Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 30 juin

Molière (Jean-Baptiste Poquelin) fonde l’Illustre Théâtre le 30 juin 1643

L’Illustre Théâtre est une troupe de théâtre créée par un acte d’association signé devant notaire le 30 juin 1643 à Paris. Composée de dix comédiens, six hommes et quatre femmes, dont Madeleine Béjart et le jeune Jean-Baptiste Poquelin, futur Molière, elle n’eut qu’une existence éphémère. Elle donna des représentations de janvier 1644 à la fin du mois de mars 1645, d’abord au Jeu de paume des Métayers, sur la rive gauche de la Seine, puis au théâtre de la Croix-Noire, sur la rive droite. Cet échec entraîna la dispersion de la troupe, dont les débris furent recueillis en 1646 par la troupe de Charles Dufresne.

Deux saisons, deux lieux
Le 30 juin 1643, Jean-Baptiste Poquelin et neuf autres Parisiens, dont les trois aînés de la fratrie Béjart (Joseph, Madeleine et Geneviève) s’associent par-devant notaire pour constituer une troupe de comédiens sous le titre de l’« Illustre Théâtre ». Ce sera la troisième troupe permanente à Paris, avec celle des « grands comédiens » de l’hôtel de Bourgogne et celle des « petits comédiens » du Marais.

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L’éphéméride du 29 juin

Annexion du Royaume des Pomare par la France le 29 juin 1880

En 1842, la reine, Pomare Vahine IV règne sur Tahiti, Moorea et les Tuamotu, Raivavae et Tubuai. Le clan Pomare a réuni ce royaume grâce au soutien des Européens, implantés en Polynésie orientale depuis la fin de XVIIIe siècle. La royauté a succédé à un système clanique, toujours représenté par des chefferies. Les missionnaires protestants arrivés d’Angleterre exercent une influence importante sur la population. bouleversent les modes de vie ancestraux. La reine représente le pouvoir exécutif. Le « code Pomare » en vigueur depuis 1819 est fortement marqué par les codes de lois européens et la bible.

Les crises politiques et religieuses ont marqué profondément le début du règne de Pomare vahine IV. La secte des mamaia a affaibli la religion protestante. La gestion du royaume est rendue difficile par la présence de plus en plus nombreuse d’étrangers. Les chefs mécontents sont favorables à l’appui des grandes puissances. Les consuls Pritchard et Moerenhout sont devenus les artisans de la prise de contrôle des affaires du royaume par les étrangers.

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L’éphéméride du 28 juin

La Guadeloupe devient une colonie française le 28 juin 1635

L’histoire de la Guadeloupe, à la fois région d’outre-mer et département d’outre-mer (numéro 971) français, fut marquée comme l’histoire de la Martinique et l’histoire de la Jamaïque par la déportation massive, à partir des années 1670, d’esclaves noirs africains, ancêtres de l’immense majorité de la population actuelle, phénomène qui a marqué également dès 1640 l’histoire de la Barbade puis vers 1700 l’histoire de Saint-Domingue.

Population indigène Karukera
Selon les données archéologiques, les premiers signes d’occupation de la Guadeloupe datent d’environ 300 av. J.-C.. Ces peuples de Taïnos y développèrent essentiellement l’agriculture, et auraient été exterminés par des peuples plus belliqueux : les Caraïbes1. Ces derniers nommèrent l’île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire « l’île aux belles eaux ». Ces communautés sont celles qu’ont rencontrées les premiers Européens débarqués sur l’île.

Arrivée des premiers Européens en Guadeloupe
21 jours après avoir quitté les îles Canaries, au cours de son deuxième voyage, Christophe Colomb aperçoit une première terre : La Désirade, qu’il baptise ainsi Desirada, tant la vue d’une terre fut désirée par l’équipage.

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L’éphéméride du 27 juin

Entrée en résistance de la garnison de Balata, le 27 juin 1943.

Un épisode décisif dans le ralliement à la France libre du général de Gaulle de ces milliers de jeunes martiniquais déterminés à combattre Hitler et le nazisme.

Durant les deux semaines allant jusqu’au 14 juillet 1943, plusieurs dirigeants politiques, dont le maire de Fort-de-France Victor Sévère, organisent la résistance au régime de Vichy, représenté par l’Amiral Georges Robert. La rébellion des 220 soldats du camp de Balata, parmi lesquels 22 tirailleurs sénégalais, sous la direction du Commandant Henri Tourtet amènera à la création du Bataillon de marche antillais n°5. L’unité participe aux combats de Royan, près de La Rochelle, où son chef sera tué.

Cette épopée est célébrée par l’État qui n’a pas toujours été aussi honnête envers l’histoire. Les jeunes Guadeloupéens, Guyanais et Martiniquais, qu’ils fussent militaires ou civils engagés volontaires dans les rangs des Forces françaises libres, ont longtemps été ignorés par l’armée, dans un silence confinant au mépris. Les plus hautes autorités politiques avaient, il est vrai, donné le ton à la fin de la guerre.

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L’éphéméride du 26 juin

Naissance à Basse-Pointe d’Aimé Césaire le 26 juin 1923

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme politique français, à la fois poète, dramaturge, essayiste, et biographe.

Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas —, anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six années consécutives, de 1945 à 2001.

Biographie
Les jeunes années
Aimé David Césaire est né le 26 juin 1913 dans l’habitation Eyma. Il faisait partie d’une famille de sept enfants. Son père, Fernand Césaire, était administrateur, gérant d’une habitation à Basse-Pointe, puis après concours nommé au bureau des impôts comme contrôleur des contributions, et sa mère, Éléonore Hermine, était couturière. Son grand-père paternel, Fernand Césaire, après des études à l’école normale supérieure de Saint-Cloud5, fut professeur de lettres au lycée de Saint-Pierre et le premier instituteur noir en Martinique[réf. nécessaire] et sa grand-mère, mamie Nini du Lorrain contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu’elle enseigna très tôt à ses petits-enfants.

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L’éphéméride du 25 juin

Début de la bataille de Little Bighorn, remportée par les Amérindiens, le 25 juin 1875

La bataille de Little Bighorn, surnommée aux États-Unis Custer’s Last Stand (« l’ultime résistance de Custer »), et en sioux la bataille de la Greasy Grass, est une bataille qui opposa les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l’armée américaine du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux constituée à l’initiative de Sitting Bull.

Elle s’est déroulée les 25 et 26 juin 1876, à proximité de la rivière Little Bighorn (« petit mouflon », un affluent du Bighorn), dans l’est du Territoire du Montana, près de ce qui est aujourd’hui Crow Agency dans l’État du Montana.

C’est l’épisode le plus célèbre de la guerre des Black Hills (aussi connue sous le nom de grande guerre sioux de 1876) qui se solda par une victoire écrasante des Amérindiens menés par les chefs sioux Crazy Horse et Gall et par le chef cheyenne Lame White Man. Custer et 267 de ses hommes périrent dans cette bataille, l’une des plus notoires de l’histoire des États-Unis.

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L’éphéméride du 24 juin

Publication de la Vie de Jésus de Renan, succès européen et scandale en France, le 24 juin 1863.

La Vie de Jésus est un essai d’Ernest Renan, publié en 1863. C’est le premier volume d’un projet plus vaste, l’Histoire des origines du christianisme (huit volumes publiés entre 1863 et 1883). Ce best-seller européen fait scandale notamment en France car le philologue et historien présente Jésus comme une haute personnalité morale, rejetant sa divinité et toute intervention du surnaturel.

Historique
Cet essai résulte de notes de lectures et d’ébauches consignées au jour le jour dans des carnets de Renan, prises lors de l’expédition française en Syrie et au Liban à laquelle il participe en 1860-1861. C’est en effet lors de cette mission archéologique que mûrit dans son esprit le projet de cette biographie en parcourant la Judée et la Galilée au printemps 1861. La confrontation des évangiles canoniques à la réalité historique le conduit à cette époque à procéder à un dépouillement de ces textes sacrés1. Renan revient ainsi d’Orient en octobre 1861 avec le brouillon de la Vie de Jésus mais s’impose de ne pas le publier afin de ne pas se fermer les portes du Collège de France, comme le lui conseillent ses amis, notamment le théologien protestant Albert Réville ou le savant Marcelin Berthelot2.

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L’éphéméride du 23 juin

Naissance, aux Trois-Îlets, de Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie le 23 juin 1763

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

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L’éphéméride du 22 juin

Début des barricades lors de l’insurrection ouvrière de Paris contre la Deuxième République le 22 juin 1848.

Le Boeing 707, Chateau de Chantilly, s’écrase à Desaye le 22 juin 1962

Les journées de Juin sont une révolte d’ouvriers parisiens du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux.

Situation sociale et politique

La crise économique et sociale, qui avait causé le fort mécontentement populaire ayant débouché sur la révolution de février 1848, persiste. L’incertitude quant à l’orientation plus ou moins sociale de la république proclamée solennellement le 4 mai, incite les détenteurs de capitaux à retirer leurs fonds des banques qui manquent alors de liquidités pour consentir des prêts et soutenir l’escompte. Le nombre de chômeurs augmente. Il y a près de 115 000 personnes inscrites dans les ateliers nationaux parisiens le 18 mai. Cela entraîne une dépense de près de 200 000 francs par jour. Grâce à la propagande de Falloux (faux rapports de la commission du travail de l’Assemblée constituante) et des partisans de l’ordre, les rentiers et les bourgeois s’exaspèrent de devoir entretenir un nombre croissant de chômeurs.

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L’éphéméride du 21 juin

Marie-Josèphe-Angélique, accusée d’avoir provoqué l’incendie de la ville, est exécutée à Montréal le 21 juin 1734

Marie-Josèphe-Angélique (ou Marie-Josèphe dite Angélique) est une esclave noire, née vers 1710 au Portugal. Elle est accusée d’avoir provoqué l’incendie de Montréal et est exécutée en place publique le 21 juin 1734.
Le marchand Alexis Lemoine, dit Monière, est le « parrain » de Marie-Josèphe-Angélique lors de son baptême, qui a lieu le 28 juin 17301,2. En janvier 1731, elle a un fils avec César, un autre esclave appartenant à un marchand, puis donne naissance à des jumeaux en mai 1732. Sa maîtresse est Thérèse de Coignes de Francheville, veuve de François Poulin de Francheville, mort en 1733, et belle-sœur d’Alexis Lemoine. Lors de son procès, elle déclare avoir d’abord été achetée, du Portugal, par « Niclus Blek », probablement Nicolas Bleeker, un marchand de l’État de New York, important joueur dans la traite d’esclaves lucrative de l’époque. C’est lui qui l’aurait ensuite vendue aux Francheville4.

En avril 1734, croyant que sa maîtresse pense à la vendre, Marie-Josèphe-Angélique décide de rejoindre la Nouvelle-Angleterre en compagnie d’un blanc, Claude Thibault, dont elle est amoureuse.

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L’éphéméride du 20 juin

Le bactériologiste Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste le 20 juin 1894

Alexandre Yersin, né le 22 septembre 1863 à Aubonne (canton de Vaud, en Suisse) et mort le 28 février 1943 à Nha Trang (protectorat d’Annam, actuel Viêt Nam), est un médecin, bactériologiste et explorateur franco-suisse. On doit surtout à Yersin la découverte en 1894 du bacille de la peste (Yersinia pestis) et la préparation du premier sérum anti-pesteux, ainsi que l’étude de la toxine diphtérique.

En 1888, à 25 ans, Alexandre Yersin devient médecin à Paris avec sa thèse : Études sur le développement du tubercule expérimental, dont le bacille responsable portera le nom de type Yersin. En 1889, il prend la nationalité française. Disciple de Pasteur, Yersin appliquait une rigoureuse démarche scientifique, « la méthode pasteurienne ». En 1890, lassé des laboratoires, il devient médecin des Messageries maritimes et découvre ainsi l’Indochine française qu’il obtient la permission d’explorer et où il crée la ville de Dalat avec l’aide du gouverneur Paul Doumer. En 1899, Yersin introduit l’hévéa dans la région de Nha Trang. Il est fondateur de l’École de médecine de Hanoi en 1902 (devenue depuis université de médecine de Hanoï) dont il est le premier directeur.

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L’éphéméride du 19 juin

L’abolition de l’esclavage est annoncée au Texas le 19 juin 1865. Ce jour est commémoré sous le nom de Juneteenth.

Le Juneteenth, également connu sous le nom de jour de la Liberté (Freedom Day) ou encore jour de l’Émancipation (Emancipation Day), est une fête des États-Unis célébrée le 19 juin qui commémore l’annonce de l’abolition de l’esclavage dans l’État américain du Texas en juin 1865, et plus généralement l’émancipation des esclaves afro-américains à travers tout le Sud confédéré. Le terme « Juneteenth » est un mot-valise créé à partir de « June » et de « nineteenth » qui signifient respectivement « juin » et « dix-neuvième » en anglais1.

Le 19 juin, un jour férié supplémentaire en hommage à l’émancipation des esclaves aux USA

Après l’annonce de Twitter la semaine dernière, c’est un autre employeur de taille qui a annoncé qu’il allait rendre le 19 juin férié pour ses employés aux États-Unis. Nike a ajouté le 19 juin à sa liste des jours de congés payés par la compagnie. L’équipementier sportif rejoint d’autres gros employeurs aux États-Unis, comme Square ou Vox Media.

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L’éphéméride du 18 juin

Fusillade de l’église de Charleston le 18 juin 2015

La fusillade de l’église à Charleston est une tuerie de masse survenue dans la nuit du 17 au 18 juin 2015 dans le temple de l’Église épiscopale méthodiste africaine Emanuel, un temple méthodiste noir à Charleston aux États-Unis, quand un jeune homme armé, Dylann Roof, a ouvert le feu dans l’église, faisant au moins neuf morts1, parmi lesquels Clementa Pinckney, membre du Sénat de Caroline du Sud.

Contexte
« Mother Emanuel » est l’une des plus anciennes églises noires du pays, connue pour son engagement communautaire envers les droits civiques, et cette fusillade est perpétrée dans un contexte national demeuré tendu après l’affaire Walter Scott2.

Les faits
L’auteur présumé de l’attentat est arrêté le 18 juin, moins de 24 heures après les faits, à Shelby (Caroline du Nord) lors d’un contrôle routier : il s’agit de Dylann Roof, un extrémiste suprémaciste blanc âgé de 21 ans3. Les autorités penchent rapidement pour le crime raciste1,4 et une enquête pour terrorisme intérieur (domestic terrorism) est ouverte par le Département de la justice américaine5. En attendant, Roof est inculpé pour les meurtres de neuf personnes par l’État de Caroline du Sud4.

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L’éphéméride du 17 juin

Appel du 17 juin 1940 (Charles Tillon)

Abolition de la tranportation le 17 juin 1938

Entre déportation, transportation, relégation, la terminologie a évolué au cours des siècles pour être fixée définitivement, pour les spécialistes du moins, dans les années 1850. À partir de ces années, les termes de déportation et de déportés recouvrent exclusivement une notion de peine politique et de condamnés politiques. Par exemple, la déportation est la peine appliquée aux Communards comme Louise Michel, Rochefort ou encore plus tard à Dreyfus. La transportation n’est pas une peine du Code pénal, c’est un mode d’exécution de la peine des travaux forcés. À partir de 1854, tous les condamnés aux travaux forcés, à l’exception des femmes et des hommes de plus de 60 ans, doivent être “transportés” dans une colonie pénitentiaire autre que l’Algérie. Les termes de transportation et de transportés sont alors exclusivement réservés aux condamnés de droit commun, criminels jugés en cours d’assises ou en conseils de guerre qui subissent une peine de travaux forcés.

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L’éphéméride du 16 juin

4 guadeloupéens de l’A.R.C. s’évadent de la prison de Basse-Terre, le 16 juin 1985

Le 16 juin 1985, 4 guadeloupéens s’évadent de la prison de Basse-Terre. Un coup de tonnerre en ce dimanche matin de la fête des pères. Trente années après, nombreux sont ceux qui se souviennent de ce moment où la nouvelle s’est repandue. Cette évasion se situe dans un contexte politique troublé par des attentats contre les symboles français, revendiqués par l’Alliance Révolutionnaire Caraïbe (ARC) tant en Guadeloupe qu’en Martinique ou en Guyane.

L’ARC qui succède au GIA (groupe de libération armé) se fait connaître en mai 1983 par une série de 16 attentats commis aux Antilles mais aussi à Paris. D’autres actions suivront jusqu’en 1984. 15 bombes explosent dans 11 communes. Moins d’un an avant l’évasion, 4 militants de l’UPLG perdent la vie dans l’explosion de leurs bombes à Pointe-à-pitre, ce qui créera un trouble car ce drame se déroule sur fond de négociation entre représentants de l’Etat venus en Guadeloupe et les dirigeants de l’ARC. Luc Reinette et Henri Amedien alors qu’ils combattaient dans le marronnage, sont arrêtés le 27 novembre 1984 et emprisonnés, tout comme Henri Peratout et Humber Marboeuf incarcérés à Pointe-à-pitre.

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L’éphéméride du 15 juin

Colomb découvre la Martinique le 15 juin 1502. Sa caravelle mouille au Carbet

Invention du paratonnerre par Benjamin Fanklin le 15 juin 1752

Lorsque Christophe Colomb débarque sur l’île, sur la plage du Carbet, lors de son quatrième voyage, le 15 juin 1502, il y rencontre les Caraïbes. Il la baptise, mais rembarque sans laisser de colons sur place. A cette époque, Espagnols et Portugais se partagent le Nouveau Monde, tandis que la France, empêtrée dans de longues guerres, a d’autres chats à fouetter. Les Espagnols tentent bien, à plusieurs reprises, de mettre la main sur les petites Antilles, mais les Caraïbes se montrent très tenaces. Pendant longtemps, seuls quelques navires y font escale pour se ravitailler avant de reprendre la mer, ce qui donne l’occasion aux Caraïbes de faire quelques échanges : cassaves de manioc, fruits et légumes contre pacotille et objets en métal.

Vers 1618, des Français, équipiers du capitaine Fleury, font naufrage près de la Martinique et trouvent refuge sur l’île. Ils y vivent pendant près d’un an, parmi les Caraïbes. A leur retour, ils en parlent avec enthousiasme, suscitant l’intérêt.

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L’éphéméride du 14 juin

« Guet-apens »: le 14 juin 1962, la population guyanaise subissait une répression qui marquera à jamais l’histoire du territoire.

Le F.D.G. (Front Démocratique Guyanais) qui rassemble les forces de la gauche guyanaise programme d’organiser une manifestation contre l’établissement de la Légion Étrangère en Guyane. Cette manifestation était prévue à 15h le 14 juin 1962.

Le Préfet Claude Érignac avait fait interdire cette manifestation et avait positionné les forces de l’ordre pour quadriller la place des Palmistes.

Une bonne partie de la population n’avait pas été informée de cette interdiction et rejoignait à pied le point de rassemblement située sur la place. Ils ont donc été contraints de rejoindre le local du parti que l’on dénommait « la chapelle », situé à l’époque rue voltaire devenue depuis rue Justin Catayée.

Ils décidèrent malgré tout de manifester et l’on assistera à une intervention énergique des forces de l’ordre. Plusieurs personnes seront arrêtées ou blessées.

En pleine session parlementaire, Justin Catayée est alerté de la terrible répression commandée par le Préfet Erignac et décide d’écouter sa présence à l’assemblée et de rentrer en Guyane afin d’être à la tête du défilé de protestation programmé par le F.D.G.

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L’éphéméride du 13 juin

Découverte de l’Île de la Jeunesse par Colomb le 13 juin 1494
Naissance de Virginie Despentes le 13 juin 1969

L’île de la Jeunesse (en espagnol : Isla de la Juventud) (île des Pins jusqu’en 1978) est la plus grande île cubaine après l’île de Cuba, et la sixième plus grande des Caraïbes. Comme c’est depuis 1830 un lieu de détention et de relégation (lieu dit de « rééducation » depuis 1960) et le site de la prison de Presidio Modelo, elle est considérée comme une municipalité spéciale administrée directement par le gouvernement central de Cuba, et non comme une province du pays.

Géographie
L’île de la Jeunesse est située à 100 km environ au sud-ouest de l’île de Cuba, dont elle est séparée par le golfe de Batabanó (en), et se trouve presque directement au sud de La Havane et de Pinar del Río. Elle s’étend sur environ 55 km du nord au sud et sur 65 km d’est en ouest.

Histoire
On connaît peu la civilisation pré-colombienne de l’île, mais une série de grottes près de la plage de Punta del Este ont préservé 235 anciennes peintures réalisées par la population indigène.

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L’éphéméride du 12 juin

Le 12 juin 1964, Mandela, Sisulu, Mbeki, Motsoaledi, Mlangeni, et Goldberg sont condamnés à la prison à vie.

Procès de Rivonia

Le procès de Rivonia eut lieu entre octobre 1963 et juin 1964 en Afrique du Sud devant la haute cour du Transvaal. Il impliquait une dizaine de dirigeants d’Umkhonto we Sizwe, branche militaire du Congrès national africain (ANC), jugés pour 221 actes de sabotage. Ces dirigeants étaient Nelson Mandela, Walter Sisulu, Ahmed Kathrada, Govan Mbeki, Dennis Goldberg, Raymond Mhlaba, Lionel Bernstein, James Kantor, Elias Motsoaledi et Andrew Mlangeni. Les faits reprochés sont : sabotage, destruction de biens (tous deux passibles de la peine de mort), violation de la loi sur l’interdiction du communisme. Le 12 juin 1964, Mandela, Sisulu, Mbeki, Motsoaledi, Mlangeni, et Goldberg sont finalement reconnus coupables et condamnés à la prison à vie.

Origines
Le procès qui eut lieu à Pretoria tient son nom de Rivonia, une commune de la banlieue de Johannesburg, où le 11 juillet 1963, 19 dirigeants de l’ANC avaient été arrêtés. La ferme de Liliesleaf était utilisée comme un repaire de l’African National Congress.

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L’éphéméride du 11 juin

George Wallace, gouverneur de l’Alabama, tente d’empêcher la fin de la ségrégation raciale à l’Université d’Alabama le 11 juin 1963

George Corley Wallace, né le 25 août 1919 à Clio dans l’Alabama et mort le 13 septembre 1998 à Montgomery dans l’Alabama, est un homme politique américain, membre du Parti démocrate, puis de l’American Independent Party, partisan de la ségrégation raciale. Il est élu pour un premier mandat de gouverneur en 1963 avec ce slogan : « Ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation pour toujours »1 et reste à ce titre célèbre pour avoir tenté, le 11 juin 1963 d’empêcher les deux premiers étudiants noirs, Vivian Malone Jones et James Hood, d’entrer dans l’Université de l’Alabama, un évènement qui a connu un retentissement national1. Il annonce renoncer à cette position à la fin des années 1970. George Wallace est gouverneur à quatre reprises de l’Alabama et candidat indépendant à l’élection présidentielle, échouant par trois fois à obtenir l’investiture démocrate.
[…]
Le 11 juin 1963, avec ses partisans, il est devant l’Université d’Alabama pour défendre la ségrégation de l’institution et empêcher l’entrée en cours des deux premiers étudiants noirs, Vivian Malone Jones (en) et James Hood (en), lesquels sont encadrés et protégés par la Garde nationale, le Marshal fédéral et le procureur de l’État (Stand in the Schoolhouse Door (en)).

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L’éphéméride du 10 juin

Massacre de Myall Creek le 10 juin 1838

Le massacre de Myall Creek fut un massacre commis à l’encontre de vingt-huit Aborigènes d’Australie par douze colons blancs le 10 juin 1838, sur les terres d’un éleveur de moutons à Myall Creek, près d’Inverell, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud. De tels massacres n’étaient pas inhabituels, mais celui de Myall Creek eut ceci de particulier que sept des meurtriers furent reconnus coupables, condamnés à mort et exécutés par pendaison. Ce fut la première fois que des Blancs furent exécutés pour avoir assassiné des Aborigènes pour des questions de propriété (vol de bétail).

En l’an 2000, un mémorial fut érigé en souvenir des victimes.

Le massacre
Le 10 juin 1838, un groupe composé de onze forçats et d’un homme libre, John Fleming, arrive à une cabane de la station de la Myall Creek appartenant à Henry Dangar. Ces hommes font part à un ouvrier de la station, George Anderson, de leur intention de rassembler tous les autochtones qu’ils pourraient trouver, affirmant vouloir agir en représailles pour des vols de bétail, sans pour autant avoir tenté d’en identifier les auteurs.

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L’éphéméride du 9 juin

Act Up-Paris est créée le 9 juin 1989

Act Up-Paris (AUP) est une association militante de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, créée le 9 juin 1989 par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin, suivant le modèle américain, né deux ans plus tôt. Ce modèle a essaimé essentiellement dans le monde occidental (New York, Philadelphie, Bâle, etc., en France : Paris et Toulouse), chaque association bénéficiant d’une totale autonomie, et se caractérise par un certain nombre de techniques activistes relatives tant à la visibilité de la lutte engagée qu’au mode de fonctionnement interne du collectif (prise de décision au consensus par exemple).

Origines et objectifs
Les objectifs d’Act Up consistent :

à alerter les médias sur l’épidémie de sida, à faire pression sur les personnalités politiques pour améliorer l’image et la prise en charge des malades quels que soient leur genre, leur sexualité ou leur inclusion dans la démocratie représentative (toxicomanes, prisonniers, étrangers en situation irrégulière, personnes prostituées) ;
suivant le modèle américain des Principes de Denver, à partager, transmettre, reprendre et réinvestir dans le réel le savoir des malades.

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L’éphéméride du 8 juin

Phan Thị Kim Phúc est brûlée au napalm le 8 juin 1972 et devient un symbole de la guerre du Viêt Nam.

Phan Thị Kim Phúc [ɸɐːn33.t̺ʰɪj31.kim33.ɸúk͡p̚35] (connue aussi sous le nom de Kim Phuc), née le 2 avril 1963 à Trảng Bàng, est une vietnamienne célèbre pour avoir été prise en photographie, hurlant de douleur après avoir été gravement brûlée dans le dos1 à la suite d’une attaque au napalm du Sud-Viêt Nam, lors de la guerre du Viêt Nam.
Biographie
Phan Thị Kim Phúc est née le 2 avril 1963 dans le village de Trảng Bàng. Lors de l’attaque de son village 8 juin 1972, qui est alors sous le contrôle des communistes, elle est brûlée par le napalm des bombes de l’armée sud-viêtnamienne qui brûlent alors ses vêtements. Elle a été transportée à l’hôpital de Saïgon par Huỳnh Công Út, plus connu sous le nom de Nick Ut, le photographe de l’agence Associated Press à l’origine de la photographie (World Press Photo, 1972). Il a été diagnostiqué que ses brûlures étaient si sévères qu’elle n’aurait pas pu survivre sans une prise en charge immédiate.

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L’éphéméride du 7 juin

Première abolition de l’esclavage par Victor Hugues en Guadeloupe le 7 juin 1794

Le 7 juin 1892 Homer Plessy monte dans une voiture réservée aux Blancs. Cela conduira à la décision Plessy vs. Ferguson. qui rendra légale la ségrégation aux USA

1761-1826 . Personnage énigmatique, le commissaire civil délégué par la Convention aux Isles-du-Vent a épousé tous les méandres de son époque. À la Guadeloupe, il usa de l’émancipation des esclaves noirs comme d’une arme dans la guerre contre l’Angleterre, ralliant à son armée les nouveaux libres acquis à la cause républicaine, faisant tomber les têtes des colons blancs royalistes. Le même, huit ans plus tard, fit appliquer avec zèle, à la Guyane, le décret de Bonaparte rétablissant l’esclavage.

«Cette nuit j’ai vu se dresser à nouveau la Machine. C’était, à la proue, comme une porte ouverte sur le ciel. » Sur le pont du navire qui transporte le commissaire civil délégué par la Convention aux Isles-du-Vent, une guillotine se dresse, redoutable instrument enfanté par la terreur et la vertu. La lugubre vision ouvre le Siècle des Lumières, le roman que le Cubain Alejo Carpentier consacra à l’équivoque personnage de Victor Hugues.

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L’éphéméride du 6 juin

Guy Cornely :  » Me voici Schœlcher. Je libère la France après que tu m’eus libéré! » le 6 juin 1944
Début des révélations d’Edward Snowden le 6 juin 2013

Guy Cornely de son vrai prénom Guy André Lazart Cornely est né en 1921 à Point-à-Pitre. Sa passion pour les connaissances lui a permis de faire le tour dans de nombreux domaines sans jamais être égalé. C’était une personne chaleureuse qui aimait partager ses connaissances en matière de biologie, d’histoire, de botaniste ou encore militaire.

Alors âgé de 18 ans, Guy Cornely décide d’intégrer la marine nationale notamment l’équipage Courbet. De ce fait le 6 juin 1944, il participe au débarquement en Normandie. cet à ce moment qu’il pense « «  Me voici Schœlcher. Je libère la France après que tu m’eus libéré! » Leur mission consistait à saborder leur navigation pour installer un pont et nourrir l’offensive contre les Allemands. C’était une figure emblématique, par conséquent il participe à un documentaire où il explique entre autres son vécu durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait reçu une mission difficile, celle d’aller chercher de précieux document à l’intérieur du bateau partiellement inondé.

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