André Aliker est retrouvé mort ligoté à Case-Pilote le 12 janvier 1934.
André Aliker, né le 10 février 1894 dans le quartier Roches-Carrées sur la commune du Lamentin en Martinique, France et retrouvé mort ligoté le 12 janvier 1934 à Case-Pilote, est un militant communiste martiniquais. La mort d’Aliker est un détonateur pour le mouvement ouvrier en Martinique.
André Aliker est né dans une famille d’ouvriers agricoles. Il est frère de Pierre Aliker. Il suit ses études à l’école du bourg. Durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire. Sa citation à l’ordre du régiment souligne : « modèle parfait de dévouement et de courage. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses au cours desquelles il entraîne ses hommes par son allant, son mépris du danger1. »
De retour au pays, il travaille dans une épicerie à Fort-de-France, rue Blénac, puis s’installe ensuite à son compte dans le commerce de gros et demi-gros.
Militant, il est membre du groupe communiste Jean Jaurès et animateur du syndicat des employés de commerce. Il est rédacteur en chef, correcteur et diffuseur du journal Justice, l’organe de presse du parti communiste en Martinique, fondé par Jules Monnerot2.

















Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France métropolitaine occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.





