Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 8 février

Fondation de l’ANC (African National Congress), parti politique d’Afrique du Sud le 8 février 1912.

8 février 1843 : un tremblement de terre en Guadeloupe provoque la mort de 3000 personnes.
8 février 1959 : Charles de Gaulle devient le premier président de la Cinquième République française.
8 février 1959 : Fidel Castro entre à La Havane.

Congrès national africain
Le Congrès national africain (en anglais : African National Congress, abrégé en ANC) est un parti politique d’Afrique du Sud membre de l’Internationale socialiste. Fondé en 1912 à Bloemfontein pour défendre les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche, il fut déclaré hors-la-loi par le Parti national pendant l’apartheid en 1960. Il est à nouveau légalisé le 2 février 1990 alors que l’apartheid est aboli en juin 1991. Il aura également été classé comme organisation terroriste par les États-Unis de 1986 à 2008.

En 1994, les premières élections législatives multiraciales au suffrage universel sans restriction permettent à l’ANC de conquérir le pouvoir et à Nelson Mandela, président de l’ANC, d’être ensuite élu président de la République sud-africaine. Depuis lors, L’ANC domine la vie politique sud-africaine (60-70 % des voix aux différentes élections générales de 1994, 1999, 2004, 2009 et 2014).

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L’éphéméride du 7 février

La Grenade devient indépendante le 7 février 1974

7 février 1991 Jean-Bertrand Aristide devient président d’Haïti.

7 février 2001 : Jean-Bertrand Aristide prête de nouveau serment en Haïti.

La Grenade (anglais : Grenada) est un pays des Antilles. Sa capitale est Saint-Georges.

Cet État insulaire de la mer des Caraïbes comprend l’île de la Grenade, l’île Ronde, l’île de Carriacou et l’île de Petite Martinique, toutes situées dans la partie méridionale de l’archipel des Grenadines. En y incluant les îles désertes, le pays possède une superficie de 350 km2. En 2015, on comptait 110 694 Grenadiens. La langue officielle est l’anglais.

L’île de la Grenade est située à moins de 150 kilomètres au nord des côtes du Venezuela et de Trinité-et-Tobago. L’île de Carriacou est à quelques kilomètres au sud de l’île d’Union de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Peuplée par les Caraïbes avant l’arrivée des Européens, la Grenade est d’abord une colonie du royaume de France de 1649 à 1763. À la suite de la guerre de Sept Ans, elle est léguée au royaume de Grande-Bretagne par le traité de Paris. Reconquise par la France durant la Révolution américaine, elle redevient britannique grâce au traité de Versailles de 1783.

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L’éphéméride du 6 février

Le reportage « Les derniers maitres de la Martinique », dans lequel un de ces descendants de colons blancs affirme que les historiens ne s’intéressent pas « aux bons côtés de l’esclavage » est diffusé en pleine crise sociale le 6 février 2009

C’est un reportage qui fait grand bruit, dans une Martinique en pleine crise sociale, en grève depuis huit jours « contre la vie chère ». Diffusé vendredi 6 février par Canal+, Les Derniers Maîtres de la Martinique, est un reportage de Romain Bolzinger sur les héritiers blancs des premiers colons installés sur l’île avant la Révolution Française.

Alain Huygues-Despointes, un des « békés » interrogés, regrette que les historiens ne s’intéressent pas « aux bons côtés de l’esclavage » et explique « vouloir préserver sa race ». « Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie », déclare-t-il.

Dans un communiqué en date du 2 février, envoyé à toutes les rédactions locales, M. Despointes affirme que ses propos ont été « sortis de leur contexte » et qu’ils ne reflétaient « en rien ses convictions profondes » sur l’esclavage, « un passé honni ».

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L’éphéméride du 5 février

Au Brésil, d’anciens esclaves marrons avaient créé la république de Palmares, avec une capitale fortifiée. Des mercenaires écrasent Palmares et dans la nuit du 5 au 6 février 1692, les gens se jettent du haut des falaises pour échapper aux tueurs.

Le Palmares ou le Quilombo dos Palmares fut, durant la plus grande partie du XVIIe siècle (1605-1694, mais l’histoire qui y est relative va de 1580 à 1710), le plus organisé et le plus durable des territoires autonomes d’esclaves marrons, ou quilombos en portugais, du Brésil.

Il parvint, pendant près d’un siècle, à tenir en échec les expéditions militaires hollandaises et portugaises, constituant ainsi la révolte d’esclaves la plus longue de l’histoire. À titre de comparaison, la célèbre révolte de Spartacus durant l’Antiquité ne dura que dix-huit mois.

Pour finalement réprimer les rebelles, il fallut que la couronne portugaise érige la plus imposante armée jamais vue en Amérique.

Un quilombo constitué en royaume

Au début du xviie siècle, des esclaves noirs travaillant sur les plantations de canne à sucre dans la capitainerie du Pernambouc, dans le Nordeste du Brésil, se révoltent et s’enfuient dans les montagnes.

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L’éphéméride du 4 février

Première abolition de l’esclavage dans les colonies françaises le 4 février 1794 (16 pluviôse an II)

Le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises du 4 février 1794 (16 pluviôse an II) est une décision émise par la Convention nationale et votée à Paris le 16 pluviôse an II, 4 février 1794. Le décret décide l’abolition de l’esclavage des Nègres dans toutes les Colonies. Il suit et confirme l’initiative des commissaires civils de Saint Domingue Sonthonax et Polverel et prend valeur de loi générale. Le texte ne prévoit d’indemnisation pour aucune des catégories sociales. Inégalement appliqué, il a été abrogé par la loi du 20 mai 1802.

Lire sur Madinin’Art à propos des abolitions

Proclamation du décret

L’article Abolition de l’esclavage traite des processus d’abolition de l’esclavage dans l’histoire de l’humanité. Une très large section aborde le contexte de l’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies du royaume de France et de la Première République.

L’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies de la République française est précédée par le décret du 16 octobre 1791 promulgué par l’Assemblée constituante de 1789-1791, portant que tout homme est libre en France, et que, quelle que soit sa couleur, il y jouit de tous les droits de citoyen, s’il a les qualités prescrites par la constitution1.

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L’éphéméride du 3 février

Édouard Glissant  » soleil de la conscience » antillaise meurt à Paris le 3 février 2011

Édouard Glissant, né le 21 septembre 1928 à Sainte-Marie à la Martinique et mort le 3 février 2011 à Paris, est un écrivain, poète et philosophe martiniquais. Fondateur entre autres des concepts d’« antillanité », de « Tout-monde » et de « Relation », Glissant repense également la notion de créolisation mais aussi les catégories de la métaphysique ainsi que les modalités du dialogue des cultures, à l’aune de son prisme relationnel. Surtout connu pour Le Discours antillais (1981), Édouard Glissant est l’auteur d’une œuvre conceptuelle et littéraire colossale, et d’une bibliographie dense. De Soleil de la conscience (1956) à l’Anthologie de la poésie du Tout-Monde de 2010, il s’est illustré dans tous les genres, roman, poésie, théâtre, essais philosophiques. Souvent classée parmi les théories du postcolonialisme, la pensée de Glissant est irréductible à une école ou un courant fixe, ayant toujours redéfini les modèles d’une vision du monde en quête de son mouvement.

« Distinguished professor » en littérature française à l’Université de la ville de New York (CUNY), Édouard Glissant est directeur du Courrier de l’Unesco de 1981 à 1988 et président honoraire du Parlement international des écrivains en 1993.

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L’éphéméride du 2 février

Hatuey, chef taïno de l’île d’Hispaniola qui lutta contre les conquistadors, est brûlé vif sur un bûcher à Yara ( Cuba) le 2 février 1512.

Il arriva à Cuba après avoir été expulsé par les Espagnols de sa terre natale Quisqueya (nom taïno d’Hispaniola), en canoë avec 400 de ses compatriotes en 1511.

Là-bas, il prit contact avec les différentes tribus taïnos de l’est de l’île et leurs conseilla de se préparer à la lutte contre les conquistadors. Seulement, la majorité des taïnos, un peuple très pacifique, n’ont pas cru ses avertissements.

Ensuite, il prit la tête de la révolte taïno et réussi à confiner les Espagnols dans le fort de Baracoa.
Principales actions

Hatuey organisa une guerilla, où de petits groupes de Taïnos attaquaient par surprise les Espagnols, armés de bâtons, de pierres et de flèches. Les Espagnols, dirigés par Diego Velázquez de Cuéllar, organisèrent l’extermination progressive des rebelles en s’appuyant sur leur supériorité technologique.

Hatuey sera finalement capturé grâce aux informations d’un prisonnier.

Mort

Hatuey fut condamné à être brûlé vif sur un bûcher, la peine réservée aux pires criminels.

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L’éphéméride du 1er févier

Publication de la loi contre le marronnage dans les Colonies le 1er février 1743

Le 1er février 1743, une déclaration du roi ajouta la peine de mort contre tout esclave surpris en marronnage, porteur d’armes blanches ou à feu. Le Code Noir de 1685 spécifiait déjà en son article 38: « L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour que son maître l’aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule; et s’il récidive une autre fois à compter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et sera marqué sur l’autre épaule; et la troisième fois, il sera puni de mort. »

Sources :
V. Schoelcher, Des colonies françaises, abolition immédiate de l’esclavage, 1842, réédition C.T.H.S., 1998, pages 102-103; Louis Sala-Molins, Le Code Noir, PUF, 1998, page 166.

ÉDIT relatif aux peines à inſtiger aux esclaves dans les colonies (1).
Versailles, 1er février 1743. (Moreau de Saint-Méry, III, 727. — Code de la Martinique. )
LOUIS, etc. La discipline des nègres esclaves que nos sujets des colonies françaises de l’Amérique sont obligés d’entretenir pour l’exploitation de leurs habitations, est un des principaux objets des soins que nous apportons à l’administration de ces colonies.

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L’éphéméride du 31 janvier

Clôture à Point-à-Pitre du 1er salon de la Société des Artistes Antillais le 31 janvier 1924

Le Bulletin de l’Agence générale des Colonies évoque l’ouverture de ce premier « Salon » en rappelant les objectifs de la Société : « elle s’est donnée pour objet d’encourager le mouvement des beaux-arts aux Antilles françaises par des expositions annuelles et par la création d’une bibliothèque permettant à la jeunesse de ce tenir au courant du mouvement artistique ».

La Société des artistes antillais, un public d’élites et d’élégants
La Société des Artistes antillais, créée à Pointe-à-Pitre par Germaine Casse, le 15 janvier 1924, a été aussi éphémère que la manifestation de mai. Placée sous le haut patronage d’Henry Béranger, la Société est inaugurée solennellement, dans le cadre de son premier Salon23, en présence encore des élites locales : à cette occasion, le gouverneur de la Guadeloupe, Jocelyn Robert, est élevé au titre honorifique de Président d’Honneur, et Adrien Lefèvre, directeur de la Banque de la Guadeloupe, est nommé trésorier de la jeune société.

Les principaux organes de la Presse coloniale métropolitaine rapportent, – avec parfois beaucoup de retard -, l’évènement.

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L’éphéméride du 30 janvier

« L’Echo de la Martinique » est fondé par le maire de Saint-Pierre le 30 janvier 1897

L’Écho de la Martinique, Journal républicain, organe du parti ouvrier, est un journal français généraliste et d’opinion socialiste, publié à Saint-Pierre en Martinique du samedi 30 janvier 1897 jusqu’au dimanche 4 mai 1902.

Histoire

L’Echo de la Martinique est fondé à Saint-Pierre le samedi 30 janvier 1897 par Hyacinthe Nicole, maire de Saint-Pierre, La Piquonne et Louis Ernoult, conseillers municipaux, qui se rendent, dans ce but, acquéreurs de l’imprimerie de l’Union Coloniale. Ce journal est publié à un rythme bi-hebdomadaire, le jeudi et le dimanche, et est vendu 15 centimes de franc. Il comprend quatre pages de 45 centimètres.

L’Echo de la Martinique disparaît lors de l’éruption de la montagne Pelée en 1902 qui rase la ville de Saint-Pierre et réduit ainsi l’émergence de la presse socialiste qui était basée à Saint-Pierre.

Contenu éditorial

L’Echo de la Martinique est un organe de presse qui pourfend régulièrement les Békés dans ses articles.

En première page figurent les « Dépêches du câble », lesquelles s’étendent parfois jusqu’à la deuxième page.

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L’éphéméride du 29 janvier

L’éminent guadeloupéen Rémy Nainsouta, meurt le 29 janvier 1969

La préoccupation première de Rémy Nainsouta était la réalisation d’un développement économique de la Guadeloupe axé autour de son environnement géographique (la Caraïbe) et de ses ressources naturelles. C’est ce but ultime qui guide toute sa réflexion économique et sociale. Il va sans dire qu’au regard de l’attachement de cet homme à la France, il ne s’agissait nullement d’un projet d’indépendance vis-à-vis de l’hexagone.

Pourquoi ce texte sur Rémy Nainsouta ?

Rémy Nainsouta est connu aux Antilles sans l’être véritablement. La lecture des textes et des conférences données par Rémy Nainsouta et notamment quelques passages sur le capital humain nous a captivé à un moment où nous faisions une recherche sur l’histoire de ce concept économique. Nainsouta est alors apparu à nos yeux non comme un auteur strictement local mais ayant une dimension toute autre par son originalité et ses idées novatrices.

Nous allons développer sa pensée par le biais de deux thèmes.

– Le premier apparaît tout à fait novateur. En effet, il s’agira pour nous de montrer que Rémy Nainsouta fait partie des premiers auteurs à avoir utilisé le terme de capital humain.

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L’éphéméride du 28 janvier

La loi sur la décentralisation en France est adoptée le 28 janvier 1982.

La décentralisation en France est « un processus d’aménagement de l’organisation de l’État qui consiste à transférer des pouvoirs décisionnaires et compétences administratives de l’État vers des entités (ou des collectivités) locales distinctes de lui ».

Auparavant, il existait une très relative autonomie des communes et des départements par rapport à l’État, instaurées par les lois de 1871 et 1884. Depuis très longtemps la France est très centralisée. Des efforts en réflexion vers 1980 aboutissent régulièrement à des transformations.

Entre autres, la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a ajouté à l’article premier de la constitution que la France est une république dont l’«organisation est décentralisée ».

Un double processus de décentralisation territoriale et de décentralisation fonctionnelle a commencé avec la création des départements, puis a été relancé par les lois Defferre votées en 1982 par le gouvernement Mauroy, peu après l’élection présidentielle de 1981 ayant porté François Mitterrand (PS) au pouvoir.

La République française a conservé l’optique d’une « république une et indivisible » et apparaît peu décentralisée par rapport aux États voisins (Länder allemands, communautés autonomes d’Espagne, régions de Belgique, cantons suisses, régions italiennes).

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L’éphéméride du 27 janvier

Pierre-Marie Pory-Papy, premier « homme de couleur » devenu avocat meurt à Versailles le 27 janvier 1874

Pierre-Marie Pory-Papy, né le 3 mai 1805 à Saint-Pierre (Martinique) et mort le 27 janvier 1874 à Versailles (Seine-et-Oise), est un avocat et homme politique français. Il est député de la Martinique de 1848 à 1849 et de 1871 à 1874.

Biographie

Pierre-Marie Pory-Papy est fils d’un homme libre de couleur de la Martinique et de Antoinette, affranchie. Il naît alors que sa mère n’a pas encore reçu ses titres de liberté. Son père, compagnon de Cyrille Bissette, deviendra le correspondant de celui-ci durant son exil en France.

Après des études secondaires à Aix-en-Provence couronnées par le baccalauréat en 1834, Pierre-Marie Pory-Papy fait des études juridiques à Paris.

Ses études terminées, Pierre-Marie Pory-Papy s’inscrit au barreau de Saint-Pierre le 4 novembre 1835.

Pierre-Marie Pory-Papy est en quête d’une charge d’avoué quand survient la révolution de 1848. Il va alors concrétiser son engagement politique.

Fonctions électives

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L’éphéméride du 26 janvier

Le premier massacre de Kalinagos commence en Guadeloupe le 26 janvier 1636

Entre eux, ces Amérindiens se désignaient comme les Kalinagos, les « hommes forts ». Mais les Espagnols qui, les premiers, les rencontrèrent en 1492, les nommèrent Cannibales ou Caraïbes. Qui étaient-ils ? Archéologues et anthropologues se sont lancés à la recherche des Kalinagos. Et leurs conclusions remettent en cause bien des certitudes.

Des hommes et des femmes nus aux cheveux longs, le corps peint de pigments rouges et portant arcs et lances… Singulière vision pour les aventuriers qui mouillèrent dans les criques antillaises au début du XVIIe siècle. Entre eux, ces Amérindiens se désignaient comme les Kalinagos, les « hommes forts ». Mais les Espagnols qui, les premiers, les rencontrèrent en 1492, les nommèrent Cannibales ou Caraïbes. Qui étaient les Kalinagos ? Quelques chroniqueurs ont décrit en détail leurs mœurs. Parmi ces ethnologues de la première heure figurent l’Anonyme de Carpentras, un flibustier qui vécut avec eux en 1620, ou encore le père Breton, missionnaire qui, quelques années plus tard, partagea leur vie. Depuis, archéologues et anthropologues se sont lancés à la recherche des Kalinagos.

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L’éphéméride du 25 janvier

Louis Hébert, apothicaire, premier colon français installé en Nouvelle-France meurt à Québec le 25 janvier 1627

Louis Hébert, né en 1575 à Paris (France) et mort le 25 janvier 1627 à Québec (Nouvelle-France) est un apothicaire français. Il est surtout connu comme étant le premier colon à s’être installé en Nouvelle-France.

Fils d’apothicaire et provenant d’une grande famille en lien avec la profession, il entreprend des études pour une durée de cinq ans afin de pratiquer le même métier que son père en 1595. Il effectue entre 1606 et 1613 deux longs séjours en Acadie où ses connaissances et ses bonnes relations avec les Amérindiens lui permettent de procéder à un large inventaire des plantes de la région. En 1617, il effectue un troisième voyage vers le Nouveau Monde pour s’installer cette fois dans la région de Québec sur l’invitation de Samuel de Champlain. S’étant construit une demeure en pierres, il vit de l’agriculture et en profite pour étudier les différents végétaux sur le territoire. Louis Hébert est nommé trois ans plus tard procureur du roi où il a pour charge l’administration de la justice.

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L’éphéméride du 25 janvier

Louis Hébert, apothicaire, premier colon français installé en Nouvelle-France meurt à Québec le 25 janvier 1627

Louis Hébert, né en 1575 à Paris (France) et mort le 25 janvier 1627 à Québec (Nouvelle-France) est un apothicaire français. Il est surtout connu comme étant le premier colon à s’être installé en Nouvelle-France.

Fils d’apothicaire et provenant d’une grande famille en lien avec la profession, il entreprend des études pour une durée de cinq ans afin de pratiquer le même métier que son père en 1595. Il effectue entre 1606 et 1613 deux longs séjours en Acadie où ses connaissances et ses bonnes relations avec les Amérindiens lui permettent de procéder à un large inventaire des plantes de la région. En 1617, il effectue un troisième voyage vers le Nouveau Monde pour s’installer cette fois dans la région de Québec sur l’invitation de Samuel de Champlain. S’étant construit une demeure en pierres, il vit de l’agriculture et en profite pour étudier les différents végétaux sur le territoire. Louis Hébert est nommé trois ans plus tard procureur du roi où il a pour charge l’administration de la justice.

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L’éphéméride du 24 janvier

Référendum sur la création d’une Collectivité unique en Martinique le 24 janvier 2010

Le référendum sur l’autonomie de la Martinique est un référendum local qui a eu lieu le 10 janvier 2010 à la Martinique, le même jour que le référendum sur l’autonomie de la Guyane, organisé en Guyane. Comme ce dernier, il se solde par une large victoire du non. Il avait été décidé courant 2009 à la suite de la grève générale aux Antilles en début d’année. Cette consultation proposait une autonomie accrue, en passant sous le statut de collectivité d’outre-mer au lieu de celui du département et de la région.
Question
« Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ? »
Oui: 33 615 => 21,11%
Non: 125 633 => 78,89 %
À la suite de ce rejet, un nouveau référendum est organisé le 24 janvier, proposant simplement un régime d’assemblée unique remplaçant le conseil général et le conseil régional. Après ce scrutin, la création de l’Assemblée de Martinique est effectivement prévue pour le 1er janvier 2016.

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L’éphéméride du 23 janvier

Abolition de l’esclavage en Tunisie  par Ahmed Ier Bey le 23 janvier 1846

L’esclavage en Tunisie est un phénomène particulier de la traite arabe. Aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Ier Bey, puis en 1890 par la France après l’instauration du protectorat français de Tunisie, l’esclavage a persisté jusqu’au début du XXe siècle.

La Tunisie se trouve dans une situation semblable à celle de l’Algérie quant à sa position géographique qui la maintient à l’écart des grands courants transsahariens. Elle reçoit cependant des caravanes du Fezzan et de Ghadamès dont l’apport au XVIIIe siècle consiste uniquement, d’après des observateurs de l’époque, en poudre d’or et en esclaves. Ces derniers, au début du siècle suivant, arrivent à un rythme annuel oscillant entre 500 et 1 200 dont une partie est réexpédiée vers les ports du Levant.

Les esclaves de Tunisie proviennent de deux zones principales d’approvisionnement : l’Europe et une large zone allant de l’Afrique de l’Ouest au lac Tchad. Les royaumes de Bornou et la région du Fezzan fournissent l’essentiel des détachements. La plupart des groupes sont réduits en esclavage à la suite de guerres locales entre les tribus rivales ou aux opérations d’enlèvements.

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L’éphéméride du 22 janvier

Léon-Gontran Damas décède à Washington le 22 janvier 1978

Léon-Gontran Damas (né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort le 22 janvier 1978 à Washington, DC), est un poète, écrivain et homme politique français.

Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. Grand amateur de jazz, il publia en 1937 Pigments, recueil de poèmes préfacé par Robert Desnos où il se révolte avec violence contre une certaine éducation créole d’inspiration bourgeoise qu’il voit comme une acculturation imposée. Un de ses grands thèmes est la honte de l’assimilation. Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.

Il fit à Paris des études de droit puis, à l’École des langues orientales, de russe, de japonais et de baoulé.

Biographie
Allée des Trois fleuves à Cayenne, dont le nom fait référence à Black-Label de Léon-Gontran Damas.

Léon-Gontran Damas est né à Cayenne, dernier des cinq enfants de Ernest Damas (1866-?), mulâtre européen-africain, et de Marie Aline (1878-1913), métisse amérindienne-africaine originaire de Martinique. Une sœur jumelle, Gabrielle, née quelques minutes avant lui, mourut en bas âge.

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L’éphéméride du 21 janvier

Six protestants sont brûlés sur le bûcher devant la cathédrale Notre-Dame de Paris le 21 janvier 1535

L’affaire des Placards est la polémique que provoqua le placardage clandestin d’un texte anticatholique sur les lieux publics à Paris et dans plusieurs villes de province, pendant la nuit du 18 octobre 1534. Elle provoqua la fin de la politique de conciliation menée par le roi François Ier en faveur des luthériens.

Histoire
Les placards dont il est question étaient des écrits injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume de France comme Blois, Rouen, Tours et Orléans. Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de François Ier au château d’Amboise, ce qui constituait un défi et un affront envers la personne même du roi et sa foi catholique. Cet épisode provoque la radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, vis-à-vis desquels il avait été jusqu’alors relativement tolérant.

Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus-Christ.

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L’éphéméride du 20 janvier

Sortie, du film expérimental Le Sang d’un poète, réalisé par Jean Cocteau le 20 janvier 1932

Film de Jean Cocteau · 55 min · 19 janvier 1932 (France)
Genres : Muet, Expérimental, Fantastique, Drame
Casting (acteurs principaux) :
Enrique Rivero, Elizabeth Lee Miller, Pauline Carton, Odette Talazac, Jean Desbordes, Fernand Dichamps, Lucien Jager, Feral Benga
Pays d’origine : France

Casting complet et fiche technique

Synopsis :

Sur l’injonction d’une statue douée de vie, un poète plonge dans un grand miroir et découvre, de l’autre côté, un monde étrange et fascinant.

Le film se décompose en quatre parties :

Première partie
Une cheminée d’usine s’apprête à tomber. Durant ce temps, dans la chambre d’un poète, une statue sans bras s’anime brusquement. Cette dernière l’invite à plonger dans un miroir et de découvrir un autre monde. Des lieux et des personnages étranges s’offrent à lui : un couloir d’hôtel borgne, une fumerie d’opium, une chambre où l’on donne une leçon de vol à une jeune fille, un hermaphrodite, etc. Le poète s’arrache à ses fascinations malsaines et non sans mal regagne sa chambre.

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L’éphéméride du 19 janvier

Sortie en salle du film « Nèg Maron » le 19 janvier 2005

De Jean-Claude Barny
Avec Admiral T, D. Daly, Stomy Bugsy
Nationalité français
Synopsis :
Au coeur des petites Antilles, au début des années 2 000, dans un quartier populaire où se côtoient des personnages chaleureux, hauts en couleurs, Josua et Silex, deux jeunes amis d’enfance à la dérive, issus d’un milieu familial et social explosé, mènent une existence insouciante. Mais la violence de l’île et l’escalade de situations déroutantes vont mettre leur amitié à rude épreuve…

“Nèg maron” : Paradoxe criminel ou crime paradoxal ?

— Par Patricia Donatien-Yssa —

Le film Nèg Maron du réalisateur Jean-Claude Barny est un drame qui réunit un groupe de jeunes délinquants vivant dans un quartier populaire de la Guadeloupe, et qui s’articule autour d’un crime perpétré contre un blanc créole mafieux : Marcus. Josua et Silex, les deux complices de toujours et personnages principaux du film, se livrent à de petits cambriolages et vivent, tout comme leurs amis, « …en rupture avec le système économique et politique » 1. Enfermés dans une véritable microsociété, ils sont plongés dans un décalage et un paradoxe permanents.

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L’éphéméride du 18 janvier

1882 : première grève marchante en Martinique.

1925 : Naissance de Gilles Deleuze

18 Janvier 1882 : Première grève marchante en Martinique . Apprenant que le gouverneur aurait fixé le salaire à 3 francs par jours les travailleurs des habitations de Sainte-Marie et de Trinité, qui ne gagnent qu’entre 1.5 et 2 francs par jours, arrêtent le travail . Ils revendiquent une augmentation de salaire (de 1f50 à 3f la tâche) . Certains patrons blessent des travailleurs à coups de fusil . Le mouvement est bloqué par un renfort de troupes installées au Vert-Pré . Cinq grévistes sont arrêtés et condamnés à des peines de prison malgré la loi d’avril 1864 .

18 janvier 1925 : Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort par suicide à Paris le 4 novembre 1995. Des années 1960 jusqu’à sa mort, Deleuze a écrit une œuvre philosophique influente et complexe, à propos de la philosophie elle-même, de la littérature, de la politique, de la psychanalyse, du cinéma et de la peinture. Jusqu’à sa retraite en 1988, il fut également un professeur de philosophie renommé.

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L’éphéméride du 17 janvier

La loi Veil est promulguée le 17 janvier 1975

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement en France. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

La loi est promulguée le 17 janvier 1975, pour 5 ans à titre expérimental. Elle est reconduite sans limite de temps par une loi du 31 décembre 1979.

Historique

Passerelle de Bobigny rappelant l’importance du procès de Bobigny dans les débats ayant conduit au vote de la loi Veil.

Le vote de cette loi est précédé par différents épisodes de la vie politique liés directement ou indirectement à l’interdiction de l’avortement, comme la légalisation de la contraception (1967), le Manifeste des 343 (1971), le procès de Bobigny (1972) puis le Manifeste des 331 (1973). Après le procès de Bobigny, le ministre de la Justice donne consigne au Parquet de ne plus poursuivre les avortements.

Un premier texte dépénalisant l’avortement est déposé sous la législature de Georges Pompidou.

C’est Simone Veil, ministre de la Santé, qui est chargée de préparer le projet de loi par Valéry Giscard d’Estaing, peu après son élection à la présidence de la République.

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L’éphéméride du 16 janvier

Aragon est inculpé pour « excitation de militaires à la désobéissance et provocation au meurtre dans un but de propagande anarchiste » le 16 janvier 1932 

Louis Aragon est inculpé par le gouvernement français à la suite de la publication, en juillet 1931, dans une revue soviétique Littérature de la révolution mondiale, du poème Front rouge.
Le poème paraît d’abord seul, dans le dernier numéro de 1931 de la revue Littérature de la Révolution mondiale. Le numéro est saisi par la police et Aragon inculpé d’incitation à la désobéissance et de provocation au meurtre. André Breton rédige alors le tract L’Affaire Aragon ( Cf ci-dessous) pour défendre son ami. L’Humanité désavoue cependant le poème d’Aragon. Les communistes dans leur ensemble restent peu sensibles au surréalisme. André Breton écrit alors le texte Misère de la poésie, pour revendiquer l’autonomie de la poésie. Cependant, Aragon ne se reconnaît pas dans le texte de Breton et signifie sa rupture avec lui dans L’Humanité du 10 mars 1932.

Illustration : Aragon et Breton

Présentation

Pliez les réverbères comme des fétus de pailles
Faites valser les kiosques les bancs les fontaines Wallace
Descendez les flics
Camarades
descendez les flics

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