— — Textes de Révolution Socialiste n° 320 —
SÉ PRIMIÉ FWA : une manifestation de rue sur le Chlordécone en France appelée par des organisations syndicales, des associations et mouvements divers, et soutenus par des partis politiques comme le Nouveau Parti Anticapiliste. Ce n’est pas encore la totalité du mouvement ouvrier et démocratique comme ça devrait l’être, vu la gravité du combat. Mais c’est à une toute autre échelle que les protestations précédentes.
SÉ PRIMIÉ FWA : c’est une mobilisation sur une semaine qui prend en compte tous les aspects du problème, avec un appel à toutes les forces sensibles à l’exigence de vérité, de justice, de réparation.
SÉ PRIMIÉ FWA : un préavis de grève est déposé pour le 28 octobre, journée phare de la mobilisation.
SÉ PRIMIÉ FWA : un appel à constitution de partie civile est lancé à une grande échelle, et dimanche 22, jour d’ouverture de la Simenn, des avocats ont passé la journée à expliquer, et à faire remplir des débuts de dossiers.

Une récente étude de l’ARACT (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail) portant sur le moral des chefs d’entreprise en Martinique a été, entre autres thématiques, l’une des bases de réflexion du salon « OSE » organisé par Martinique Développement (CTM) les 26 et 27 avril. Une étude faisant ressortir que près de la moitié (43 %) des chefs d’entreprise martiniquais avaient un état de santé plutôt moyen…et pour certains avaient fait ou frôlé un burn-out. Une situation à l’évidence inquiétante pour la CTM dans son effort, depuis des années, d’accompagnement des chefs d’entreprise, des jeunes notamment, puisque l’on a le souvenir de subventions proposées il y a quelques années, aux jeunes diplômés pour leur retour et installation sur place avec la création de leur propre entreprise.
A observer la macronie, les LR, et le Modem, tous ne jurent apparemment très sincèrement depuis l’écriture de la réforme des retraites pondue ces derniers mois, que par la répartition. On aurait même oublié la réforme par points – qui ouvrait largement la porte à la capitalisation – proposée en 2019 par Macron, tant lui et ses partisans apparaissent comme les plus ardents défenseurs de la répartition. Pourtant, lorsqu’a été créée la Sécurité sociale en 1945, tout ce que la droite comptait comme réactionnaires, a combattu celle-ci, précisément parce que c’était un système par répartition, à l’opposé de la capitalisation dans lequel c’est la capacité pécuniaire individuelle qui prime, et pas les besoins de chacun. Avec la Sécu et la répartition, on passait alors au moins partiellement, de « à chacun selon ses capacités » à « à chacun selon ses besoins ». Sauf que leur apparente sincérité tiendrait la route si tous, depuis des décennies, n’avaient pas combattu et cherché en permanence à casser la Sécu, au point de la rendre dans son état actuel, presque « hostile » aux intérêts du plus grand nombre.