— Par Florent Grabin, présient de l’Association ecologique P.U.M.A. —
Avec le changement climatique, la montée des eaux est l’une des conséquences qui va toucher les communes du littoral Martiniquais dans leur partie basse. Selon les services de l’État, il y a environ dix mille maisons et immeubles concernés (particuliers, entreprises et collectivités). Dans ce patrimoine bâti, il y a des constructions précaires et des occupants sans titres qui devront faire l’objet de solidarité afin de permettre à ces habitants d’être relogés et régularisés.
Le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ainsi que le Ministre de la Culture ont été interrogés sur les difficultés posées par le recul du trait de côte, notamment sur l’indemnisation liée à l’érosion côtière et sur la protection du patrimoine archéologique.
Indemnisation liée à l’érosion du trait de côte.
Pour ce qui est de l’indemnisation – des propriétaires lésés par le recul du trait de côte – jugée inégale et incompréhensible. Ce, selon que le bien soit menacé par une érosion rocheuse ou sableuse, ou que l’effondrement soit survenu à cause de la houle ou de l’infiltration des eaux ; ces derniers peuvent en effet être indemnisés ou abandonnés à leur sort.