Du mardi 14 mai au samedi 25 mai 2024

Un peu d’histoire
Le Festival de Cannes, incarnation du glamour et de la grandeur cinématographique, s’érige aujourd’hui en un événement culturel d’une importance mondiale incontestable. Sa réputation s’enracine dans une histoire riche, débutant officiellement en 1946, mais dont les prémices remontent à huit ans plus tôt.
En 1938, la Mostra de Venise, première compétition internationale dédiée au cinéma, subit les pressions politiques de l’Allemagne nazie, conduisant à une controverse majeure dans l’attribution des récompenses. Cet épisode déclenche le désir de créer un événement cinématographique libre de toute ingérence politique.
Philippe Erlanger, alors membre du jury français à la Mostra de Venise, envisage dès son retour en France l’organisation d’un festival cinématographique indépendant. Soutenu par des personnalités politiques françaises telles que Jean Zay et Albert Sarraut, le projet prend forme rapidement.
En mai 1939, Cannes est choisie comme ville hôte du festival, succédant à Biarritz, dans un contexte de rivalité avec Venise et d’aspiration à une aura hollywoodienne. Cependant, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale anéantit les espoirs d’une première édition réussie.

Introduction
Par David Schickele
Avec Makita Sports, Wan Marui
— Par Hélène Lemoine —
Le Dr. Serge Châlons, pédiatre émérite et humaniste engagé, s’est éteint à l’âge de 71 ans. Sa vie dévouée à soigner les enfants de la Caraïbe, en particulier ceux d’Haïti, a laissé une empreinte indélébile dans la région. Son engagement sans faille contre les injustices, son refus tenace de toutes les oppressions et son sens aigu de la solidarité ont marqué ceux qui l’ont connu et aimé.
Dans les méandres tumultueux de l’histoire récente du Mémorial ACTe, chaque épisode semble révéler une nouvelle facette des dysfonctionnements qui ont sapé les fondations de cet édifice culturel. Depuis son inauguration en grande pompe en 2015, avec la présence du président Hollande et d’éminents dignitaires de la Caraïbe, le musée a oscillé entre espoirs et désillusions, laissant entrevoir une vision ambitieuse de réconciliation et de transmission de mémoire qui, hélas, peine à se concrétiser.
Dans le monde de la justice, il était une figure qui évoquait à elle seule l’indépendance et le courage. Renaud Van Ruymbeke, ancien juge d’instruction, s’est éteint à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui un héritage de détermination et d’intégrité. Sa disparition a suscité une onde de tristesse dans les cercles judiciaires et au-delà.
— Par Patricia Lollia, artiste peintre —
— Par Sabrina Solar —
— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —
— Par Sabrina Solar —
— Communiqué —
Préface de Jean-Louis Pierre
— Par Michèle Bigot —
Fraîchement paru aux éditions Autrement, un long plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Sœurs Nardal ( antiracisme, féminisme, élaboration d’une conscience noire…), écrit par la journaliste Léa Mormin-Chauvac dont on a pu récemment voir le documentaire qui leur est consacré (en collaboration avec MC Gambart) sur France Télévisions.
— Par Jean Samblé —
À l’approche des élections européennes prévues du 6 au 9 juin, la question de l’intégrité émerge comme un enjeu central dans la campagne. Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise (LFI), a suscité une vive controverse en attaquant ses principaux adversaires, y compris de gauche, sur le terrain de la probité.
— Par Hélène Lemoine —
Dans l’affaire des marchés publics du TCSP dont le jugement est prévu le 4 juillet 2024, le procureur de la République a requis des amendes et des mesures d’inéligibilité à l’encontre de la plupart des contrevenants concernés, élus ou personnels administratifs. Pour l’heure, restons aux mesures d’inéligibilité des élus et à leurs conséquences. S’agissant d’un maire, la sanction d’inéligibilité n’a aucune conséquence pour les autres conseillers municipaux. Tel n’est pas le cas lorsque cette mesure concerne le président du conseil exécutif qui a un statut unique dans le droit français.
Avant l’extinction…
A l’origine du projet de TCSP il y a un double constat : 3/4 des déplacements se font par la route au moyen de véhicules particuliers, dont le parc ne cesse de grandir, et ceux-ci concernent pour l’essentiel le trajet domicile-travail, plus précisément entre les communes de résidence et l‘agglomération centrale de Fort-de France. Le réseau routier supportant ce trafic est à ce jour saturé (plus de 140 000 véhicules par jour, dans les deux sens, sur l’autoroute A1!) d’où de fréquents embouteillages entraînant une déperdition considérable de temps et d’argent,évaluée en 2014 à 40M€ par an pour les acteurs économiques en particulier et plus généralement l’ensemble de la population. Côté réalisation, une première réponse a été apportée à cette problématique avec la création des lignes A et B du TCSP reliant Fort-de-France et le Lamentin, ce qui a permis d’améliorer le trafic sur l’autoroute. La question qui se pose désormais est celle de la continuation ou non de l’opération, en clair du caractère judicieux ou non des extensions envisagées vers le Nord-Est ( Robert ) et ouest (Schoelcher) et le Sud (Rivière-Salée ou Sainte-Luce).
En évoquant ces jours derniers, l’idée de faire passer le nombre actuel de 3 jours de carence (à savoir les 3 premiers jours où les salarié/es du privé ne perçoivent pas d’indemnités en arrêt maladie) à 5 jours minimum, ce sont toujours les mêmes qui sont dans le collimateur de Macron et Cie.
Avec Alexandra Lamy, Félix Moati, Sofian Khammes