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« Juillet 1961 ». Texte & Mise en lecture : Françoise Dô

Présentation

Chloé est une magnifique jeune femme qui se contraint à la prostitution de luxe pour boucler ses fins de mois et élever sa petite fille. Ce soir de juillet 1961, Paul, son client, est un afro-américain. Chloé a été élevée par son père, un travailleur pauvre membre du Ku Klux Klan. Alors qu’elle était enfant, il avait dû fuir leur ville après la découverte du cadavre d’un nègre dans leur jardin. Paul connaît son père. Chloé veut le retrouver.
Début des années 1960.
En plein capitalisme triomphant, l’argent peut sauver de tout : le blanc américain de la pauvreté et le noir américain de la ségrégation. Tous ne souhaitent qu’une chose : sortir de la vie à laquelle ils ont été assignés.

Juillet 1961 est initialement un travail d’écriture à partir de photographies.

En juillet 2017, je tombe sur un cliché du photographe américain Garry Winogrand lors d’un exercice. Il s’agissait d’écrire une histoire en s’inspirant d’une photographie instantanée, ceci en trente minutes chrono. Ce fut fait.
Mais ni l’histoire, ni le photographe ne m’ont quittée.
Je me suis intéressée de plus près à sa série de photos shootées entre 1960 et 1980.

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Conte Dogon : L’orpheline

CONTE 8

Il y avait une fille qui avait perdu sa mère en bas-âge. Elle a été confiée à une marâtre après la mort de sa mère.
Quand elle a eu un certain âge,elle a accompagné sa marâtre aux champs.
Chaque fois qu’ elle  accompagne sa marâtre au champ, quand elles arrivent à un endroit de la brousse où il n’y a personne, la marâtre demande à l’enfant de l’attendre , parce qu’elle va faire un besoin. C’est alors qu’elle se transforme en arbre pour venir effrayer la fillette. Celle-ci appelle au secours en chantant: « Sina! Où est parti Sina? L’arbre veut me manger!» Elle chante et chante, l’arbre se rapproche et se rapproche, elle ferme les yeux et l’arbre recule jusqu’à disparaître de sa vision .
Peu après, la marâtre revient et lui demande:» Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu cries mon nom?». La fillette lui raconte sa vision et la marâtre répond :
«  Tu t’es seulement un peu perdue, sinon comment l’arbre a-t-il pu se déplacer ? »
Chaque jour,la même scène se répète jusqu’à ce qu’un chasseur observe la scène par hasard.

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La saison estivale 2021 au Théâtre du Peuple de Bussang

Simon Delétang a dévoilé le programme de la saison estivale de son Théâtre, dans les Vosges. Une saison qui se déroulera du samedi 3 juillet au dimanche 5 septembre 2021.

-– par Janine Bailly –-

« L’annulation de la saison d’été 2020 a été un profond traumatisme, mais nous avons appris de cette période et ne nous laisserons plus surprendre », explique Simon Delétang, metteur en scène, comédien, et depuis octobre 2017 directeur du Théâtre du Peuple de Bussang. À la sortie de l’été, début septembre 2020, il avait mis en scène Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, sous la forme d’un oratorio électro-rock, avec le groupe Fergessen (Michaëla Chariau et David Mignonneau), originaire de Saint-Dié-des-Vosges. Ce spectacle, entre deux confinements, avait été pour le public une véritable bouffée d’oxygène. Il sera repris pendant cette saison estivale. Stig Dagerman, né Stig Halvard Jansson, le 5 octobre 1923 à Älvkarleby, mort le 4 novembre 1954 à Danderyd, fut un écrivain et journaliste libertaire. Il reste l’un des auteurs suédois les plus importants des années 1940.

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Sciences sociales : nouveautés du 28 février 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Les diffusions en direct du Théâtre de la ville  :  « Un furieux désir de bonheur »

— par Janine Bailly —

Vendredi 26 février. Samedi 27 février à 15 heures (heure de Paris), sur Facebook  et Youtube

En direct, car il ne s’agit pas à proprement parler de “théâtre filmé”, les acteurs jouant à chaque représentation sur la scène, devant une salle privée de spectateurs, jouant jusqu’au simulacre du salut final. Un salut inhabituel, angoissant presque d’être offert et vu dans un si total silence !  Pendant ce mois de février, le Théâtre de la Ville à Paris poursuit son engagement envers la jeunesse, les soignants, les enseignants. Après J’ai trop d’amis, Nos amours bêtes, Alice à travers le miroir, Alice et autres merveilles, voici donc Un furieux désir de bonheur, diffusé en direction des familles, des hôpitaux, des centres de loisirs, et des écoles qui ne sont pas en vacances.

En écho à Olivier Letellier, qui pour présenter ce nouveau  spectacle s’appuie sur la formule « Oser dire ses désirs », Emmanuel Demarcy-Mota, directeur de la structure, initiateur  dès le premier confinement de l’opération “Les Directs”, nous rappelle une fois encore que le théâtre, s’il est empêché, continuera en dépit de la fermeture des établissements au public :  « Rien ne nous arrêtera dans notre désir,  nous ferons tout pour ne pas avoir peur ».

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« Othello », un film d’Orson Welles

De Orson Welles
Avec Orson Welles, Michael McLiammoir, Robert Coote
19 septembre 1952 / 1h 35min / Drame, Romance
Date de reprise 23 avril 2014

Nationalités français, italien, marocain, américain

Synopsis:
À Venise, des noces ont lieu en secret entre le Maure Othello, général vénitien estimé par ses pairs, et la belle Desdémone, fille du sénateur Brabantio. Au fond de l’église, deux hommes se tiennent en retrait : il y a là Iago, l’officier d’Othello qui voue à son supérieur une haine incommensurable, et Roderigo, amoureux éperdu de Desdémone. Après leur union, Othello s’en va combattre la flotte turque, puis retrouve sa femme sur l’île de Chypre où il est nommé gouverneur. Le fourbe Iago est alors résolu à détruire le bonheur des jeunes mariés et va pour cela s’employer à manipuler leur entourage…

La presse en parle:
DVD Classiq
Othello conserve un rigueur et une unité impressionnantes quant au point de vue adopté sur la pièce de théâtre de Shakespeare. Car Othello, le Maure de Venise est la tragédie la plus riche en thèmes et l’une des pièces les plus complexes du dramaturge anglais, mettant en jeu de nombreuses thématiques et de sentiments humains contradictoires que l’on retrouve dispersés dans son œuvre complète : le dilemme entre passion et raison, la perte d’innocence, l’amour absolu dont la pureté mène à la mort, la haine de l’étranger, l’ambition dévorante, l’honneur, la manipulation, la vengeance, la jalousie, le choc des cultures entre militaires et civils, la lutte entre barbarie et civilisation…

Critikat
Pourquoi Iago est-il jaloux ?

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« Là, c’est mort » : en Martinique, le tourisme au seuil d’une deuxième année blanche

Entrée en vigueur le 2 février, l’obligation de justifier d’un motif impérieux pour voyager entre l’Hexagone et l’outre-mer a porté un coup d’arrêt à ce secteur déjà sinistré par le confinement en 2020.

— Par Jean-Michel Hauteville (Trois-Ilets, correspondance) —

Un calme inhabituel règne sur la plage de la Pointe du Bout, en cette première semaine de vacances scolaires, commencées lundi 8 février. Dans ce haut lieu du tourisme balnéaire en Martinique, le soleil est pourtant au rendez-vous, et la mer des Caraïbes, étale et cristalline, promet, comme toujours, une délicieuse baignade.

Cependant, alors que la haute saison touristique devrait battre son plein, des jet-skis se languissent, bâchés et amarrés devant le centre de location fermé. Au Coco Bar, pittoresque paillote sur pilotis posée au milieu du lagon aménagé, les serveurs sont désœuvrés. Et sur la plage de sable blond, parmi les rangées de transats vides, les visiteurs ont l’embarras du choix pour s’installer.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : dans les outre-mer, début timide de la campagne de vaccination
Pour Yves Jacquet, directeur général de l’hôtel Bakoua, l’établissement quatre-étoiles qui s’étire le long de la plage, il y a une explication simple à cette situation navrante : les restrictions successives imposées aux voyageurs hexagonaux désirant se rendre en Martinique et en Guadeloupe après les vacances de Noël ont fait fuir les touristes.

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Sciences sociales : nouveautés du 7 février 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Littératures : nouveautés du 7 février 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Les réseaux sociaux sont les Frankenstein du XXIe siècle

— Par Bérengère Viennot—

Les dés sont jetés et le 45e président des États-Unis, finalement contraint à quitter la Maison-Blanche, a été banni sans doute à tout jamais des principaux réseaux sociaux qui ont tant fait pour le porter au pouvoir.

Les dés sont jetés et le 45e président des États-Unis, finalement contraint à quitter la Maison-Blanche, a été banni sans doute à tout jamais des principaux réseaux sociaux qui ont tant fait pour le porter au pouvoir.

Le débat fait rage: était-ce une bonne idée de couper à Trump le robinet de ces réseaux et de l’empêcher de continuer à proférer ses mensonges et ses incitations à la sédition? Quelle est la part de responsabilité de Twitter, Facebook, YouTube et al. dans la diffusion de son idéologie nauséabonde, qui a conduit, le 6 janvier, à l’assaut du Capitole par une foule identifiée comme d’extrême droite et dont le programme de prise du pouvoir reste encore à définir clairement? Était-ce le rôle d’une entreprise privée de dire stop, ou aurait-il fallu attendre que la justice s’en mêle?

Le rôle joué par les réseaux sociaux en général, et par Twitter en particulier, dans l’excitation d’une foule de trumpistes en délire est indéniable.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook » : un théâtre social, pédagogique et nécessaire.

— par Janine Bailly —

« J’ai rencontré Dieu sur Facebook », de Ahmed Madani, sur la scène Frantz Fanon de Tropiques-Atrium… Pourquoi me direz-vous revenir aujourd’hui sur le spectacle, qui fut donné le 19 janvier devant un public scolaire, le 20 janvier en une unique séance publique, et dont le souvenir déjà s’éloigne ? À tort, je m’étais dit que la pièce, imaginée d’ailleurs dès 2014, venait un peu tard, pour les élèves, puisque dans les médias on ne parlait plus guère d’État islamique, ni de ces jeunes gens « recrutés » pour aller grossir les rangs des combattants en Syrie, ni du djihadisme, « défait sur terrain militaire mais qui a construit une base de repli jusqu’ici imprenable sur la toile, un entrelacs de sites internet et de forums et d’administrateurs dissimulés… Ils préservent et magnifient Daesh, au-delà de la réalité matérielle, ils la rendent omniprésente, ils suscitent des vocations macabres… » (Claude Askolovitch).

Il fut un temps pas si reculé où cette tragédie occupait la une des journaux, qu’ils soient de papier ou télévisés. Où des films, lanceurs d’alerte, étaient portés à l’écran. Où Donia Bouzar, fondatrice du Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam, contactée par de nombreuses familles dont les enfants étaient embrigadés pour partir en Syrie, intervenait dans des émissions destinées à alerter l’opinion.

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« Hugo. L’exil, la rage, le rêve », les rêveries d’un promeneur « hugolâtre »

— Par Julie Monrapha —

Paul Fructus est revenu en Martinique sept ans après l’adaptation dramaturgique des « Travailleurs de la mer » de Victor Hugo.2 Cette nouvelle création confirme que l’auteur et interprète est un « hugomaniaque, hugolâtre(1), si vous préférez. »3 La scène est offerte à nos yeux de spectateur avant que la pièce ne commence. Nous apercevons un piano, un xylophone, quelques tambours, une mappemonde suspendue à ce qui ressemble à une penderie, et une chaise en première ligne, côté cour. Nous espérions assister à une pièce de théâtre, et voilà que notre vue présage un orchestre.

Mais les sens peuvent être trompeurs. Paul Fructus surgit sur scène à 19h30, alors que la salle n’est pas encore plongée dans le noir. A la manière de la commedia dell’arte, il affirme être atteint d’un symptôme : la hugomania.

Dès lors, nous suivons les déambulations littéraires de l’interprète, entre le Paris de Napoléon III et l’exil à Guernesey, le tout savamment construit sur les écrits épistolaires, poétiques et romanesques de Victor Hugo. Le public est alors endoctriné par Paul Fructus, qui nous livre sa passion pour le poète romantique.

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Littératures : nouveautés du 17 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Au terme de 2020…

— Par Léonce Lebrun  —

Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

…Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

…Bonjour à toutes et tous

Nous voilà au terme d’une année dévastatrice au terme de laquelle une connaissance proche me dit je cite…

… «   Léonce tu devrais t’arrêter et te reposer tu n’as plus rien à démontrer ; et tu resteras le plus fort pendant de longues générations … »

Des propos qui tombent souvent dans ma boîte, comme par exemple ce compatriote me disant..

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La Guadeloupe démunie face au Covid-19

En Guadeloupe, lutter contre la pandémie de Covid-19 est plus difficile qu’ailleurs en France. Ce département d’Outre-mer fait face à un manque de personnel hospitalier, mais aussi à l’impossibilité d’appliquer systématiquement certains gestes barrières, l’eau courante étant régulièrement coupée dans certaines régions. Nos reporters se sont rendus dans l’île, à la rencontre des soignants et des habitants.

La Guadeloupe lutte contre la pandémie de Covid-19 avec des moyens limités. Le service de réanimation du CHU de Pointe-à-Pitre, en hypertension depuis le mois de mars 2020, a passé le pic de la deuxième vague dans la souffrance. Plus de 9 000 cas de Covid-19 ont été reportés sur ce territoire de plus de 400 000 habitants depuis le début de la crise.

À l’hôpital, c’est grâce à des réservistes sanitaires envoyés en renfort par Paris mais aussi à l’armée que 44 lits de réanimation ont pu être ouverts durant le pic, jusqu’à début novembre 2020. Aujourd’hui, il n’y a plus que 29 places en réanimation à l’hôpital, et la cantine est encore utilisée pour recevoir des patients non-Covid.

Dégâts sanitaires et économiques

Si l’île vit la crise plus difficilement, c’est aussi en raison d’un problème récurrent de coupures d’eau, plus de 60 % de l’eau potable étant perdue dans les canalisations défectueuses du système de distribution.

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Non à la loi liberticide «sécurité globale»

 —Par un collectif d’organisations syndicales et d’associations —

Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, un collectif d’organisations syndicales et de journalistes demande le retrait des articles 21, 22 et 24 au nom du respect des libertés fondamentales.

  • Non à la loi liberticide «sécurité globale»

Tribune. Monsieur le président de la République, depuis le 8 novembre, des centaines de milliers de personnes se mobilisent pour défendre le droit d’informer et d’être informées, ainsi que plus généralement les libertés fondamentales, gravement menacées par la proposition de loi dite «sécurité globale», votée en première lecture par l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, près d’une centaine d’organisations représentant les journalistes et professionnels de la presse et de l’image, des avocats, des magistrats, des défenseurs des libertés publiques et de l’Etat de droit ou encore des victimes de violences policières ont rejoint la coordination à l’origine de cette mobilisation. Elles se retrouvent sur une demande claire et précise : le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi, ainsi que le retrait du nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO).

En faisant de tous ceux qui filment l’action des forces de l’ordre des délinquants potentiels, ces dispositions entravent la capacité des habitants à contrôler l’action de leur police.

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 « Fléri Nwèl Kiltirèl »  du 11 au 22 décembre 2020 – Tropiques-Atrium

 Jeune public – La Ribot Timoun 


Samedi 12 décembre 16h – La Terrasse

Graines de pluie

Cie Murmure du silence 

 A partir de 3 ans

Et si le rêve s’invitait dans la réalité jusqu’à lui prendre sa place ? Et si le rêve était bien réel ?
Voguant entre songes et poésie, dans ce spectacle la rêverie prend place et tout devient possible.
Dans ce trio chorégraphique pour deux danseuses et une baignoire, tout prend vie et amène nos sens à s’embarquer dans une folle aventure vers l’imaginaire.

Au doux pays des rêves, l’illusion prend le pas sur le réel donnant aux choses qui nous entourent une nouvelle vie et qui sait peut-être d’y retrouver un brin de réalité perdue ou oubliée. 

Chorégraphie – Interprétation : Lindy Callegari & Emilie Alves de Puga
Création lumière : Viviane Vermignon
Création décors : GM Alves de Puga
Images/Vidéo : Fred Lagnau & Peggy Fargues
Collaboration artistique : Jean-Hugues Miredin & Rita Ravier
Photo : Fred Lagnau

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Littératures : nouveautés du 22 novembre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Prenons garde à la fin de la croissance économique en Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’économie de la Guadeloupe devrait nettement marquer le pas en 2020 . Cette détérioration des chiffres serait avant tout liée à une conjoncture défavorable. S’agit-il d’un trou d’air dans l’activité ou d’une tendance sur plusieurs années ?
Seul l’avenir nous le dira, mais pour le moment, l’incertitude gagne et détruit l’économie à petit feu . Jour après jour, la crise sanitaire du Coronavirus se transforme et devient une crise économique et sociale . Plus qu’un virus, la crise du coronavirus est une expérience de décroissance et de démondialisation accélérée. Qui pouvait penser que le coronavirus ferait basculer le pays Guadeloupe entier dans la récession et bousculerait complètement nos certitudes sur le mythe d’un progrès social infini dans le cadre de la départementalisation ?
Parmi ces certitudes, il en va désormais du questionnement de la survie même de l’Etat providence avec un modèle social français en grande difficulté financière . Il en est également de la question de la croissance.
La croissance économique peut se définir comme une augmentation durable de l’activité économique d’un pays. Pour mieux comprendre, c’est la richesse totale produite par la Guadeloupe.

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« A son ombre » : les hontes de Claude Askolovitch

Le journaliste signe un texte déchirant et lumineux sur son épouse défunte.

— Par Raphaëlle Leyris —
« A son ombre », de Claude Askolovitch, Grasset, 320 p., 20,90 €, numérique 15 €.

Elle disait souvent : « Il n’y a rien de plus beau que deux petits vieux qui se donnent la main. » Valérie et son époux n’auront pas eu le temps de devenir ces amoureux chenus : elle est morte à 44 ans, le 24 juillet 2009. Dix ans plus tard, son veuf, Claude Askolovitch, a commencé l’écriture d’A son ombre, texte déchirant, tourmenté, qui retrace une décennie passée à vivre sans pouvoir se le pardonner. Vivre, c’est-à-dire aimer à nouveau, en s’éprenant très vite de Kathleen, puis avoir avec celle-ci deux enfants, qu’une génération sépare de la fille et du fils nés de son mariage avec Valérie.
En exergue, le journaliste (aujourd’hui à France Inter et Arte) a placé une phrase tirée de Chaos calme, de Sandro Veronesi (Grasset, 2008). Ce roman italien sur un veuf arborait, lui, cette citation de Beckett : « Je ne peux pas continuer.

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La lettre d’Ariane Ascaride à Emmanuel Macron

— Par France Inter. Article publié le 30 octobre 2020 —

Ariane Ascaride jouait depuis la rentrée Le dernier jour du jeûne, de Simon Abkarian, au Théâtre de Paris. Confinement oblige, le théâtre ferme et les représentations s’arrêtent. Après avoir vidé sa loge, Ariane Ascaride a pris sa plume.

Monsieur le Président,

Je sais. Vous êtes au four et au moulin et ma lettre ne pèse pas bien lourd face à cette marée épidémique. Mais je ne peux pas m’empêcher de l’écrire.

Monsieur le Président, hier soir devant ma télé je vous écoutais avec une grande attention, mon espoir bien avant l’allocution était réduit à néant, mais ce qui fait un trou à mon âme est l’absence dans votre discours du mot culture.

Pas une fois il n’a été prononcé… nous sommes la France, Monsieur, pays reconnu par le monde entier et envié par tous pour la présence de sa créativité culturelle, la peinture, la musique, la littérature, la danse l’architecture, le cinéma, le théâtre (vous remarquez : je cite mon outil de travail en dernier), tous ces arts sont dans ce pays des lettres de noblesse que les hommes et les femmes du monde admirent.

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Littératures : nouveautés du 18 octobre

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Littératures : nouveautés du 11 octobre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Télévision. La décolonisation, une histoire de cohérence

Décolonisations, du sang et des larmes. France 2, mardi 6 octobre, à 21 h 5

Pascal Blanchard et David Korn-Brzoza ont déniché des archives exceptionnelles pour expliquer dans toute sa complexité trente ans d’histoire de France dans le monde. Un documentaire en deux parties à voir mardi 6 octobre, sur France 2.

« Le colonisateur blanc n’est pas invincible. » Voilà le principal enseignement que les « colonisés » de l’Empire français, tirailleurs sénégalais, spahis algériens, goumiers marocains et autres supplétifs ont retenu de la défaite de 1940. Ils en tireront une certitude : le temps de la servitude est révolu. Pour la France coloniale, qui tenait 43 pays sous sa coupe, la chute sera rude. Et rapide.

Des conflits oubliés

En moins de trente ans, ceux qui se sont battus pour la « mère patrie » réclament leur dû, pour certains une promesse du Grand Charles lui-même : l’indépendance. Cela n’ira pas sans heurts, explique ce documentaire en deux parties par la voix de Lucien Jean-Baptiste. Images d’archives de conflits oubliés, de répressions sanglantes (parfois avec l’aide d’autres colonisés !),

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Littératures : nouveautés du 27 septembre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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