonie, condamné pour violences conjugale, relevé de ses fonctions

— Communiqué du Collectif Femmes en Colère —

Le Collectif Femmes en Colère appelle l’ensemble de la population à manifester son refus de voir un auteur de violences conjugales condamné par la Justice en France promu à la tête de la Gendarmerie en Nouvelle-Calédonie.

Lettre à l’auteur de violences.

Monsieur nous vous demandons de démissionner de votre fonction de Gendarme. Vous avez été condamné pour des faits de violences envers votre épouse. Sachez que la Nouvelle-Calédonie est actuellement en proie à ce fléau. Elle caracole en tête des pays français outre-mer et même se situe devant la France. De grâce ne venez pas augmenter ce chiffre accablant.

Comme vous le savez l’institution qui vous emploie est la première étape d’un long processus juridique que les femmes doivent suivre pour dénoncer les violences qu’elles subissent. Sur la base de nombreux témoignages, nous avons relevé que les femmes dans la détresse ne sont pas toujours les bienvenues dans vos locaux. Nous avons à plusieurs reprises demandé à l’Etat de former les gendarmes pour être plus « accueillants » et performants dorénavant dans l’accueil de ces victimes.

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«Entendre battre le cœur»

Le grand vent sahélien

Le réputé critique littéraire du journal montréalais Le Devoir, Hugues Corriveau, publie ce 14 août 2021 un remarquable compte-rendu de lecture de «Simoun», huitième livre de poésie de Robert Berrouët-Oriol (Éditions Triptyque, Montréal, mai 2021). Ce compte rendu porte le titre évocateur de «Le grand vent sahélien» et fait partie d’un grand ensemble dont le titre général est «Entendre battre le cœur». En voici le texte intégral, que j’ai grand plaisir à partager avec vous:

Le grand vent sahélien

«Dans un tout autre champ d’écriture, Robert Berrouët-Oriol nous propose encore sa haute parole, son langage ultrachâtié qui obombre une simplicité parfois plus souhaitable. Ainsi, dès le premier poème, nous faut-il saisir cette parole « fleurant fastes festivités / et ritournelle d’apnée.» Convenons que ce n’est pas peu. Tournons la page de Simoun­ et nous serons immédiatement confrontés « au surjet primipare des alvéoles / liant d’anabase pour l’hommage persien ». Vraiment, on se sent immédiatement un peu décalé, renvoyé à quelque obscur complexe devant un tel étalage de ce savantissime vocabulaire. Mais qu’y a-t-il donc qui nous sollicite tant chez ce poète, que recèle donc cette parole poétique méticuleuse, pleine d’embûches et d’entourloupes ?

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Wa pié-mango

Espésial dédikas ba Joziàn Jolet

— Par Daniel M. Berté —

Sété antan sézon mango
Lé pié-mango pran désizion
Pou chwazi an chef pami-yo
Tjidonk di fè an éleksion

Pou sa respekté la koutim
Chaken de vou dira son nom
Epi tjek mo ka fè la rim
I fodra vanté son bouyon

Zéfirin di ki i divin
Térébantin, parfun pou tout narin
Farin di man ni lachèw fin
Tin, mwen sé niché babin

Mouslin, man dous kon chabin
Mousach, lapo mwen san tach
Alawoz, jé bel fidji woz
Vatab, man pli dézirab

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Pour Patrick Chamoiseau, la Martinique est un « état poétique dans la langue »

Par Gladys Marivat —

L’auteur de « Texaco » forge son style dans l’univers créole

Avant d’être la source de l’œuvre de Patrick Chamoiseau, la Martinique lui cloua d’abord le bec.

Dans sa trilogie (Gallimard, 1993-2005), l’écrivain, né en 1953 à Fort-de-France, raconte comment il est devenu muet en découvrant qu’on ne parlait pas créole, mais français, à l’école de cette ancienne colonie devenue département français en 1946. Les cheveux gominés, la peau noire et les « r » bien raclés, « le Maître » manque de défaillir à chaque intervention d’un élève. Tout le scandalise : le prénom (Gros-Lombric ? ), « C’est ainsi, je présume,que l’on vous appelle à la maison et dans les bois avoisinant votre case ? »l’accent, la langue, les expressions imagées ( ). « C’est un volêr-dê-poule, mêssié… – Vo… leurr, pas volêr ! »

Le jeune Patrick se replie sur lui-même. Les « Répondeurs » – ce cercle d’auditeurs avec lequel le conteur créole maintient constamment une interaction langagière, et qui accompagne au début le petit écolier dans sa classe – se taisent à leur tour.

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Aux Antilles, les soignants acculés à faire le tri

Dans un contexte d’extrême tension, de nombreux malades du Covid-19 attendent une place en réanimation

— Par Jean-Michel Hauteville(Fort-de-France (Martinique), correspondance) et Quentin Peschard —

Malgré l’heure matinale, Cyrille Chabartier a les traits tirés dans son bureau du service réanimation polyvalente à l’hôpital de Pierre-Zobda-Quitman, à Fort-de-France. Ce jeudi 19 août, ce médecin anesthésiste-réanimateur vient de terminer une garde dans ce service qu’il dirige au sein du site principal du centre hospitalier universitaire (CHU) de Martinique. Vingt-quatre heures à tenter de sauver 55 patients, tous atteints de formes graves du Covid-19. Pour nombre d’entre eux, malgré les efforts de l’équipe soignante, l’issue est fatale. « Il y a beaucoup de décès. On a encore eu cette nuit le décès d’un jeune homme de 31 ans. Mort du Covid, constate le docteur Chabartier avec résignation. Il avait un certain surpoids, mais on a aussi des gens qui sont atteints de formes très graves, sans présenter aucun facteur de risque. »

Voilà déjà six semaines que la Martinique est confrontée à une vague sans précédent de la pandémie due au SARS-CoV-2. Lors de son allocution télévisée du 12 juillet, le président Emmanuel Macron avait décrété l’état d’urgence sanitaire sur cette île des Antilles et imposé un premier couvre-feu.

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