Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 23 janvier

Abolition de l’esclavage en Tunisie  par Ahmed Ier Bey le 23 janvier 1846

L’esclavage en Tunisie est un phénomène particulier de la traite arabe. Aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Ier Bey, puis en 1890 par la France après l’instauration du protectorat français de Tunisie, l’esclavage a persisté jusqu’au début du XXe siècle.

La Tunisie se trouve dans une situation semblable à celle de l’Algérie quant à sa position géographique qui la maintient à l’écart des grands courants transsahariens. Elle reçoit cependant des caravanes du Fezzan et de Ghadamès dont l’apport au XVIIIe siècle consiste uniquement, d’après des observateurs de l’époque, en poudre d’or et en esclaves. Ces derniers, au début du siècle suivant, arrivent à un rythme annuel oscillant entre 500 et 1 200 dont une partie est réexpédiée vers les ports du Levant.

Les esclaves de Tunisie proviennent de deux zones principales d’approvisionnement : l’Europe et une large zone allant de l’Afrique de l’Ouest au lac Tchad. Les royaumes de Bornou et la région du Fezzan fournissent l’essentiel des détachements. La plupart des groupes sont réduits en esclavage à la suite de guerres locales entre les tribus rivales ou aux opérations d’enlèvements.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 22 janvier

Léon-Gontran Damas décède à Washington le 22 janvier 1978

Léon-Gontran Damas (né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort le 22 janvier 1978 à Washington, DC), est un poète, écrivain et homme politique français.

Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. Grand amateur de jazz, il publia en 1937 Pigments, recueil de poèmes préfacé par Robert Desnos où il se révolte avec violence contre une certaine éducation créole d’inspiration bourgeoise qu’il voit comme une acculturation imposée. Un de ses grands thèmes est la honte de l’assimilation. Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.

Il fit à Paris des études de droit puis, à l’École des langues orientales, de russe, de japonais et de baoulé.

Biographie
Allée des Trois fleuves à Cayenne, dont le nom fait référence à Black-Label de Léon-Gontran Damas.

Léon-Gontran Damas est né à Cayenne, dernier des cinq enfants de Ernest Damas (1866-?), mulâtre européen-africain, et de Marie Aline (1878-1913), métisse amérindienne-africaine originaire de Martinique. Une sœur jumelle, Gabrielle, née quelques minutes avant lui, mourut en bas âge.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 21 janvier

Six protestants sont brûlés sur le bûcher devant la cathédrale Notre-Dame de Paris le 21 janvier 1535

L’affaire des Placards est la polémique que provoqua le placardage clandestin d’un texte anticatholique sur les lieux publics à Paris et dans plusieurs villes de province, pendant la nuit du 18 octobre 1534. Elle provoqua la fin de la politique de conciliation menée par le roi François Ier en faveur des luthériens.

Histoire
Les placards dont il est question étaient des écrits injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume de France comme Blois, Rouen, Tours et Orléans. Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de François Ier au château d’Amboise, ce qui constituait un défi et un affront envers la personne même du roi et sa foi catholique. Cet épisode provoque la radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, vis-à-vis desquels il avait été jusqu’alors relativement tolérant.

Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus-Christ.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 20 janvier

Sortie, du film expérimental Le Sang d’un poète, réalisé par Jean Cocteau le 20 janvier 1932

Film de Jean Cocteau · 55 min · 19 janvier 1932 (France)
Genres : Muet, Expérimental, Fantastique, Drame
Casting (acteurs principaux) :
Enrique Rivero, Elizabeth Lee Miller, Pauline Carton, Odette Talazac, Jean Desbordes, Fernand Dichamps, Lucien Jager, Feral Benga
Pays d’origine : France

Casting complet et fiche technique

Synopsis :

Sur l’injonction d’une statue douée de vie, un poète plonge dans un grand miroir et découvre, de l’autre côté, un monde étrange et fascinant.

Le film se décompose en quatre parties :

Première partie
Une cheminée d’usine s’apprête à tomber. Durant ce temps, dans la chambre d’un poète, une statue sans bras s’anime brusquement. Cette dernière l’invite à plonger dans un miroir et de découvrir un autre monde. Des lieux et des personnages étranges s’offrent à lui : un couloir d’hôtel borgne, une fumerie d’opium, une chambre où l’on donne une leçon de vol à une jeune fille, un hermaphrodite, etc. Le poète s’arrache à ses fascinations malsaines et non sans mal regagne sa chambre.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 19 janvier

Sortie en salle du film « Nèg Maron » le 19 janvier 2005

De Jean-Claude Barny
Avec Admiral T, D. Daly, Stomy Bugsy
Nationalité français
Synopsis :
Au coeur des petites Antilles, au début des années 2 000, dans un quartier populaire où se côtoient des personnages chaleureux, hauts en couleurs, Josua et Silex, deux jeunes amis d’enfance à la dérive, issus d’un milieu familial et social explosé, mènent une existence insouciante. Mais la violence de l’île et l’escalade de situations déroutantes vont mettre leur amitié à rude épreuve…

“Nèg maron” : Paradoxe criminel ou crime paradoxal ?

— Par Patricia Donatien-Yssa —

Le film Nèg Maron du réalisateur Jean-Claude Barny est un drame qui réunit un groupe de jeunes délinquants vivant dans un quartier populaire de la Guadeloupe, et qui s’articule autour d’un crime perpétré contre un blanc créole mafieux : Marcus. Josua et Silex, les deux complices de toujours et personnages principaux du film, se livrent à de petits cambriolages et vivent, tout comme leurs amis, « …en rupture avec le système économique et politique » 1. Enfermés dans une véritable microsociété, ils sont plongés dans un décalage et un paradoxe permanents.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 18 janvier

1882 : première grève marchante en Martinique.

1925 : Naissance de Gilles Deleuze

18 Janvier 1882 : Première grève marchante en Martinique . Apprenant que le gouverneur aurait fixé le salaire à 3 francs par jours les travailleurs des habitations de Sainte-Marie et de Trinité, qui ne gagnent qu’entre 1.5 et 2 francs par jours, arrêtent le travail . Ils revendiquent une augmentation de salaire (de 1f50 à 3f la tâche) . Certains patrons blessent des travailleurs à coups de fusil . Le mouvement est bloqué par un renfort de troupes installées au Vert-Pré . Cinq grévistes sont arrêtés et condamnés à des peines de prison malgré la loi d’avril 1864 .

18 janvier 1925 : Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort par suicide à Paris le 4 novembre 1995. Des années 1960 jusqu’à sa mort, Deleuze a écrit une œuvre philosophique influente et complexe, à propos de la philosophie elle-même, de la littérature, de la politique, de la psychanalyse, du cinéma et de la peinture. Jusqu’à sa retraite en 1988, il fut également un professeur de philosophie renommé.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 17 janvier

La loi Veil est promulguée le 17 janvier 1975

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement en France. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

La loi est promulguée le 17 janvier 1975, pour 5 ans à titre expérimental. Elle est reconduite sans limite de temps par une loi du 31 décembre 1979.

Historique

Passerelle de Bobigny rappelant l’importance du procès de Bobigny dans les débats ayant conduit au vote de la loi Veil.

Le vote de cette loi est précédé par différents épisodes de la vie politique liés directement ou indirectement à l’interdiction de l’avortement, comme la légalisation de la contraception (1967), le Manifeste des 343 (1971), le procès de Bobigny (1972) puis le Manifeste des 331 (1973). Après le procès de Bobigny, le ministre de la Justice donne consigne au Parquet de ne plus poursuivre les avortements.

Un premier texte dépénalisant l’avortement est déposé sous la législature de Georges Pompidou.

C’est Simone Veil, ministre de la Santé, qui est chargée de préparer le projet de loi par Valéry Giscard d’Estaing, peu après son élection à la présidence de la République.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 16 janvier

Aragon est inculpé pour « excitation de militaires à la désobéissance et provocation au meurtre dans un but de propagande anarchiste » le 16 janvier 1932 

Louis Aragon est inculpé par le gouvernement français à la suite de la publication, en juillet 1931, dans une revue soviétique Littérature de la révolution mondiale, du poème Front rouge.
Le poème paraît d’abord seul, dans le dernier numéro de 1931 de la revue Littérature de la Révolution mondiale. Le numéro est saisi par la police et Aragon inculpé d’incitation à la désobéissance et de provocation au meurtre. André Breton rédige alors le tract L’Affaire Aragon ( Cf ci-dessous) pour défendre son ami. L’Humanité désavoue cependant le poème d’Aragon. Les communistes dans leur ensemble restent peu sensibles au surréalisme. André Breton écrit alors le texte Misère de la poésie, pour revendiquer l’autonomie de la poésie. Cependant, Aragon ne se reconnaît pas dans le texte de Breton et signifie sa rupture avec lui dans L’Humanité du 10 mars 1932.

Illustration : Aragon et Breton

Présentation

Pliez les réverbères comme des fétus de pailles
Faites valser les kiosques les bancs les fontaines Wallace
Descendez les flics
Camarades
descendez les flics

→   Lire Plus

L’éphéméride du 15 janvier

Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont capturés par les corps francs et assassinés le 15 janvier 1919.

Révolte spartakiste de Berlin
La révolte spartakiste de Berlin ou révolte de janvier est le nom donné à la grève générale et aux combats qui l’ont accompagnée en Allemagne entre le 5 janvier et le 12 janvier 1919. Son déclenchement, puis sa répression par des Corps francs sur ordre de Gustav Noske, constitue l’un des principaux épisodes de la révolution allemande de 1918-1919.

L’adjectif « spartakiste » est en général utilisé pour parler de ces événements, même si le Parti communiste d’Allemagne, fondé quelques jours plus tôt par la Ligue spartakiste, n’a ni lancé ni mené le soulèvement, et n’y a participé qu’après qu’il eut véritablement commencé.

Déroulement

Le déclencheur de la révolte est la révocation par le Conseil des commissaires du peuple le 4 janvier 1919 d’Emil Eichhorn, chef de la police depuis les journées de novembre, et membre du Parti social-démocrate indépendant (USPD). Les décisions du conseil sont supervisées par le chancelier Friedrich Ebert, membre du Parti social-démocrate (SPD), qui y occupe tous les postes depuis que l’USPD a quitté le Conseil le 29 décembre 1918.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 14 janvier

Naissance dans le Queens, à New York de James Todd Smith III, dit LL Cool J (abréviation de « Ladies Love Cool James »), le 14 janvier 1968

LL Cool J est un rappeur et acteur américain.

Il est mieux connu pour ses chansons hip-hop comme I Can’t Live Without My Radio, I’m Bad, The Boomin’ System, Rock the Bells et Mama Said Knock You Out, et ses chansons romantiques comme Doin’ It, I Need Love, Around the Way Girl et Hey Lover. LL Cool J est également l’un des pionniers du pop-rap. Il compte actuellement 13 albums et deux compilations.

En 2009, l’acteur se fait connaître du grand public, grâce à son rôle de Sam Hanna dans la série télévisée policière NCIS : Los Angeles.

LL Cool J est également présentateur de l’émission Lip Sync Battle sur la chaîne américaine Spike.

Biographie
Jeunesse

L.L. Cool J est né James Todd Smith le 14 janvier 1968 à Bay Shore, New York, fils de James et Ondrea Smith. En mars 1984, en parallèle à la fondation du label Def Jam par le promoteur et manager Russell Simmons, James Todd Smith, âgé de 16 ans, se lance dans l’enregistrement de démos chez ses grands-parents.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 13 janvier

« J’Accuse… ! » paraît dans l’édition du journal L’Aurore du 13 janvier 1898

« J’accuse… ! » est le titre d’un article rédigé par Émile Zola au cours de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 18981, n° 87, sous la forme d’une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure.

En 1894, Alfred Dreyfus, officier français d’état-major d’origine alsacienne, et d’obédience judaïque, accusé à tort d’avoir livré des documents à l’Allemagne, est condamné à l’emprisonnement à perpétuité et expédié sur l’île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c’est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. Mais Picquart est limogé par l’état-major, manœuvre visant à empêcher toute reprise judiciaire de l’affaire. Malgré tout, l’élargissement du soutien à Dreyfus qui s’ensuit oblige l’état-major de l’armée à faire comparaître le commandant Esterhazy en conseil de guerre ; il est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898.

C’est ce verdict scandaleux qui pousse Émile Zola à intervenir de façon très forte, en s’exposant personnellement à des poursuites en cour d’assises, devant un tribunal civil et non militaire.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 12 janvier

André Aliker est retrouvé mort ligoté à Case-Pilote le 12 janvier 1934.

André Aliker, né le 10 février 1894 dans le quartier Roches-Carrées sur la commune du Lamentin en Martinique, France et retrouvé mort ligoté le 12 janvier 1934 à Case-Pilote, est un militant communiste martiniquais. La mort d’Aliker est un détonateur pour le mouvement ouvrier en Martinique.

André Aliker est né dans une famille d’ouvriers agricoles. Il est frère de Pierre Aliker. Il suit ses études à l’école du bourg. Durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire. Sa citation à l’ordre du régiment souligne : « modèle parfait de dévouement et de courage. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses au cours desquelles il entraîne ses hommes par son allant, son mépris du danger1. »

De retour au pays, il travaille dans une épicerie à Fort-de-France, rue Blénac, puis s’installe ensuite à son compte dans le commerce de gros et demi-gros.

Militant, il est membre du groupe communiste Jean Jaurès et animateur du syndicat des employés de commerce. Il est rédacteur en chef, correcteur et diffuseur du journal Justice, l’organe de presse du parti communiste en Martinique, fondé par Jules Monnerot2.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 11 janvier

Le séisme le plus destructeur de l’histoire de la Martinique est survenu le 11 Janvier 1839
Amédée Fengarol, meurt (assassiné?) en pleine rue le jour de son élection à Pointe-à-Pitre le 11 janvier 1951

Pasteur Amédée Fengarol, né le 30 mars 1905 à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) et mort le 11 janvier 1951 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est un homme politique français.

Biographie

Instituteur de formation, il exerce son métier dans les différentes îles de la Guadeloupe. Influencé par l’action du député socialiste Hégésippe Jean Légitimus, il se rapproche ensuite des idées marxistes et participe à la fondation du Parti communiste guadeloupéen, composante locale du PCF. Opposant au régime de Vichy représenté par le gouverneur Constant Sorin, il rejoint la Résistance, fondée par Paul Valentino et part à la Dominique avant de rentrer définitivement lors de la Libération en 1943.

Proche d’Aimé Césaire, Rosan Girard, Gerty Archimède et Henri Bangou, il participe comme conseiller général à la transformation de la mutualité en sécurité sociale en Guadeloupe après la guerre.

La mémoire communiste veut qu’il soit mort, probablement assassiné, en pleine rue en 1951, le jour de son élection comme maire communiste de Pointe-à-Pitre, dans un contexte d’anticommunisme inspiré du maccarthysme sur le continent américain.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 10 janvier

10 janvier 1917 : manifestation des Sentinelles Silencieuses devant la Maison Blanche pour le droit de vote des femmes.
10 janvier 2010 : la population rejette l’autonomie de la Martinique

Les Silent Sentinels, ou Sentinelles Silencieuses en français, est une organisation pour le droit de vote des femmes créée par Alice Paul et le National Woman’s Party. Elles manifestent devant la Maison-Blanche lors de l’investiture de Woodrow Wilson le 10 janvier 1917. Les Sentinels commencent à protester après que le président ait dit lors d’une réunion que les femmes devaient « concerter l’opinion publique à propos du droit de vote des femmes ». Elles décident de protester six jours par semaine jusqu’au 4 juin 1919, jour d’adoption du dix-neuvième amendement de la Constitution des Etats-Unis par la Chambre des représentants et le Sénat.

Le nom de Silent Sentinels leur est donné en raison de leur silence lors des manifestations. Cette forme de protestation devient une des stratégies du mouvement national pour le suffrage féminin américain.

Tout au long des deux ans et demi de veilles, près de 2 000 femmes rejoignent le mouvement, femmes qui sont harcelées, arrêtées et traitées injustement par les autorités locales.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 9 janvier

Le poème Black Label de Léon-Gontran Damas parait aux Éditions Gallimard le 9 janvier 1956.

BLACK-LABEL À BOIRE
pour ne pas changer
Black-Label à boire
à quoi bon changer

TEL J’AI VU LE CiEL
partout Un le même
ni moins bleu
moins beau
ni moins gris
moins triste
avec ou sans nuages

BLACK-LABEL A BOIRE
pour ne pas changer
Black-Label à boire
à quoi bon changer

J’Ai SAOULÉ MA PEINE
ce soir comme hier
comme tant et tant
d’autres soirs passés
où de bouge en bouge
où de bar en bar
où de verre en verre
j’ai saoulé ma peine

→   Lire Plus

L’éphéméride du 8 janvier

Par la bulle Romanus pontifex, le Portugal obtient l’exclusivité du commerce, de la colonisation et de l’esclavage au sud du Cap Boujdour le 8 janvier 1445.

Romanus Pontifex sont les deux premiers mots, signifiant « le Pontife Romain », et constituent le titre d’une bulle (un édit) promulguée le 8 janvier 1455 par le Pape Nicolas V. A la suite de la bulle précédente Dum Diversas, le Pape confirme au Roi Alphonse V du Portugal son droit à dominer toutes les terres au sud du cap Boujdour en Afrique et, en lui concédant l’exclusivité du commerce, de la colonisation et de l’esclavage en Afrique, il donne une base légale à ces pratiques.L’objectif premier de la bulle est d’interdire aux autres nations chrétiennes d’empiéter sur les droits du Roi du Portugal relatifs au commerce et à la colonisation de ces régions.

La bulle est écrite dans le contexte de la chute de Constantinople en 1453 et de l’essor de l’Empire ottoman, qui ferme aux chrétiens l’accès terrestre à l’Extrême-Orient et aux Indes.

La bulle ne doit pas être confondue avec une autre bulle portant le même titre, émise le 21 septembre 1451, par laquelle Nicolas V exempte les Ducs d’Autriche de toute sanction ecclésiastique pour avoir permis aux Juifs de s’établir en Autriche5.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 7 janvier

Assassinat de la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015

 L’attentat contre Charlie Hebdo est une attaque terroriste islamiste perpétrée contre le journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, jour de la sortie du numéro 1 177 de l’hebdomadaire. C’est le premier et le plus meurtrier des trois attentats de janvier 2015 en France.

Vers 11 h 30, les frères Chérif et Saïd Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant les locaux du journal armés de fusils d’assaut. Ils assassinent onze personnes, dont huit membres de la rédaction.

Lire aussi : Les informations concernant Charlie Hebdo

Les victimes de la tuerie dans le bâtiment sont Frédéric Boisseau, un responsable des opérations de la société Sodexo chargée de la maintenance du bâtiment (qui est la première personne à décéder), les cinq dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le correcteur Mustapha Ourrad (toutes ces huit personnes membres du journal), le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb et Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage, invité à assister à la conférence de rédaction.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 6 janvier

Décès de Joseph Lagrosillière, afro-descendant, assimilationniste et partisan de la départementalisation le 6 janvier 1950

Joseph Lagrosillière, né le 2 novembre 1872 à Sainte-Marie (Martinique) et mort le 6 janvier 1950 à Paris (Seine), est un homme politique français. Il est le fondateur du mouvement socialiste en Martinique, est l’une des figures politiques les plus importantes de l’île dans la première moitié du XXe siècle, à l’image d’Hégésippe Jean Légitimus en Guadeloupe.

Biographie

Joseph Lagrosillière effectue en métropole des études de droit, puis en 1901, à son retour dans l’île, s’inscrit comme avocat au barreau de Fort-de-France. La même année, il crée la première Fédération socialiste de la Martinique. Puis il fonde le journal le Prolétaire, dont il est aussi le rédacteur en chef1.

1902 : Joseph Lagrosillière est candidat aux législatives dans la circonscription Nord, mais, en raison de l’éruption de la montagne Pelée, le 8 mai, le deuxième tour prévu le 11 n’a pas lieu. Sa famille est décimée dans la catastrophe. Démoralisé, il s’installe pendant deux ans à Saint-Pierre-et-Miquelon.

1910 : Il est élu député dans le Nord (il sera réélu en 1914).

→   Lire Plus

L’éphéméride du 5 janvier

Arrivée à la rame de Peggy Bouchet en Martinique le 5 janvier 2000

Peggy Bouchet, née à Évian-les-Bains le 6 juin 1973, est une navigatrice, aventurière et une entrepreneuse française. Il s’agit de la première femme à avoir traversé l’océan Atlantique à la rame.

Formation et carrière professionnelle

Après des études de droit d’entreprise et management, maîtrise et mastère en France et en Angleterre (université de Plymouth), elle devient, en 1996, ingénieure financière export au sein de la société Alcatel, à Paris.

En parallèle, germe son projet de traverser l’Atlantique à la rame en solitaire encore jamais réalisé par une femme. Elle recherche alors des sponsors et quitte Alcatel pour réaliser une traversée de l’Atlantique à la voile en équipage. Elle étudie ensuite les meilleurs choix de bateau, de route, d’équipe.

En janvier 1998, elle trouve un sponsor, démissionne de son nouveau poste de responsable logistique au sein de la société 3M, intégré trois mois plus tôt et crée sa société destinée à la gestion et préparation de son aventure.
Traversées de l’Atlantique

Le 10 mars 1998, elle quitte les Canaries, direction les Antilles.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 4 janvier

Décès d’Antoine Labelle ecclésiastique colonisateur québecois le 4 janvier 1891

Antoine Labelle, né le 24 novembre 1833 à Sainte-Rose et décédé le 4 janvier 1891 à Québec, est un ecclésiastique québécois, figure emblématique de la colonisation des Laurentides. Il est parfois surnommé le « roi du Nord » ou bien, plus simplement, le « curé Labelle ».

Jeunesse

Né en 1833, il est le seul fils d’Angélique Maher et d’Antoine Labelle, un cordonnier. Il étudie au séminaire de Sainte-Thérèse. Les premières années de sa vie sont mal connues, mais on sait qu’il aimait lire Auguste Nicolas et Joseph de Maistre. Il ajoute François-Xavier à son prénom, saint François-Xavier étant un modèle pour lui. Il est ordonné prêtre le 1er juin 1856 après une brève formation théologique de 1852 à 1855. Il est doté d’un physique imposant : il mesure 1,80 m et pèse 140 kg.

Il est un descendant direct d’Olivier Charbonneau.
Missionnaire et colonisateur
Premières cures

D’abord nommé vicaire à Sault-au-Récollet par l’évêque Ignace Bourget, il devient curé à la paroisse de Saint-Antoine-Abbé, près de la frontière avec les États-Unis, où il exerce son ministère jusqu’en 1863.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 3 janvier

Rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba le 3 janvier 1961

Les relations entre Cuba et les États-Unis sont marquées par l’embargo américain mis en place depuis le 7 février 1962. Les relations étaient neutres au moment de la révolution cubaine, en 1959, mais se sont dégradées dès l’année suivante, avec l’expropriation des compagnies des États-Unis et le refus américain d’acheter le sucre cubain, malgré les tentatives de médiation opérées par le président argentin Arturo Frondizi. En avril 1961, Washington lance le débarquement de la baie des Cochons, avec des membres de la Brigade 2506, qui fut un fiasco. En 1973, les deux États signent ainsi un pacte sur les détournements d’avion, qui leur a permis d’échanger un certain nombre de pirates de l’air.

Les relations américano-cubaines alternent depuis entre période de réchauffement et d’adoucissement, l’administration Obama ayant récemment organisé un dégel de celles-ci, en ordonnant notamment la levée des restrictions sur les voyages et les remesas envoyées à Cuba par les immigrants cubains aux États-Unis. Les États-Unis ont aussi retiré leur veto mis depuis 1962 à l’intégration de Cuba dans l’Organisation des États américains (OEA).

→   Lire Plus

L’éphéméride du 2 janvier

Naissance à Cayenne de Gaston Monnerville le 2 janvier 1897

Gaston Monnerville, né le 2 janvier 1897 à Cayenne (Guyane) et mort le 7 novembre 1991 à Paris, est un homme d’État français. Il est notamment député de la Guyane de 1932 à 1940, sous-secrétaire d’État aux Colonies de 1937 à 1938, président du Conseil de la République de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968.

Situation personnelle
Famille

Petit-fils d’esclave, Gaston Monnerville est le fils de Marc Saint-Yves Monnerville, fonctionnaire de l’administration coloniale2, et de Marie-Françoise Orville. Des côtés maternel et paternel, la famille est originaire de Case-Pilote, commune de la Martinique. Son frère, Pierre Monnerville, est également engagé en politique, étant député socialiste de 1956 à 1967.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 1er janvier

1er janvier 1804 : Haïti devient la 1ère République noire libre du monde

« Haïti, où la Négritude se mit debout pour la première fois« . Aimé Césaire

En devenant indépendante le 1er janvier 1804, Haïti, l’ancienne colonie française de Saint-Domingue, acquiert un fort statut symbolique. Première guerre perdue par une armée européenne face à des insurgés extra-européens depuis plusieurs décennies, première révolte servile couronnée de succès dans l’Histoire moderne, première République noire libre du monde. Voici ce qu’ont accompli les révolutionnaires haïtiens entre la cérémonie de Bois Caïman du 14 août 1791 et le jour de la proclamation de l’indépendance.
Saint-Domingue : une colonie dont la prospérité est fondée sur la traite négrière

La colonie de Saint-Domingue, installée sur la partie occidentale de l’île d’Hispaniola (la partie orientale étant une colonie espagnole), a été fondée en 1627. Peuplée à l’origine d’Amérindiens Arawaks, la démographie de l’île va être rapidement modifiée. En effet, dès le début de la présence européenne, à force de maladies et de massacres perpétrés par les Espagnols, la population passe de 1,6 million à 60.000 entre 1492 et 1507.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 31 décembre

 Le canal de Panama devient panaméen le 31 décembre 1999.

Au terme d’une minutieuse période de transition, les Etats-Unis avaient, à l’époque, accepté de «rendre» à Panama la pleine propriété du canal et de la compagnie d’exploitation, ainsi que la zone (une bande de 8 kilomètres de large tout autour du bassin hydraulique) sur laquelle Washington exerçait «à perpétuité» une pleine souveraineté, avec les 14 bases militaires censées garantir la sécurité du site. La rétrocession est effective depuis le 14 décembre, date des cérémonies protocolaires organisées en présence de Jimmy Carter – mais snobées par Bill Clinton et Madeleine Albright. Depuis, malgré les Cassandre, les écluses poursuivent sans grincement leurs rotations octogénaires. Ni les communistes chinois ni les guérilleros colombiens ne se sont emparés des lieux? Les seuls envahisseurs sont les milliers de touristes qui, par paquebots entiers, accomplissent, sur les eaux du lac Gatun, ce qu’on leur a vendu comme la croisière «du millenium».

Mais, si Panama n’a rien changé au canal, le canal, lui, a tout changé à Panama. Le pays, satellite américain, créé par l’Oncle Sam en 1903 parce que la Colombie, propriétaire de l’isthme, ne voulait pas entendre parler du canal américain, est devenu un Etat.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 30 décembre

Naissance de l’URSS Le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques est proclamée.

Naissance  à Chicago de Patricia Lee Smith le 30 décembre 1946

Patricia Lee Smith dite Patti Smith, est une chanteuse et musicienne de rock, poétesse et écrivaine, peintre et photographe américaine.

Mariant la poésie beat avec le garage rock des années 1960 et 1970, elle est considérée comme la « marraine » du mouvement punk.

Illustration : Patti Smith au Mannheimer Rosengarten (Mannheim), 1978

Biographie
Premières années
Née à Chicago au sein d’une famille d’origine irlandaise, Patricia grandit à Pitman, petite ville située dans le sud du New Jersey. Son père est un ancien danseur de claquettes devenu employé de bureau dans une usine et sa mère ayant abandonné une carrière de chanteuse de jazz pour élever ses quatre enfants est serveuse dans un restaurant. À l’adolescence, Patti se détache de l’éducation très religieuse de sa mère Témoin de Jéhovah. Diplômée de la Deptford Township High School (équivalent du lycée) en 1964, elle entre à l’école normale pour devenir institutrice. Lorsqu’elle tombe enceinte à 18 ans, elle en est radiée et doit travailler.

→   Lire Plus