« Bushman », drame de David Schickele

Mardi 14 mai à 14h à Madiana | Jeudi 23 mai à Tropiques-Atrium
Par David Schickele
Avec Paul Eyam Nzie Okpokam, Elaine Featherstone, Jack Nance
Synopsis :
Tout public😀 
En 1968, Martin Luther King est assassiné et la guerre du Biafra entraîne une terrible famine. Gabriel a fui le Nigéria et vit à San Francisco, au contact de la communauté afro-américaine comme des milieux bohèmes blancs. Dans ces États-Unis très agités des sixties, sa vie d’exil est jalonnée de rencontres, d’escapades et d’errances, mais il reste habité de souvenirs et de la nostalgie du village de son enfance. Bientôt, son visa arrive à expiration…

La presse en parle :
Paris Match par Yannick Vely
Noir et blanc somptueux, propos politique d’une rare puissance sur les États-Unis mais aussi sur l’Afrique : ce film sur un immigré nigérian dans la Californie des Sixties surprend par sa modernité de ton entre ironie mordante et violence sociale.

Cahiers du Cinéma par Alice Leroy
Bushman doit beaucoup à l’interprétation de Paul Eyam Nzie Okpokam, qui déroute la chronique attendue des errances de la contre-culture vers une réflexion plus profonde sur la solitude de l’exil, l’engagement et la communauté.

Culturopoing.com par La Rédaction
Représentatif de ce vent de modernité qui souffle sur le cinéma états-unien de la fin des années soixante par son montage affranchi des conventions classiques et sa liberté de ton, Bushman accroît encore davantage l’importance de ce moment cinématographique qui n’a pas livré tous ses secrets. Il ne s’agit pas là, loin s’en faut, du seul mérite de cette œuvre à découvrir.

L’Humanité par Vincent Ostria
Exhumation d’un « incunable » précieux pour sa modernité, Bushman, film inédit de 1971, dû à un cinéaste américain inconnu, David Schickele. Celui-ci met en scène les déambulations d’un jeune Nigérian à San Francisco avec une verve et un sens du réel rares à l’époque.

L’Obs par Nicolas Schaller
A la croisée du cinéma-vérité et des fictions contre-culturelles, filmé dans un noir et blanc somptueux, ce témoignage d’époque est une merveilleuse curiosité aux échos très actuels.

Le Monde par Clarisse Fabre
David Schickele signe un portrait libre et fulgurant d’un jeune intellectuel noir confronté au racisme ordinaire aux Etats-Unis, dans les années 1960.

Le Point par La Rédaction
Le tournage de ce bijou en noir et blanc entre cinéma direct et road fiction sera interrompu par l’expulsion de son acteur principal, Paul Okpokam, dont la vie a nourri cet inédit à, vraiment, ne pas manquer.

Les Fiches du Cinéma par Guillaume Ange
Trouvant le chemin des salles plus de cinquante ans après sa réalisation, Bushman bouscule par sa dimension politique et son inventivité formelle, en même temps qu’il interroge la notion de frontière, tant dans son propos que dans sa mise en scène.

Les Inrockuptibles par Thierry Jousse
Donnant l’illusion du direct, Bushman est un conte moderne, âpre et très politique, qui met en lumière, sans aucun pathos, la souffrance de l’exil et l’illusion de l’intégration.

Transfuge par M.G.
A ne rater sous aucun prétexter.

Télérama par Anne Dessuant
À découvrir, un film-vérité de David Schickele sur les affres d’un Nigérian exilé dans la Californie raciste des années 1960. Aux images au noir et blanc magnifique.