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La monoparentalité en Martinique : entre réalités sociales et solutions envisagées

— Par Madinin’Art —

La Martinique est confrontée à un défi sociétal majeur : la monoparentalité. Plus de la moitié des ménages familiaux avec enfant sont dirigés par un seul parent, principalement des mères. La naissance d’un enfant hors cohabitation conjugale est souvent le catalyseur de l’isolement parental, suscitant des interrogations sur les spécificités des formes familiales antillaises. Cet article explore les enjeux liés à la monoparentalité en Martinique, à l’occasion des initiatives envisagées par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) pour accompagner ces familles.

La monoparentalité en chiffres

Selon les données disponibles, la monoparentalité touche 41,1% des familles martiniquaises, un chiffre significatif qui expose les réalités complexes auxquelles sont confrontées ces familles. Dans la plupart des cas,   ce sont les mères qui assument la responsabilité principale, soulignant une dynamique sociale spécifique. Des femmes dans 97% des cas en Martinique…  et donc des hommes dans 3% des situations.

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Défis et risques éducatifs

Le phénomène de monoparentalité est identifié comme un facteur de risques éducatifs, avec des implications profondes sur le bien-être émotionnel et le quotidien des familles concernées.

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Bilinguisme et Monoparentalité

— Par Victor Lina, psychologue clinicien —

bilinguisme_monoparentalite« Quelques mots écrits pour dire psy »
C’est en vue d’introduire et d’illustrer deux problématiques en relation, celle de la monoparentalité et celle du bilinguisme que des auteurs d’horizons divers ont apporté leur contribution à : Bilinguisme et Monoparentalité Handicap et discriminations inaperçues, ouvrage sorti, il y a quelques mois déjà, à l’initiative et sous la direction, du Professeur Mareike WOLF-FEDIDA.
Dans la présentation de l’ouvrage, elle écrit « Une famille sur cinq est monoparentale selon les statistiques de l’INSEE et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu’on pense. Être monolingue serait un phénomène presqu’en voie de disparition. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu’il intrigue toujours et suscite toute sorte de préjugés, à commencer par ce premier malentendu selon lequel on imagine une compétence parfaite dans les deux langues, concevant le bilinguisme à la manière d’une compétence encyclopédique⋅»
WOLF-FEDIDA, souligne d’une part les aspects défectueux qui peuvent ressortir du rapport entre le bilinguisme et la monoparentalité à partir de l’écoute de patients concernés par cette situation, d’autre part l’exploitation avantageuse de cette « singularité » de plus en plus fréquente.

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Double peine : face au réchauffement climatique, les plus défavorisés sont aussi les plus exposés

— Par Johanna Lepeule(*), Lucie Adélaïde(*), Mathilde Pascal(*) —

Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé. Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale.

Partant de ce constat, nous avons caractérisé finement l’exposition à la chaleur, la pollution de l’air et au manque de végétation en France continentale entre 2000 et 2018. Ce travail, mené en collaboration entre Santé publique France et l’Inserm, nous a permis de définir des « points noirs environnementaux » et d’en décrire les évolutions dans le temps et l’espace, tout en explorant leurs associations avec la vulnérabilité sociale.

Les populations les plus défavorisées sont aussi les plus exposées

Ces dernières années, des études menées en Europe et aux États-Unis ont révélé que les zones géographiques qui cumulent les expositions à de multiples facteurs de stress environnementaux sont aussi souvent celles dans lesquels résident les populations les plus défavorisées sur le plan socio-économique.

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« La Collective des mères isolées » : Les familles monoparentales vivent souvent trop dans la précarité

— Collectif —

La Collective des Mères Isolées, association féministe née en mars 2020 à l’initiative de mères Montreuilloises, a pour vocation de porter la parole des mères isolées jusqu’alors invisibilisées et de favoriser l’épanouissement des foyers des mères isolées et leur empouvoirement.

Dans une tribune au « Monde », la Collective des mères isolées souligne à quel point les familles monoparentales vivent dans la précarité. Pour y remédier, elle demande la création d’un statut de parent isolé et avance dix propositions en vue de la reconnaissance des droits les plus fondamentaux en matière de santé, d’éducation, de culture et de logement.

Une famille monoparentale est deux fois plus exposée à la discrimination dans la recherche d’un logement qu’une famille biparentale, selon une enquête du Défenseur des droits. La monoparentalité est une question genrée, qui touche à 83,2 % des mères.

Aujourd’hui, 24,7 % des familles françaises sont des familles monoparentales, d’après l’Insee. De plus, 40,5 % d’entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ces mères isolées et leurs enfants sont-ils condamnés à la précarité ?

L’accès à la propriété est pour ces foyers monoparentaux une gageure.

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Outre-mer : Des préconisations du Sénat pour un meilleur accompagnement à la parentalité

Reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales

Les quatre sénateurs appellent à adapter les politiques de soutien à la parentalité aux défis et réalités des outre-mer

« Le soutien à la parentalité outre-mer ne saurait être le parent pauvre des politiques familiales. » C’est tout l’objet d’un rapport sénatorial dévoilé mardi pour un meilleur accompagnement à la parentalité dans les outre-mer.

Les élus, Annick Billon et Elsa Schalck, rapporteures de la délégation aux droits des femmes, Stéphane Artano et Victoire Jasmin, rapporteurs de la délégation aux outre-mer, préconisent de faire de la prévention auprès des collégiens et des lycées, de reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales et mieux accompagner les jeunes familles.

« Il faut reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales » en les associant davantage « aux dispositifs de soutien à la parentalité », car la « stratégie de survie économique en lien avec le versement des prestations familiales » peut avoir des « conséquences financières et éducatives », a indiqué l’une des rapporteures, Elsa Schalck, sénatrice LR du Bas-Rhin, lors d’une conférence de presse.

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Les multiples facettes des outre-mer

— Par Jean-Christophe Gay, professeur de géographie à l’université Côte d’Azur, UMR Urmis —
Dispersés aux quatre coins de la planète, les outre-mer occupent une place importante dans la France d’aujourd’hui. Pourtant ces tout petits territoires sont l’héritage d’un système colonial fondamentalement inégalitaire sur lequel la France a bâti sa grandeur au temps des empires. Si aujourd’hui cette période est révolue, les outre-mer n’en portent pas moins les stigmates, comme autant de blessures venant parfois compliquer leurs rapports avec l’État.

Un ensemble aux quatre coins du monde
De l’immense territoire français qui couvrait 12,5 millions de kilomètres carrés à l’apogée de l’empire colonial, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que le centième, soit 120 000 km². La colonisation est au fondement de la France d’outre-mer (FOM) et l’exploitation de l’empire, au profit de la mère patrie et de ses colons, a laissé des traces sur le plan à la fois humain et économique dans tous les territoires ultramarins. L’empreinte de l’héritage colonial y est variable, mais partout caractérisée par l’ambiguïté d’une décolonisation sans indépendance, combinée à une sujétion économique et à un assistanat que traduit le toponyme « outre-mer », définition exogène donnée par un centre dominant à des périphéries dominées.

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«Où sont les pères ? Genre et parentalité en Martinique»

Mercredi 3 mai 2023 à 18h Mairie de Fort-de-France

L’Observatoire territorial des violences envers les femmes – Martinique a le plaisir de vous convier le mercredi 3 mai 2023, à 18h, au 6ème étage de la Mairie de Fort-de-France, à sa conférence «Où sont les pères ? Genre et parentalité en Martinique», présentée par Nadine Lefaucheur.

L’entrée est gratuite, ouverte à tous et sans réservation.

Nadine Lefaucheur est sociologue (CNRS/université des Antilles), co-auteur de La fabrication des mâles (Seuil, 1975), a participé à l’Histoire des femmes (tome V, Plon, 1992) et au programme de la mission recherche du ministère de l’Emploi et de la Solidarité « Comparer les systèmes de protection sociale en Europe » (1995-1997). Ses travaux ont d’abord porté sur les situations familiales « déviantes » (filles-mères, mères célibataires, familles monoparentales), sur l’histoire des théories scientifiques et des politiques adoptées à leur égard, puis sur les questions liées au genre, aux violences interpersonnelles et aux configurations familiales aux Antilles. Ainsi, coresponsable de l’enquête ENVEF-Martinique sur « le genre et les violences interpersonnelles », elle a été conseillère scientifique de l’enquête « genre et culture à la Martinique ».

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Des assises Martiniquaises du bien vieillir, pour quoi faire ?

— Par Alain Jeanville —

Il s’est tenu les 20 et 21 septembre, les premières assises Martiniquaises du bien vieillir sous l’égide de la CTM, avec pour ambition de construire une Martinique solidaire pour envisager le grand âge avec sérénité.

Comment ne pas se réjouir d’une telle initiative tant les enjeux et les défis posés par une telle transition démographique s’avèrent impactant pour notre Martinique ? Moi-même, dans un précédent article paru dans ce même journal en octobre 2020, je proposais de préparer en urgence notre population à cette mutation sans précédent.

C’est donc avec d’immenses attentes et d’espoirs que je me suis rendu à cette manifestation et je voudrais partager avec vous mes réactions mitigées.

Commençons par mes points de satisfaction qui sont au nombre de deux :

Nous avons eu droit une nouvelle fois, de la part de Claude-Valentin Marie, certainement le plus fin connaisseur du sujet, un rappel éclairant du contexte sociodémographique. Avec beaucoup de pédagogie, il nous a utilement présenté une nouvelle fois les données du problème ainsi que les enjeux qui s’y rattachent.

Ma deuxième grande satisfaction est venue des différents ateliers.

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Revalorisation de 50 % de l’allocation de soutien familial dès novembre 2022

La monoparentalité est un fait social massif aux Antilles. Les familles dites «monoparentales » y représentent, aujourd’hui, plus de la moitié des familles dont un enfant au moins vit dans le foyer (55 % à la Martinique, 52 % à la Guadeloupe), soit plus de deux fois plus qu’en France hexagonale.

L’allocation de soutien familial (ASF) versée au parent qui élève seul un ou plusieurs enfants sans pension alimentaire sera revalorisée de 50 % dès le mois de novembre 2022. Cette mesure a été présentée dans une communication du ministre des Solidarités au Conseil des ministres du 14 septembre 2022. Le soutien des familles monoparentales fait en effet partie des politiques prioritaires du gouvernement.

Dès le mois de novembre, l’allocation de soutien familial (ASF) ou « pension alimentaire minimale » sera revalorisée de 50 %, elle passera de 122,92 € à 184,38 € par mois et par enfant. Cette prestation familiale est versée par la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou la Mutualité sociale agricole (MSA).

Ce supplément d’allocation de soutien familial (ASF) ne sera pas pris en compte pour le calcul du revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d’activité.

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Plus diplômées que les hommes, les femmes perçoivent des salaires moins élevés

— Par Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee) —

Sommaire

  1. Les femmes sont davantage diplômées
  2. Les femmes accèdent moins souvent à des postes de cadres et sont moins rémunérées
  3. Les femmes vivent plus souvent seules, avec ou sans enfant(s)
  4. Encadré 1 – Près de 9 femmes sur 10 travaillent dans le tertiaire
  5. Encadré 2 – L’index de l’égalité professionnelle

En 2017, 1,7 million de femmes et 1,6 million d’hommes vivent en Bretagne. Plus nombreuses, les femmes sont en particulier largement majoritaires (58 %) parmi les personnes âgées d’au moins 65 ans. Cela s’explique par une espérance de vie à la naissance bien supérieure : 85,2 ans contre 78,7 ans.

Les différences et inégalités entre les personnes des deux sexes s’observent dans de nombreux autres domaines : l’éducation, le marché du travail, les conditions de vie (figure 1). Ainsi, les femmes sont plus diplômées, mais elles occupent moins souvent des postes de cadres.

Les femmes sont davantage diplômées

Les filles présentent de meilleurs résultats scolaires. En particulier, en Bretagne, elles ont un taux de réussite au bac général supérieur de trois points à celui des garçons.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook », une déception amoureuse

Le patriarcat vs la fonction paternelle

— Par Roland Sabra —

Ahmed Madani était attendu. Avec impatience. «Illumination(s) », « F(l)ammes »  avaient enthousiasmé les publics d’ici et d’ailleurs. Des traces en témoignent sur Madinin’Art . Et il y a des déceptions amoureuses que l’on cache, que l’on refoule. Je croyais avoir oublié «  J’ai rencontré Dieu sur Facebook » vu dans le tourbillon avignonnais il y a aura bientôt trois ans. Bizarre !

De quoi s’agit-il ? Une mère, Salima (Mounira Barbouch), est allée, après plus de quinze ans d’absence, au bled pour y enterrer sa mère, non pas aux cotés du père mais près de sa grand-mère maternelle. Elle y a mis la main à la pâte, en participant au creusement de la tombe. De retour à Sevran, en banlieue parisienne, elle retrouve sa fille âgée de quinze ans, Nina ( Louise Legendre) qui, elle aussi frappée par un deuil, vient de perdre Kim sa meilleure amie, sa « presque jumelle ». Salima et Nina vivent seules. Le père de Nina, un « français de France », lui a donné son patronyme, Breton, est resté quelques temps, s’est déchiré avec sa femme, puis est parti pour une autre vie.

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Sciences sociales : nouveautés du 14 juin 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 14 juin 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Fédération Nationale Solidarité Femmes : contribution au grand débat national

Mars 2019

 

1. Renforcer l’arsenal législatif en faveur de la lutte contre les violences conjugales

Introduire dans le Code pénal une définition des violences économiques afin qu’elles soient pénalisées au même titre que les autres formes de violences (psychologiques, physiques, verbales et sexuelles).

Introduire dans le Code civil une définition claire et précise des violences conjugales (conjoint, concubin, partenaire de PACS, couple non cohabitant ou ex) sur le même modèle que l’article 3.b de la Convention d’Istanbul qui précise que « la violence domestique désigne tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime », en y incluant les violences administratives du conjoint ou de l’ex-conjoint .

Renforcer la législation en matière civile afin de permettre aux femmes victimes de violences conjugales de quitter le domicile avec leurs enfants sans risque d’être sanctionnées (articles 227-6 du Code pénal et 373-2 du Code civil).

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Les femmes ne sont pas égales aux hommes, la preuve en 10 chiffres

Le 8 mars est la Journée internationale de la femme, l’occasion de rappeler que la bataille des inégalités homme-femme n’est pas encore gagnée. Dix chiffres pour faire le point

 

— Par Audrey Avesque —

 

 

C’est le 8 mars, c’est la Journée internationale de la femme. L’occasion de rappeler que la bataille des inégalités homme-femme n’est pas encore gagnée. Les dernières statistiques de l’Insee montrent qu’il reste encore du chemin à parcourir avant que les femmes gagnent, entre autres, le même salaire que les hommes. La réduction de ces inégalités est d’ailleurs l’un des chevaux de bataille du quinquennat de François Hollande.

La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem annonce d’ailleurs ce vendredi que les entreprises qui ne luttent pas efficacement contre les inégalités de salaires hommes/femmes seront sanctionnées. « Il y aura des sanctions dans six mois si rien ne se passe », assure-t-elle. Ces sanctions pourront aller jusqu’à 1% de la masse salariale.

Dix chiffres pour faire le point sur les inégalités qui demeurent.

28% : C’est l’écart de revenu dans le secteur privé en France entre le salaire d’un homme et celui d’une femme.

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Tous contre le mariage pour tous ?

Par Serge Larcher, sénateur

A l’heure où s’est engagé à l’Assemblée Nationale le débat relatif au projet de loi visant à instituer le mariage pour tous, il m’a semblé utile de faire quelques mises au point. Il s’agit de rappeler et d’expliquer ce que sont mes convictions et ce que sera ma position quant à ce sujet.
J’entends que la quasi-totalité des élus des outre-mer seraient opposés à ce texte. S’il est évident que les plus farouches opposants ne manquent jamais de se faire entendre, j’ai le sentiment que la majorité est bien silencieuse. Nombreux sont ceux qui en réalité ne prennent pas ou ne défendent pas leurs positions.
J’entends que ce silence serait une façon de ne pas se mettre « en porte-à-faux » avec un électorat très majoritairement opposé au mariage homosexuel. J’ignore s’il faut donner foi à cette explication. Dans le même temps, j’ignore également si une étude sérieuse a été conduite quant à l’état de l’opinion sur ce sujet dans les outremer, et singulièrement en Martinique. Pour ma part, non seulement je voterai ce texte, mais je m’efforcerai également de le défendre toutes les fois où l’occasion m’en sera donnée.

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