89 search results for "parentalité"

La monoparentalité en Martinique : entre réalités sociales et solutions envisagées

— Par Madinin’Art —

La Martinique est confrontée à un défi sociétal majeur : la monoparentalité. Plus de la moitié des ménages familiaux avec enfant sont dirigés par un seul parent, principalement des mères. La naissance d’un enfant hors cohabitation conjugale est souvent le catalyseur de l’isolement parental, suscitant des interrogations sur les spécificités des formes familiales antillaises. Cet article explore les enjeux liés à la monoparentalité en Martinique, à l’occasion des initiatives envisagées par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) pour accompagner ces familles.

La monoparentalité en chiffres

Selon les données disponibles, la monoparentalité touche 41,1% des familles martiniquaises, un chiffre significatif qui expose les réalités complexes auxquelles sont confrontées ces familles. Dans la plupart des cas,   ce sont les mères qui assument la responsabilité principale, soulignant une dynamique sociale spécifique. Des femmes dans 97% des cas en Martinique…  et donc des hommes dans 3% des situations.

Lire les articles consacrés à la monoparentalité sur Madinin’Art

Défis et risques éducatifs

Le phénomène de monoparentalité est identifié comme un facteur de risques éducatifs, avec des implications profondes sur le bien-être émotionnel et le quotidien des familles concernées.

→   Lire Plus

Évolution des modèles familiaux : La coparentalité, un nouveau paradigme

Mardi 28  novembre, de 17h à 18h30 : Rencontre autour de la co-parentalité. Bibliothèque municipale de Ducos

—Par Madinin’Art —

Les structures familiales traditionnelles évoluent à mesure que la société s’adapte à de nouvelles réalités. L’une de ces évolutions majeures est la montée de la coparentalité, un concept qui redéfinit la parentalité au-delà des schémas familiaux classiques. Examinons de plus près cette tendance sociétale.

La coparentalité : Un concept en pleine évolution

Apparue au XIXe siècle, la famille nucléaire, composée du père, de la mère et des enfants, a longtemps été le schéma dominant. Cependant, de nos jours, ce modèle est remis en question pour inclure les familles monoparentales, recomposées, et même homoparentales. Les termes évoluent pour refléter cette diversité, distinguant le parent biologique, le parent légal, la mère porteuse, le beau-parent, et désormais le parent social, introduit par le concept de coparentalité.

Étymologiquement, la coparentalité implique le partage des droits et des responsabilités des parents naturels, en particulier lorsqu’ils se séparent ou divorcent.

→   Lire Plus

Outre-mer : Des préconisations du Sénat pour un meilleur accompagnement à la parentalité

Reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales

Les quatre sénateurs appellent à adapter les politiques de soutien à la parentalité aux défis et réalités des outre-mer

« Le soutien à la parentalité outre-mer ne saurait être le parent pauvre des politiques familiales. » C’est tout l’objet d’un rapport sénatorial dévoilé mardi pour un meilleur accompagnement à la parentalité dans les outre-mer.

Les élus, Annick Billon et Elsa Schalck, rapporteures de la délégation aux droits des femmes, Stéphane Artano et Victoire Jasmin, rapporteurs de la délégation aux outre-mer, préconisent de faire de la prévention auprès des collégiens et des lycées, de reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales et mieux accompagner les jeunes familles.

« Il faut reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales » en les associant davantage « aux dispositifs de soutien à la parentalité », car la « stratégie de survie économique en lien avec le versement des prestations familiales » peut avoir des « conséquences financières et éducatives », a indiqué l’une des rapporteures, Elsa Schalck, sénatrice LR du Bas-Rhin, lors d’une conférence de presse.

→   Lire Plus

«Où sont les pères ? Genre et parentalité en Martinique»

Mercredi 3 mai 2023 à 18h Mairie de Fort-de-France

L’Observatoire territorial des violences envers les femmes – Martinique a le plaisir de vous convier le mercredi 3 mai 2023, à 18h, au 6ème étage de la Mairie de Fort-de-France, à sa conférence «Où sont les pères ? Genre et parentalité en Martinique», présentée par Nadine Lefaucheur.

L’entrée est gratuite, ouverte à tous et sans réservation.

Nadine Lefaucheur est sociologue (CNRS/université des Antilles), co-auteur de La fabrication des mâles (Seuil, 1975), a participé à l’Histoire des femmes (tome V, Plon, 1992) et au programme de la mission recherche du ministère de l’Emploi et de la Solidarité « Comparer les systèmes de protection sociale en Europe » (1995-1997). Ses travaux ont d’abord porté sur les situations familiales « déviantes » (filles-mères, mères célibataires, familles monoparentales), sur l’histoire des théories scientifiques et des politiques adoptées à leur égard, puis sur les questions liées au genre, aux violences interpersonnelles et aux configurations familiales aux Antilles. Ainsi, coresponsable de l’enquête ENVEF-Martinique sur « le genre et les violences interpersonnelles », elle a été conseillère scientifique de l’enquête « genre et culture à la Martinique ».

→   Lire Plus

4ème édition du festival de la parentalité cette année en full digital

Le dimanche 19 décembre 2021 de 09h à 18h00

– Lieu pour le staff : Le village by CA (accélérateur de start up à FdF centre ville)

LA COULEUR (thématique du festival) :

Être parent c’est avant tout passer par toutes les couleurs des émotions.

C’est tout naturellement que nous avons choisi de décliner cette thématique pour cette quatrième édition. La couleur se décline au sens propre comme au sens figuré, au travers de nos conférences, des activités proposées et des expériences via les marques présentes.

Nous explorerons les couleurs des émotions à travers nos activités et conférences.

Les saveurs du goûter de Tipi nous feront déguster des mets tout en couleurs.

Tipi Community Association de loi 1901 / Erika erika@tipicommunity.com 0767326312 //

Chantal chantal@tipicommunity.com 0696768524 // Klarys 0772064367

LE PROGRAMME :

5 webinaires : Nos intervenants sont des spécialistes venus distiller leur science mais sans jugement. Notre priorité lors des conférences: faire la part belle à l’échange, clé de l’enrichissement mutuel.

. Troubles apprentissage, précocité – Laurie PERSIA Neuropsychologue et Docteure en psychologie

. Compréhension des émotions ? – Maïté PEQUEUR Psychopraticienne et Clothilde Marciano

.

→   Lire Plus

4ème édition du festival de la parentalité

À RETENIR :

– 4ème édition du festival de la parentalité cette année en full digital
– Date : le dimanche 19 décembre 2021 de 09h à 18h00
– Lieu : Le village by CA (accélérateur de start up à FdF centre ville)

LA COULEUR (thématique du festival) :

Être parent c’est avant tout passer par toutes les couleurs des émotions.

C’est tout naturellement que nous avons choisi de décliner cette thématique pour cette quatrième édition. La couleur se décline au sens propre comme au sens figuré, au travers de nos conférences, des activités proposées et des expériences via les marques présentes.

Nous explorerons les couleurs des émotions à travers nos activités et conférences.
Les saveurs du goûter de Tipi nous feront déguster des mets tout en couleurs.

LE PROGRAMME :

5 webinaires : Nos intervenants sont des spécialistes venus distiller leur science mais sans jugement. Notre priorité lors des conférences: faire la part belle à l’échange, clé de l’enrichissement mutuel.

. Troubles apprentissage, précocité
. Compréhension des émotions ?
. Les enfants face au deuil
. Les violences à l’école
.

→   Lire Plus

Parentalités d’aujourd’hui…

— Par Hervé Bentata —

Les changements actuels dans la parentalité interrogent principalement sur la place du père dans notre Société, ainsi que sur les repères familiaux hérités qui la structurent. Et la psychanalyse, au départ fondée sur une famille traditionnelle judéo-chrétienne, est-elle de ce fait caduque ? Existe-t-il un réel déclin de la triangulation œdipienne ou bien s’agit-il de propos de psychanalystes nostalgiques qui espèrent une restauration glorieuse du père ? D’autre part, les repères psychanalytiques restent-ils opérants dans ces nouvelles familles ? Enfin, ces nouvelles familles, annoncent-elles des catastrophes inéluctables pour la vie psychique de leurs enfants ? Voilà quelques questions amenées par les modifications actuelles dans les parentalités.

Mais d’abord, quand et à quoi rattacher ces nouvelles parentalités ? Elles ont commencé par des choses toutes simples, comme la participation des pères au nursing des jeunes enfants avec le travail des femmes. Mais elles tiennent aussi à la généralisation des familles recomposées avec leur co-existence dans le même temps, voire dans le même lieu, de parentalités multiples, où l’on est à la fois par exemple, père et beau-père.

→   Lire Plus

« Le voyage à Tipi » le rdv de la parentalité décomplexée 2ème édition

Les 08 et 09 juin à **l’Institut Martiniquais du Sport de 10h à 17h

À Mangot Vulcin au Lamentin

Qui allez vous retrouver les 8 et 9 juin au Festival Tipi ??

🧳🤗 LA BULLE A KRRISTOU> Pendant que vos enfants s’amusent, prenez du temps pour vous.

Tipi 2ème édition, c’est LE rdv de la parentalité décomplexée, avec encore plus d’espace, plus d’ateliers, plus de conférences sur toutes les questions autour de la parentalité. Venez vous Informer, vous inspirer, vous détendre, partager entre parents avec des interlocuteurs dédiés.
Pour les enfants un voyage imaginaire, une chasse au trésor, le mini cinéma, une course en relais parents/enfants, du coding pour robot, des expériences scientifiques.

→   Lire Plus

Parentalité : et si on les éduquait…au lieu de chercher à les dresser… !

— Par Gracienne Laurence —

L’enfant est-il un être humain ? Bien fou serait celui qui répondrait par la négative à une question aussi simple que banale. Donc on reconnaît à l’enfant un statut de personne, on lui reconnaît des droits comme à toute autre personne. Donc la déclaration universelle des droits de l’homme le concerne et le protège de tout châtiment corporel c’est-à-dire tout acte commis pour le punir et qui s’il était appliqué à un adulte serait une agression illégale.
Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies donne la définition suivante des châtiments corporels comme : « Tout châtiment impliquant l’usage ou la force physique et visant à infliger un certain degré de douleur ou de désagrément, aussi léger soit-il. La plupart de ces châtiments donnent lieu à l’administration d’un coup (« tape », « gifle », « fessée ») à un enfant, avec la main ou à l’aide d’un instrument (fouet, baguette, ceinture, chaussure, cuiller de bois,/ Ce type de châtiment peut aussi consister, par exemple, à donner un coup de pied, secouer et projeter un enfant, le griffer, le pincer, lui tirer les oreilles, ou encore à forcer un enfant à demeurer dans une position inconfortable, à lui infliger une brûlure, à l’ébouillanter ou à l e forcer à ingérer quelque chose(par exemple laver la bouche d’un enfant avec du savon ou l’obliger à avaler des épices piquantes) ».

→   Lire Plus

Bilinguisme et Monoparentalité

— Par Victor Lina, psychologue clinicien —

bilinguisme_monoparentalite« Quelques mots écrits pour dire psy »
C’est en vue d’introduire et d’illustrer deux problématiques en relation, celle de la monoparentalité et celle du bilinguisme que des auteurs d’horizons divers ont apporté leur contribution à : Bilinguisme et Monoparentalité Handicap et discriminations inaperçues, ouvrage sorti, il y a quelques mois déjà, à l’initiative et sous la direction, du Professeur Mareike WOLF-FEDIDA.
Dans la présentation de l’ouvrage, elle écrit « Une famille sur cinq est monoparentale selon les statistiques de l’INSEE et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu’on pense. Être monolingue serait un phénomène presqu’en voie de disparition. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu’il intrigue toujours et suscite toute sorte de préjugés, à commencer par ce premier malentendu selon lequel on imagine une compétence parfaite dans les deux langues, concevant le bilinguisme à la manière d’une compétence encyclopédique⋅»
WOLF-FEDIDA, souligne d’une part les aspects défectueux qui peuvent ressortir du rapport entre le bilinguisme et la monoparentalité à partir de l’écoute de patients concernés par cette situation, d’autre part l’exploitation avantageuse de cette « singularité » de plus en plus fréquente.

→   Lire Plus

Homoparentalité : « psys, taisons-nous ! »

 

Par Sylvie Faure-Pragier, auteur des « Bébés de l’inconscient : le psychanalyste face aux stérilités féminines aujourd’hui » (PUF, 2003)

Depuis que se profile le vote de la loi sur le mariage pour tous, une efflorescence d’articles psychanalytiques envahit les médias. Au coeur du débat : l’homoparentalité. Ces articles font-ils état d’une expérience clinique des problèmes rencontrés par les enfants des couples homosexuels ?
Aucunement. Les données publiées dans les pays où cette possibilité existe depuis suffisamment de temps pour que ces enfants soient devenus adultes sont superbement ignorées. Les informations et les études pourtant précieuses des auteurs américains, australiens, israéliens, belges et autres sont disqualifiées.
BIEN DES A PRIORI
En France, ces articles s’appuient essentiellement sur les théories issues de l’analyse de sujets dont les parents sont hétérosexuels. Avoir deux parents de sexes différents serait indispensable à la reconnaissance des sexes.
L’identification d’un garçon à un homme serait empêchée s’il n’avait pas de père. Du coup, certains psychanalystes en ont déduit bien des a priori sur l’homoparentalité. Selon eux, la conception hors différence des sexes abolirait le fantasme d’engendrement en réalisant le rêve d’autoreproduction qui serait au coeur de la psychose…
Pour ces psychanalystes, le symbolique est tributaire de la réalité.

→   Lire Plus

Égalité femmes-hommes : un impératif pour la croissance économique mondiale et l’inclusion sociale

— Par Hélène Lemoine —

À l’approche de la Journée mondiale des droits de la femme, la Banque mondiale dévoile son rapport « Les femmes, l’entreprise et le droit », plongeant dans les profondeurs des inégalités persistantes entre les genres dans 190 économies, avec un regard particulier sur l’Europe. Cette étude transcende l’examen des lois pour scruter les cadres de mise en œuvre, mettant en lumière une réalité alarmante : les femmes bénéficient de moins de deux tiers des droits conférés aux hommes.

1. Inégalités en Europe : une analyse approfondie

Les pays européens, malgré des avancées significatives, présentent des lacunes dans la mise en œuvre des législations en faveur de l’égalité des sexes. En moyenne, moins de 40% des systèmes nécessaires à une application intégrale de ces lois sont en place. Si la rémunération égale est garantie dans la plupart des économies, seulement un tiers d’entre elles ont adopté des mécanismes efficaces pour réduire les disparités salariales entre hommes et femmes.

L’ajout d’indicateurs supplémentaires, englobant la sécurité, la mobilité, le travail, la rémunération, le mariage, la parentalité, la garde des enfants, l’entrepreneuriat, les actifs et les retraites, met en lumière des inégalités plus profondes.

→   Lire Plus

« Mères sans filtre » : 8 récits intimes d’autrices féministes renommées

Le livre « Mères sans filtre » est un recueil de huit récits intimes écrits par des autrices féministes renommées, dont Gabrielle Richard, Julia Kerninon, Camille Abbey, Illana Weizman, Claire Tran, Anne-Sophie Brasme, Élodie Font, Renée Greusard. Publié dans la collection Solar Bien-être, il est paru le 02 mars 2023.

Le livre aborde diverses thématiques liées à la maternité, mettant en lumière des aspects souvent passés sous silence tels que la dépression post-partum, la charge maternelle, la fatigue extrême et les inégalités dans la sphère domestique. Les huit autrices partagent leur propre déclic féministe, qui a accompagné leur expérience de la maternité, dans le but de libérer la parole sur ce sujet souvent stigmatisé.

Les récits dépeignent une réalité de la maternité loin de l’image idéalisée d’une expérience sans nuage. Les autrices interrogent les difficultés maternelles, soulignant la nécessité de parler ouvertement de ces défis. Elles remettent en question le récit collectif qui, trop souvent, passe sous silence les inégalités parentales et encouragent la création de sa propre version de la parentalité, en dehors des normes préétablies.

À une époque où la maternité était souvent un angle mort du féminisme, le livre souligne son intégration dans les revendications post-MeToo, explorant les questions de charge mentale, post-partum, éducation, et parentalité queer.

→   Lire Plus

Renée Greusard : « Choisir d’être mère »

Renée Greusard, née en 1984, est une journaliste française dont le parcours professionnel est marqué par une diversité de collaborations avec des médias renommés. Au cours de sa carrière, elle a exercé au sein de différentes rédactions telles que L’Humanité, Les Inrocks, Libération, Causette, Arte Radio, le Mouv, et France Inter. Cependant, c’est en 2011 qu’elle rejoint la rédaction de Rue89, aujourd’hui intégrée à L’Obs, où elle continue d’exercer son métier de journaliste.

Le champ d’expertise de Renée Greusard s’articule principalement autour des sujets relatifs à l’intimité, la sexualité, et le genre. Cette orientation thématique souligne son engagement à explorer des questions sociétales cruciales et souvent délicates. En parallèle à ses contributions journalistiques, elle a étendu son influence en collaborant avec la revue Topo et en adaptant sa série intitulée « Tinder Surprise » pour Arte Creative, témoignant ainsi de sa polyvalence et de sa capacité à toucher différents publics.

En 2020, Renée Greusard élargit son spectre médiatique en co-présentant l’émission « Crac-Crac » avec Monsieur Poulpe sur Canal+. Cette incursion dans le monde de la télévision ajoute une nouvelle dimension à sa carrière, confirmant sa capacité à se diversifier dans le paysage médiatique contemporain.

→   Lire Plus

« La Collective des mères isolées » : Les familles monoparentales vivent souvent trop dans la précarité

— Collectif —

La Collective des Mères Isolées, association féministe née en mars 2020 à l’initiative de mères Montreuilloises, a pour vocation de porter la parole des mères isolées jusqu’alors invisibilisées et de favoriser l’épanouissement des foyers des mères isolées et leur empouvoirement.

Dans une tribune au « Monde », la Collective des mères isolées souligne à quel point les familles monoparentales vivent dans la précarité. Pour y remédier, elle demande la création d’un statut de parent isolé et avance dix propositions en vue de la reconnaissance des droits les plus fondamentaux en matière de santé, d’éducation, de culture et de logement.

Une famille monoparentale est deux fois plus exposée à la discrimination dans la recherche d’un logement qu’une famille biparentale, selon une enquête du Défenseur des droits. La monoparentalité est une question genrée, qui touche à 83,2 % des mères.

Aujourd’hui, 24,7 % des familles françaises sont des familles monoparentales, d’après l’Insee. De plus, 40,5 % d’entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ces mères isolées et leurs enfants sont-ils condamnés à la précarité ?

L’accès à la propriété est pour ces foyers monoparentaux une gageure.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 6 novembre

Naissance de Françoise Dolto, médecin et psychanalyste française le 6 novembre 1908

Françoise Dolto (née le 6 novembre 1908, dans le 16e arrondissement de Paris et morte le 25 août 1988 dans le 5e arrondissement de la même ville) est une pédiatre et psychanalyste française. Elle s’intéresse particulièrement à la psychanalyse des enfants et à la diffusion des connaissances dans le domaine de l’éducation des enfants dans de nombreux écrits et particulièrement dans des émissions radiodiffusées qui ont contribué à la faire connaître du grand public.

Famille
Françoise Dolto, née Marette, est issue d’une famille bourgeoise de conviction catholique et monarchiste du 16e arrondissement de Paris : sa mère Suzanne Demmler, d’origine allemande par son grand-père paternel, né à Nuremberg en 1807, émigré en région parisienne, à Bourg-la-Reine avec son épouse française vers 1825, est fille de polytechnicien (Arthur Demmler, promotion 1863, administrateur de forges), et son père, Henri Marette, fils d’un architecte, est également polytechnicien (promotion 1895, ingénieur devenu industriel). Quatrième enfant d’une fratrie de sept, elle est la sœur de Jacques Marette (1922–1984), ministre français des Postes et télécommunications de 1962 à 1967.

→   Lire Plus

Le prix Nobel d’économie 2023 décerné à Claudia Goldin, pour ses travaux sur les inégalités femmes-hommes.

L’attribution du prix Nobel d’économie à Claudia Goldin en 2023 est une reconnaissance majeure de ses contributions significatives à la compréhension des inégalités entre les sexes sur le marché du travail. Claudia Goldin, une éminente économiste américaine, est née le 14 mai 1946 à New York. Elle a consacré sa carrière à explorer les dynamiques de l’inégalité des sexes dans le domaine économique. En tant que troisième femme à remporter le prix Nobel d’économie, son travail incarne les valeurs du féminisme et inspire les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre des carrières dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes.

Claudia Goldin a développé son intérêt pour l’économie du travail, l’histoire économique et l’économie de la famille et de l’éducation pendant ses études à l’Université de Chicago, où elle a obtenu son doctorat en économie en 1972. Son travail a profondément marqué la compréhension des inégalités de genre dans l’économie, et voici quelques-unes des principales contributions de Goldin :

  1. Le « plafond de verre » : L’une des contributions majeures de Claudia Goldin a été de mettre en lumière le concept du « plafond de verre ».

→   Lire Plus

Semaine bleue : « Vieillir ensemble, une chance à cultiver »

Las activités et animations dans les communes participantes de Martinique

La Semaine Bleue 2023, avec ses 72 ans d’histoire dédiés à la valorisation de la place des aînés dans la vie sociale, s’apprête à se dérouler du 2 au 8 octobre prochain. Cette initiative s’engage avec une éthique forte, visant à promouvoir une image positive du vieillissement et des personnes âgées.
L’un des principaux messages de la Semaine Bleue est que vieillir ensemble est une chance à cultiver. Face aux défis de la transition démographique, il est essentiel de faire comprendre que le fait de vieillir en commun est une opportunité, à la fois pour les personnes âgées et les générations plus jeunes. Cette coexistence favorise une contribution mutuelle à la vie sociale et citoyenne, permettant de tirer parti des ressources de chacun pour la réalisation de projets communs et la création de liens durables. Cette vision positive du vieillissement doit être constamment entretenue pour contrer les perceptions négatives liées à l’âge.

La Semaine Bleue aspire à mettre en avant les contributions que toutes les personnes âgées, quel que soit leur âge, leur état de santé et leur niveau d’autonomie, peuvent apporter à la société.

→   Lire Plus

« Quel que soit son milieu social et culturel, tout parent est confronté, à un moment ou à un autre, à des difficultés »

— Collectif —

L’Etat compte sur les parents pour contribuer à l’endiguement des violences urbaines commises à la suite de la mort de Nahel M., mais il est urgent de faire du soutien à la parentalité un axe majeur de la politique familiale, soulignent, dans une tribune au « Monde », quinze responsables de réseaux associatifs nationaux.

Etre parent n’est pas une tâche aisée, les familles le disent elles-mêmes : 46 % jugent qu’il est « difficile d’élever [un] enfant », selon un sondage réalisé en 2017 par la société d’études et de conseil BVA pour la fondation Apprentis d’Auteuil. Quels que soient son milieu social et culturel, sa commune ou son quartier, quel que soit l’âge de son enfant, tout parent est confronté, à un moment ou à un autre, à des problèmes. Quelle « éducation » choisir ? Qu’est-ce qu’être un « bon parent » ? L’injonction à la perfection, les recommandations contradictoires et la pression sociale font peser sur leurs épaules une charge mentale épuisante. Pour les familles en situation de fragilité, cette pression s’ajoute à une situation matérielle précaire et à des difficultés sociales ou psychiques qui peuvent obérer leur capacité d’agir pour leurs enfants et pour eux-mêmes.

→   Lire Plus

Construire une nouvelle cohésion sociale

— Par Charles Célénice, militant associatif, directeur préfigurateur de l’Observatoire de la parentalité de Martinique —
Une fois encore, des violences urbaines (mais pas seulement) agitent la France et la Martinique. Un jeune de plus est décédé, victime d’un tir de policier, dans le « 9.3 », un département cumulant bien des misères. Embrasements, pillages, affrontements, arrestations… s’en sont ensuivis. Le désordre s’est installé durant quelques jours. Puis, le soufflé est retombé. Une fois encore… jusqu’à la prochaine. L’âge des jeunes engagés dans ces événements, souvent de moins de 18 ans, attire fortement l’attention. On a l’impression que la peur des enfants, des jeunes, s’est propagée. Faut-il se résigner, s’en accommoder, dénoncer, combattre, approuver, attiser, appuyer… comprendre ? C’est en tout cas un fait bien établi, désormais. Mais au fait, de quel fait parlons-nous ? D’une autodestruction ? De quelles solutions s’agit-il ? Comment changer cela, passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux ?

La Martinique est confrontée depuis longtemps à bien des maux, très ancrés dans la vie des gens, malades du mal-être post-esclavagiste et colonial, subissant un chômage structurel depuis plus de 60 ans maintenant, entrainant un échec scolaire massif, sans oublier le récent scandale du chlordécone… il n’y a que l’embarras du choix pour s’enflammer !

→   Lire Plus

Les multiples facettes des outre-mer

— Par Jean-Christophe Gay, professeur de géographie à l’université Côte d’Azur, UMR Urmis —
Dispersés aux quatre coins de la planète, les outre-mer occupent une place importante dans la France d’aujourd’hui. Pourtant ces tout petits territoires sont l’héritage d’un système colonial fondamentalement inégalitaire sur lequel la France a bâti sa grandeur au temps des empires. Si aujourd’hui cette période est révolue, les outre-mer n’en portent pas moins les stigmates, comme autant de blessures venant parfois compliquer leurs rapports avec l’État.

Un ensemble aux quatre coins du monde
De l’immense territoire français qui couvrait 12,5 millions de kilomètres carrés à l’apogée de l’empire colonial, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que le centième, soit 120 000 km². La colonisation est au fondement de la France d’outre-mer (FOM) et l’exploitation de l’empire, au profit de la mère patrie et de ses colons, a laissé des traces sur le plan à la fois humain et économique dans tous les territoires ultramarins. L’empreinte de l’héritage colonial y est variable, mais partout caractérisée par l’ambiguïté d’une décolonisation sans indépendance, combinée à une sujétion économique et à un assistanat que traduit le toponyme « outre-mer », définition exogène donnée par un centre dominant à des périphéries dominées.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 17 mai

Le Conseil Constitutionnel valide la loi sur le mariage pour tous le 17 mai 2013.

Alfred Marie-Jeanne, Nestor Azérot, Jean-Philippe Nilor avaient voté contre.

Le mariage de couples de même sexe, également appelé mariage homosexuel ou mariage pour tous, est la possibilité pour un couple de deux femmes ou de deux hommes de contracter un mariage civil, initialement réservé à un homme et une femme, instituée en France le 17 mai 2013.

Depuis 1999, les couples homosexuels ou hétérosexuels avaient la possibilité de signer un partenariat civil, appelé pacte civil de solidarité (PACS) ou de s’établir en concubinage. Cependant, l’un et l’autre n’offrent pas les mêmes garanties juridiques que le mariage civil.

Le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, déposé au Parlement le 7 novembre 2012, a fait l’objet de débats importants et a connu en France une opposition plus forte que dans d’autres pays européens1. La loi no 2013-404 a été définitivement adoptée le 23 avril 2013 puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le 17 mai 2013. Le premier mariage homosexuel français a été célébré le 29 mai 2013 à Montpellier.

→   Lire Plus

 » Guide pratique anti-machiste » de Ruth Manus

Dans ce portrait critique de notre société patriarcale, l’autrice pointe les comportements et discours sexistes que nous reproduisons tous et toutes, hommes et femmes, et cherche à déconstruire les modèles qui nous sont imposés dès l’enfance. Car admettre que nous sommes toustes concerné·es par le machisme est le premier pas pour s’en affranchir.
Valoriser les petites filles pour autre chose que leur apparence, ne pas interrompre une femme lorsqu’elle parle, comprendre que les violences faites aux femmes ne se limitent pas aux agressions physiques et sexuelles, s’intéresser à la diversité des identités de genre et d’orientations sexuelles, ne pas considérer que l’on « aide » une femme lorsque l’on fait des tâches ménagères… Voici quelques-unes des pistes avancées pour lutter simplement contre le machisme au quotidien.
Ayons le courage de changer nos mentalités pour changer la société ! La lutte contre la violence patriarcale est un combat collectif au nom de l’égalité et de la liberté pour tous et toutes.

Ruth Manus est avocate spécialiste en droit du travail féminin, conférencière TEDx et autrice de sept livres sur les questions féminines.

→   Lire Plus

Enfants et écrans : une campagne de sensibilisation et un site internet

Comment installer le contrôle parental sur vos ordinateurs et consoles, paramétrer le filtrage de certains contenus sur les réseaux sociaux ou encore limiter le temps d’écran ? Alors que 96 % des enfants français possèdent ou utilisent aujourd’hui au moins un équipement numérique, le gouvernement lance une campagne de sensibilisation à la parentalité numérique. C’est aussi l’occasion de faire connaître le site « jeprotegemonenfant.gouv.fr ».

Accompagner les parents dans l’usage des écrans

Face à l’augmentation massive de l’usage des écrans par les jeunes enfants, le gouvernement lance une campagne de sensibilisation consacrée à la parentalité numérique. Cette campagne s’inscrit dans la suite d’une étude commandée à l’institut Ipsos sur les difficultés rencontrées par les parents sur l’attitude à adopter. L’enquête a été réalisée auprès d’un panel représentatif de 1 000 parents d’enfants âgés de 3 à 15 ans.

La campagne a lieu à l’occasion du 20e anniversaire du Safer Internet Day (Journée de l’internet plus sûr). Elle est diffusée pendant un mois sur le web, les réseaux sociaux, la télévision, à travers des vignettes pour sensibiliser les parents et les enfants à la nécessité d’un usage pondéré des écrans, en faisant un parallèle avec des situations de la vie courante.

→   Lire Plus

Premières Assises Martiniquaises du bien vieillir

Analyse du positionnement d’Alain Jeanville

— Par Fernand Tiburce Fortuné

Ce sont donc  tenues  les 20 et 21 septembre les premières assises Martiniquaises du bien vieillir sous l’égide de la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM).

Alain JEANVILLE  nous en a fait un compte rendu.

Qui est Alain JEANVILLE, dont la discrétion sera quelque peu atteinte par ce qui va suivre, et qu’il m’en excuse ? Je connais bien Alain, il a été mon fidèle et compétent collègue au sein de la CGSS Martinique, quand j’y étais directeur-adjoint. Juriste averti,  il a commencé sa carrière à la Sécurité Sociale, comme cadre à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (ex CNAV), laquelle Caisse Nationale, je l’ai vécu au travers de multiples réunions parisiennes, a essuyé les plâtres de la loi –provisoire- du 24 janvier 1997, instituant une prestation spécifique dépendance pour les personnes âgées.

En 1993, Alain Jeanville devenait ancien élève de cette grande  école, si sélective, qu’est L’ENESSS (l’École Nationale d’Études Supérieures de Sécurité Sociale). Les souvenirs sont lointains, mais je crois que j’ai définitivement été convaincu de son entier dévouement à la cause du Service Public et de sa volonté de sauver nos entreprises, et particulièrement nos TPE, quand il a mis tout son savoir dans l’Organisation de la mise en place, côté Sécurité sociale, de la fameuse LOOM (Loi d’orientation de l’Outre-Mer, en 2000).

→   Lire Plus