Catégorie : Yékri

Yékri, le journal des effervescences créoles

L’éphéméride du 20 août

Début des Massacres dans le Constantinois le 20 août 1955

Les massacres d’août 1955 dans le Constantinois, dits également massacres de Philippeville et d’Hel Halia ou insurrection du 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois, sont des tueries perpétrées par les indépendantistes du FLN puis, en représailles, par l’armée française et des civils pieds-noirs armés, qui ont touché toute la région du Constantinois.

Ces massacres étaient perpétrés d’un côté contre les populations civiles d’origine européenne, et musulmanes loyalistes, ainsi que contre des notables musulmans modérés signataires d’un appel condamnant « toute violence d’où qu’elle vienne ». De l’autre côté, les tueries commises contre la population musulmane étaient aveugles et ne faisaient aucune distinction : des modérés furent ainsi victimes de la répression. L’indignation suscitée par ces massacres de civils a attiré l’attention de l’opinion internationale sur le combat algérien pour l’indépendance ; c’était justement l’un des buts poursuivis par le FLN, qui voulait par ailleurs semer la peur dans les rangs de l’ennemi, des colons et de leurs auxiliaires musulmans.

Contexte
Les massacres ont éclaté à l’initiative de Youcef Zighoud, responsable du Nord-Constantinois du FLN dans le but de relancer un mouvement qui s’essouffle et de contrecarrer les avances faites par Jacques Soustelle, délégué général du gouvernement français en Algérie.

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L’éphéméride du 19 août

Journée mondiale de l’aide humanitaire le 19 août

Chaque 19 août, cette journée internationale de l’aide humanitaire est en partie dédiée à la mémoire de tous ceux et celles, travailleurs humanitaires, qui ont perdu leur vie en tentant de venir en aide aux communautés en détresse et qui, pour beaucoup, provenaient de ces mêmes communautés.

Buts de la Journée mondiale de l’aide humanitaire
Cette journée internationale honore ceux qui ont été tués ou blessés en portant secours à ceux qui sont dans le besoin, mais également ceux qui continuent d’apaiser la détresse et les souffrances de millions d’autres.

Domaines de réflexion mis en valeur par cette journée
Attirer l’attention sur les besoins humanitaires dans le monde.
Expliquer, en des termes simples, ce qu’implique le travail des humanitaires.
Se souvenir de ceux qui ont perdu la vie pour la cause humanitaire.
Historique
Le 11 décembre 2008, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé, par sa résolution 63/1391:

« …de désigner le 19 août Journée mondiale de l’aide humanitaire afin de contribuer à sensibiliser le public aux activités humanitaires dans le monde et à l’importance de la coopération internationale dans ce domaine et de rendre hommage à tout le personnel humanitaire, au personnel des Nations unies et au personnel associé qui s’emploient à promouvoir la cause humanitaire, ainsi qu’à celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission, et invite tous les États Membres, les entités du système des Nations unies, dans les limites des ressources existantes, ainsi que les autres organisations internationales et les organisations non gouvernementales, à marquer cette Journée chaque année comme il convient.

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L’éphéméride du 18 août

18 août 1891: un cyclone balaie la Martinique: plus de 700 morts

18 août 1920: conquête du droit de vote pour les femmes aux États-Unis

À la fin du XIXe siècle, l’ouragan le plus violent dont la mémoire a traversé les générations est celui du mardi 18 août 1891. Cette catastrophe fut d’autant plus douloureuse que Fort-de-France se relevait à peine de deux incendies dévastateurs qui avaient ruiné une grande partie de la ville.

«Plus de mille victimes dans cette horrible nuit du 18 août dernier et un plus grand nombre de personnes qui ont succombé aux suites de leurs blessures et mutilations. Le deuil est dans toutes les familles. »

Ces écrits sont de l’évêque de la Martinique, Monseigneur Carméné, dans une lettre adressée au cardinal-archevêque de Paris le 10 décembre 1891. Des extraits de cette lettre ont été publiés dans le journal La Défense coloniale du 3 février 1892.

Plus de 1 000 morts, 450 morts, 700 morts ? C’est plutôt ce dernier chiffre de 700 morts que les historiens retiennent pour le bilan humain du cyclone qui fut le plus violent et le plus puissant du XIXe siècle, même si celui survenu le 20 septembre 1834 sema lui aussi la mort dans un de ces déchaînements de la nature qui n’ont cessé de jalonner toute notre histoire.

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L’éphéméride du 17 août

Naissance de V. S. Naipaul, le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago

Capitulation de Port-la-Joye et début de la déportation de l’île Saint-Jean le 17 aoùt 1758.

Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, plus connu sous la signature V. S. Naipaul, né le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago et mort le 11 août 2018 à Londres au Royaume-Uni1, est un écrivain britannique lauréat du prix Nobel de littérature en 2001.

Biographie
Vidiadhar Surajprasad Naipaul nait à Trinidad dans une famille d’ascendance hindoue. Ses grands-parents venus d’Uttar Pradesh au nord de l’Inde avaient débarqué sur cette île antillaise en 1880 afin de remplacer, sur les plantations, les esclaves noirs affranchis à partir de 18342. Son père est un reporter connu au Guardian de Trinidad, le journal local de l’île.

Brillant élève, Vidiadhar Surajprasad Naipaul bénéficie alors d’une bourse d’étude pour étudier en Angleterre. Il part à l’âge de 18 ans pour Oxford pour suivre des études littéraires. C’est son premier grand voyage : 7 000 kilomètres, celui qui lui donne goût durant toute sa vie de sillonner la planète, notamment l’Inde, l’Afrique et les pays islamiques d’Asie.

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L’éphéméride du 16 août

L’affaire de Hautefaye et ses soupçons de cannibalisme survient le 16 août 1870

L’affaire de Hautefaye, dite également drame de Hautefaye, est un fait divers criminel survenu le 16 août 1870 lors d’une foire dans le village de Hautefaye en Dordogne (France), lors duquel Alain de Monéys, un jeune notable des environs, a été frappé puis supplicié et enfin brûlé vif par la foule.

Cette affaire se situe dans le contexte de la guerre de 1870 et des passions exacerbées qu’elle a provoquées dans la population de ce petit village. À la suite d’un simple malentendu, Alain de Monéys a en effet été pris pour un Prussien, ce qui a entraîné son lynchage. Le caractère barbare de l’événement a été encore amplifié par des rumeurs — à la suite de propos attribués au maire — sur des actes de cannibalisme qui auraient été commis par les villageois. Parmi les vingt-et-un accusés de cet assassinat, les quatre principaux responsables ont été condamnés à mort et un autre aux travaux forcés à perpétuité.

Plusieurs ouvrages ont été consacrés à cette affaire. Pour l’écrivain Georges Marbeck, elle symbolise le meurtre ritualisé du bouc émissaire, alors que pour l’historien Alain Corbin, les raisons tiennent davantage à la haine des paysans envers la noblesse.

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L’éphéméride du 15 août

Inauguration du canal de Panama le 15 août 1914.

Le canal de Panama (espagnol : canal de Panamá) est un canal maritime de 77 km de long, qui traverse l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été l’un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son influence sur le commerce maritime a été considérable, puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake, à la pointe australe de l’Amérique du Sud. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9 500 kilomètres, moins de la moitié des 22 500 kilomètres du voyage par le cap Horn.

Le concept d’un canal à Panama remonte au début du xvie siècle. Une des premières représentations iconographiques du canal est indiquée sur la carte des Conseils du missionnaire breton Michel Le Nobletz vers 1630. La première tentative de construction ne commença qu’en 1880, sous l’impulsion française de Ferdinand de Lesseps, grâce à une collecte de fonds géante à la Bourse de Paris.

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L’éphéméride du 14 août

La cérémonie du Bois-Caïman se tient le 14 août 1791

La cérémonie du Bois-Caïman est une réunion d’esclaves marrons la nuit du 14 août 1791, considérée en Haïti comme l’acte fondateur de la révolution et de la guerre d’indépendance. C’est le premier grand soulèvement collectif de Haïti contre l’esclavage.

L’UNESCO a choisi le 23 août en référence au soulèvement qui a suivi cet évènement comme « Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ».

Bois-Caïman
Bois-Caïman est un lieu reculé de l’habitation Lenormand de Mézy à « Morne-Rouge » sur l’île d’Hispaniola l’actuelle Haïti.

La nuit du 14 août 1791, Dutty Boukman y organise une cérémonie politique et religieuse pour un grand nombre d’esclaves. La prêtresse Mambo, Cécile Fatiman, plonge un couteau dans un cochon noir créole sacrifié, et les assistants boivent son sang afin de devenir invulnérables. Boukman ordonne alors le soulèvement général. En rassemblant les différentes tribus africaines dans leur quête de liberté, le vaudou est ainsi un catalyseur dans la révolte des esclaves de Saint-Domingue.

Ce soulèvement a lieu la nuit du 21 au 22 août où les esclaves de cinq habitations brûlent celles-ci et massacrent les Blancs, femmes et enfants compris.

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L’éphéméride du 13 août

Le dernier empereur  Astèque, Cuauhtémoc, se rend à Cortés le 13 août 1521

Après un long siège de trois mois et des combats qui détruisent une partie de la ville, faisant selon les estimations entre 120 000 et 240 000 morts chez les Aztèques (dont 40 000 dans la bataille), le dernier empereur, Cuauhtémoc, se rend à Cortés le 13 août 1521. Amené devant Cortés, il lui aurait dit : « Seigneur Malinche, j’ai fait ce que j’ai pu pour défendre ma ville et mes vassaux; je ne peux faire plus, aussi je viens par force comme prisonnier devant ta personne et ton pouvoir, prends le poignard qui est à ta ceinture et tue-moi dès maintenant. » (« Señor Malinche: ya he hecho lo que soy obligado en defensa de mi ciudad y vasallos, y no puedo más, y pues vengo por fuerza y preso ante tu persona y poder, toma ese puñal que tienes en la cinta y mátame luego con él. »)

Capturé par Cortés peu après la chute de la ville, il fut torturé en compagnie de Tlacotzin (son cihuacóatl) et de Tetlepanquetzal (tlatoani de Tlacopán), mais les Espagnols, qui voulaient savoir où les Aztèques avaient caché leurs trésors, ne purent leur extorquer aucun renseignement.

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L’éphéméride du 12 août

Le poète symboliste belge Georges Rodenbach publie, dans Le Figaro, un article sur Arthur Rimbaud (un colon en Abyssinie?) le 12 août 1898.

Arthur Rimbaud par Georges Rodenbach
L’Abyssinie est d’actualité. Les ambassadeurs abyssins visitent la France après avoir promené dans Paris leurs manteaux brodés d’or et leurs pagnes de cotonnade. En même temps qu’eux, arrivait le comte Leontieff, ramené par une malencontreuse blessure reçue là bas. Et ces derniers jours, le prince d’Orléans nous donna ses impressions publiques sur l’Abyssinie :
 » Tant de voyageurs français viennent de redescendre tous plus ou moins désillusionnés sur le compte de l’Abyssinie et des Abyssins. Aujourd’hui, en effet, les routes sont ouvertes, largement parcourues.

Illustration : Rimbaud au Harar.

Or, n’est ce pas curieux de songer qu’il y eut là un précurseur tout à fait imprévu et extraordinaire, un voyageur d’âme aventureuse qui n’était ni un explorateur ni un envoyé, ni un missionnaire, mais tout simplement un poète devenu marchand, c’est-à dire cet étonnant Arthur Rimbaud, l’ami de Verlaine, si en vogue dans les chapelles littéraires de ces dernières années ? Oui !

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L’éphéméride du 11 août

Le Tour de Martinique des yoles rondes, dans sa forme actuelle, est lancé le 11 août 1984

Le tour de la Martinique des yoles rondes est une course de yoles rondes de plusieurs jours autour de la Martinique. Il a lieu tous les ans entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août.

Histoire du tour

Les courses de canots à voile, ont toujours existé à la Martinique : dans les temps anciens, les régates étaient disputées par les « gommiers », barques de pêche qui tirent leur nom de l’arbre dont elles sont construites. Les fêtes patronales étaient les occasions d’organiser des régates au plus grand plaisir de la population. Avec la raréfaction progressive du gommier des forêts martiniquaises, les yoles ont remplacé progressivement cette embarcation qui continue néanmoins sa carrière déjà fort longue. De façon naturelle, le phénomène de substitution dans le domaine de la pêche trouva son prolongement dans les courses.

En mai 1966, quatre yoles appelées Étoile, Frisson, Mouette et Odyssée tentent d’effectuer le tour de la Martinique. Avec l’aide de marins pêcheurs, les membres d’équipages atteignent leur objectif en cinq étapes.

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L’éphéméride du 10 août

Début de la révolte des Pueblos contre la colonisation espagnole en Amérique le 10 août 1680

La révolte des Pueblos de 1680 ou la rébellion de Popé fut une révolte du peuple des Pueblos contre la colonisation des Espagnols en Amérique, en Nouvelle-Espagne, dans la province du Nouveau-Mexique, qui eut lieu en 16801. Même si les Pueblos réussirent à mettre en fuite les Espagnols en les obligeant à quitter provisoirement la région, ceux-ci profitèrent des divisions internes qui agitèrent la nation pueblo après la révolte pour récupérer leur colonie en 1692.

Contexte
Après l’expédition du conquistador espagnol Coronado dans le sud-ouest américain actuel en 1540-1542, il faut attendre plus d’un demi-siècle pour que la domination espagnole s’étende au Nouveau-Mexique. Lorsque Juan de Oñate, avec de nombreux colons et soldats, arriva dans la région pour fonder Santa Fe en 1610, plusieurs nations autochtones, dont les Pueblos, furent victimes de l’extrême violence dont firent preuve envers elles Onate et ses hommes. Se méfiant des Espagnols et outrés par les excès des soldats de Onate, les Pueblos se soulevèrent contre l’expédition coloniale, soulèvement qui fut réprimé dans le sang.

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L’éphéméride du 9 août

L’édit de Roussillon, qui fait commencer l’année en France le 1er janvier, est signé le 9 août 1564

Jour de l’an.
Lors de son grand tour de France organisé par sa mère Catherine de Médicis, le jeune roi de France Charles IX constata que, selon les diocèses, l’année débutait soit à Noël (en Savoie par exemple), soit le 25 mars (à Vienne par exemple), soit le 1er mars ou encore à Pâques, ce qui provoquait des confusions.

Afin d’uniformiser l’année dans tout le royaume, il confirma l’article 39 de l’édit de Saint-Germain donné à Paris au début de janvier 1563 (édit qui prescrivait déjà de dater les actes publics en faisant commencer les années au 1er janvier), acte législatif qu’il promulgua à Roussillon le 9 août 1564. La mesure ne fut appliquée que le 1er janvier 1567. L’empereur germanique Charles Quint avait déjà fixé le début de l’année au 1er janvier pour ses terres quelques décennies plus tôt mais c’est le pape Grégoire XIII qui, en 1582, généralise cette mesure à l’ensemble du monde catholique en même temps que la réforme instituant le calendrier grégorien, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

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L’éphéméride du 8 août

À Bruxelles, Paul Verlaine est condamné à deux ans de prison le 8 août 1873. Il avait tiré deux coups de revolver sur Arthur Rimbaud, et la justice belge avait mis en lumière son homosexualité (raison majeure de cette condamnation).

Pourquoi Verlaine a-t-il tiré sur Rimbaud ?

Par Basile Perrin-Reymond

C’est une histoire d’amour passionnel qui finit en (presque) crime entre deux immenses poètes. L’intrigue se déroule dans leur chambre d’hôtel de Bruxelles, ce 10 juillet 1873…

Illustration : Verlaine et Rimbaud à Bruxelles en 1873

Enfin ! Veux-tu que je t’embrasse en crevant ? La phrase de Verlaine est restée célèbre, qu’il adresse à Rimbaud dans une lettre affirmant qu’il est prêt à se “brûler la gueule”. Son amant – 17 ans à l’époque – accourt à Bruxelles et ici comme à Londres, reprennent les disputes et l’ivresse quasi permanente.

Le 10 juillet 1873, Paul Verlaine entre à 9 heures du matin chez Montigny, une armurerie du centre-ville, où il achète, pour 23 francs, un six coups de marque Lefaucheux, un petit revolver à la crosse en bois comme s’en payaient les bourgeois à l’époque.

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L’éphéméride du 7 août

Lancement de la DeviantArt le 7 août 2000

DeviantArt (stylisé deviantART de 2001 à 2014) est une communauté artistique en ligne, où chacun peut s’inscrire et exposer ses propres créations, graphiques ou littéraires. Le jour de son 15e anniversaire (7 août 2015), le site comptait plus de 36,4 millions d’inscrits et plus de 200 millions de déviations.

Description
Lancé le 7 août 2000, ce site permet à chacun d’y mettre des œuvres graphiques ou littéraires. Il est possible de surveiller ce que postent les déviants dont on a apprécié les œuvres.

Une inscription est nécessaire pour y participer. Celle ci est gratuite de base mais une inscription payante (nommée Premium puis Core depuis 2015) donne le droit à certains avantages, tels que des statistiques plus précises et nombreuses, des options de navigation, une personnalisation de votre page plus poussée, la disparition des publicités et des interactions avec votre téléphone portable.

Certains décident de créer un compte qui n’est pas géré par une personne mais par plusieurs. C’est un groupe. Ensuite toute personne peut faire partie du groupe (les modalités changent selon les groupes, mais ce n’est qu’informel ; rien ne différencie techniquement un compte personnel d’un compte de groupe).

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L’éphéméride du 6 août

Bombardement d’Hiroshima au Japon par les États-Unis avec une bombe à l’uranium, causant 80 000 morts et de nombreux blessés le 6 août 1945

Hiroshima, un crime de guerre?
Hiroshima, la véritable histoire (Vidéo à revoir sur Arte)

Le 6 août 1945, sur ordre du président américain Truman, un bombardier B-29 largue sur Hiroshima, au Japon, la première arme nucléaire jamais utilisée lors d’une guerre. Le document revient sur les conséquences sociales, sanitaires et environnementales de cette catastrophe, mais aussi sur les motivations réelles des États-Unis. Témoignages d’experts, agents secrets et de survivants enrichissent cette enquête qui dévoile la véritable histoire et dissipe les écrans de fumée ayant détourné (en grand partie à cause de l’habile désinformation occidentale) le monde de la réalité des faits.
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.
Hiroshima, le 6 août 1945, Nagasaki, trois jours plus tard. Cette enquête de grande ampleur éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Un regard indispensable sur un événement qui a provoqué tant d’aveuglement.

Les noms sont entrés dans la mémoire collective, et ils résonnent encore de manière macabre.

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L’éphéméride du 5 août

« Massacre » de Lachine, où 97 colons français furent tués par des Iroquois à Lachine le 5 août 1689

Le massacre de Lachine est l’événement durant lequel des colons de la Nouvelle-France furent massacrés par des Iroquois, le 5 août 1689 à Lachine. Le nombre de victimes est incertain. Louis de Buade de Frontenac rapporte 200 personnes tuées et 120 enlevées; des recherches historiques confirment 97 morts.
Contexte
Le déploiement des Français vers l’Ouest au cours des années 1670 et 1680 empêche la confédération des Iroquois d’avoir accès à de nouvelles sources de castors et menace la traite des fourrures de New York. À cette époque, la France et l’Angleterre sont en paix, mais les colonies des deux puissances se méfient.

Du côté des Français, en « 1688, Callière va exposer à la Cour les plans qu’il a élaborés en vue de l’invasion de la Nouvelle-York ». En avril 1689, Frontenac est nommé Gouverneur de la Nouvelle-France. Le 25 juin 1689, le roi Louis XIV déclare la guerre à l’Angleterre après que Guillaume III eût « usurpé » le trône de Jacques II.

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L’éphéméride du 4 août

Date présumée de découverte du procédé de fabrication du champagne, ce « vin du diable », par Dom Pérignon  le 4 août 1693

Pierre Pérignon, dit dom Pérignon, né à Sainte-Menehould en décembre 1638 ou janvier 1639 et mort dans l’abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers le 24 septembre 1715, est un moine bénédictin qui, selon la légende, a importé de Limoux la méthode de la prise de mousse du vin dite méthode champenoise — il est de ce fait considéré comme l’inventeur du champagne. Presque exactement contemporain de Louis XIV, il n’était ni vigneron ni alchimiste. Au monastère d’Hautvillers, près d’Épernay, il assurait le contrôle des vignes et des pressoirs de l’abbaye. Son apport à la méthode était d’assortir avant de les pressurer des raisins de diverses origines.

Pierre Pérignon naît en décembre 1638 ou janvier 1639, à Sainte-Menehould dans une famille aisée de sept enfants : son père Pierre Pérignon a la charge du greffe de la Prévôté, sa mère Marguerite Le Roy meurt sept mois après sa naissance, son père se remariant trois ans plus tard avec Catherine Beuvillon, veuve d’un marchand de la ville2.

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L’éphéméride du 3 août

Dernière prestation des Beatles dans le Cavern Club à Liverpool le 3 août 1963.

The Cavern Club (La caverne en français) est une salle de spectacle située au 10, Mathew Street, une petite rue du centre de Liverpool, ville portuaire du nord de l’Angleterre. Ouvert le 16 janvier 1957 comme club de Jazz. il doit son nom à l’allure sombre du local dans un sous-sol fait de voûtes au sous-sol d’un bâtiment commercial.
Histoire
C’est là que, pour la première fois, Brian Epstein (leur futur manager) vit jouer les Beatles, le 9 novembre 19613. Bien avant, les Quarrymen y avaient déjà joué plusieurs fois en 1957 et, avec Paul McCartney, le 24 janvier 1958. En deux ans et demi – du 9 février 1961 au 3 août 1963 – les Beatles y donnèrent 292 représentations, souvent à l’heure du déjeuner selon les traditions anglaises, attirant une foule de spectateurs de plus en plus grande, créant un premier noyau de fans. De nombreux autres groupes et artistes y ont joué (notamment les représentants du style Merseybeat comme Billy J. Kramer & the Dakotas) : The Rolling Stones, Arctic Monkeys, The Who, Pink Floyd, Oasis, Aretha Franklin, John Lee Hooker, The Ting Tings, the Kinks, Scorpions.

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L’éphéméride du 2 août

Einstein alerte sur la bombe A  le 2 août 1939

C’est par une lettre d’Einstein à Roosevelt qu’a démarré le projet Manhattan, qui aboutira aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

Les physiciens nucléaires Leó Szilárd, Edward Teller et Eugene Wigner (tous les trois des réfugiés juifs hongrois) étaient convaincus que l’énergie libérée par la fission nucléaire pouvait être utilisée dans des bombes par l’Allemagne nazie.

Ils persuadèrent Albert Einstein, le plus célèbre physicien de l’époque, d’avertir de ce danger le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, dans une lettre datée du 2 août 1939 dont Szilárd fit le brouillon.

La lettre ne sera remise par l’économiste Alexander Sachs au président que le 10 octobre, en raison de l’invasion de la Pologne par les armées allemandes.

Après avoir pris connaissance du contenu de la lettre, Franklin Roosevelt autorise la création du Advisory Committee on Uranium, dont les membres se réunissent pour la première fois le 21 octobre. À sa tête se trouve Lyman Briggs, alors directeur du National Bureau of Standards. Un budget de 6 000 $ est alors alloué à Enrico Fermi de l’Université de Chicago pour ses expériences sur les neutrons.

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L’éphéméride du 1er août

Marie-José Pérec devient triple médaillée olympique le 1er août 1996

Marie-José Pérec, née le 9 mai 1968 à Basse-Terre en Guadeloupe, est une athlète française.

Elle est la seule athlète française à être triple championne olympique : en 1992 aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux d’Atlanta en 1996 sur 400 mètres et 200 mètres. Elle est également la deuxième à avoir réalisé le doublé aux Jeux olympiques sur 200 et 400 mètres (la première étant l’Américaine Valerie Brisco-Hooks), et la première athlète, hommes et femmes confondus, à avoir remporté, lors de deux Jeux olympiques consécutifs, le titre sur 400 mètres. Le temps qu’elle a signé en finale à Atlanta 1996, 48 s 25 est encore à ce jour la quatrième meilleure performance de tous les temps et durant 23 ans, le seul temps réalisé à moins d’une seconde après le record du monde de Marita Koch (47 s 60 en 1985), ainsi que le record olympique sur le tour de piste. Marie-José Pérec est également double championne du monde du 400 m, à Tokyo en 1991 et à Göteborg en 1995.

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L’éphéméride du 31 juillet

Christophe Colomb débarque sur l’ile de la Trinité le 31 juillet 1498

Trinité-et-Tobago, en forme longue la république de Trinité-et-Tobago, en anglais : Republic of Trinidad and Tobago, est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.

Membre du Commonwealth, la langue officielle du pays est l’anglais ; le créole trinidadien, à base lexicale française est en déclin. Sa capitale est Port-d’Espagne.

Trinité-et-Tobago est composée de deux îles distantes de 35 km l’une de l’autre : Trinité et Tobago dont Scarborough est le chef-lieu.

En 2015, Trinité-et-Tobago avait le troisième plus important PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat d’Amérique, derrière les États-Unis et le Canada. Son économie repose principalement sur l’industrie pétrolière et pétrochimique, grâce aux grandes réserves en hydrocarbures que possède le pays.

Histoire
700 ans avant l’arrivée de Christophe Colomb à Trinité, l’île était peuplée par les peuples Caraïbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par le royaume de Castille, on comptait 40 000 Amérindiens. Pour cette population, l’île de Trinité servait de transit entre l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

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L’éphéméride du 30 juillet

Naissance de George « Buddy » Guy le 30 juillet 1936 en Louisiane

George « Buddy » Guy, né le 30 juillet 1936 à Lettsworth (Louisiane), est un musicien américain de blues et de musique rock. Il est le père de la rappeuse Shawnna.
Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin’ Wolf qui lui donneront plus tard envie d’émigrer vers Chicago, il se fabrique à l’âge de treize ans une guitare de fortune à partir d’une moustiquaire et d’un morceau de bois. Mais, c’est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer le temps.

Quelque temps plus tard, alors qu’il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l’aborde, lui dit qu’il le regarde jouer chaque soir et qu’il voudrait lui offrir une guitare neuve. Et c’est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s’entraîne avec assiduité et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin’ Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester.

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L’éphéméride du 29 juillet

Promulgation de la Loi sur la liberté de la presse le 29 juillet 1881

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est une loi française, votée sous la IIIe République, qui définit les libertés et responsabilités de la presse française, imposant un cadre légal à toute publication, ainsi qu’à l’affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique.

Elle est souvent considérée comme le texte juridique fondateur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression en France, inspirée par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Elle est, dans le même temps, le texte qui en limite l’exercice et incrimine certains comportements, prise en réaction à la Commune de Paris, le dépôt d’un fort cautionnement comme préalable obligatoire à la parution de journaux fut rétabli. Avec l’arrivée des républicains au pouvoir en 1876, se sont engagées d’âpres négociations avec la droite, conservatrice d’un certain « ordre moral », et la presse d’opinion.

C’est pourtant avec un large soutien que la loi du 29 juillet 1881 est votée par le parlement.

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L’éphéméride du 28 juillet

Mort de Savinien Cyrano dit Cyrano de Bergerac le 28 juillet 1655

Poète et libre-penseur, Hercule Savinien Cyrano dit Cyrano de Bergerac, né à Paris le 6 mars 1619, est surtout connu pour sa comédie Le Pédant joué, son Histoire comique des États et Empires de la Lune, première partie de l’Autre Monde, et particulièrement pour avoir inspiré à Edmond Rostand le personnage central de sa pièce Cyrano de Bergerac (écrite à Paris en 1897 et jouée pour la première fois le 28 décembre de la même année à Paris, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin), qui reprend des éléments de la biographie du poète, mais s’en écarte par des aspects non négligeables. Les écrits de Cyrano indiquent, certes, qu’il possédait un nez anormalement grand, dont il était fier. S’il est vrai que, poète populaire et fine lame, il s’est battu dans de nombreux duels et a combattu cent hommes à la porte de Nesle, ses capacités furent enjolivées par Rostand. Le modèle pour le personnage de la Roxane de la pièce de Rostand, était Catherine de Cyrano, la cousine de Cyrano, qui vivait avec sa tante au couvent des Filles de la Croix, où celui-ci fut soigné pour les blessures consécutives à la chute de la poutre.

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L’éphéméride du 27 juillet

Première journée des « Trois Glorieuses » le 27 juillet 1830

Les Trois Glorieuses, une révolution confisquée par Gabriel Pornet
Les combats des 27, 28 et 29 juillet 1830 chassent du pouvoir le roi Charles X. Malgré l’action décisive du Paris populaire, l’événement est récupéré par la bourgeoisie, qui installe sur le trône Louis-Philippe.

«Paris ne bougera pas !» Dimanche 25 juillet 1830, le préfet Mangin balaie les inquiétudes de quelques ministres. La capitale étouffe sous la chaleur, des habitants flânent dans les jardins et beaucoup de députés sont en province. Ce matin-là pourtant, parmi des proches de Charles X réunis au château de Saint-Cloud, la tension est palpable (1). Le monarque de 72 ans semble hésiter un instant, le front posé dans ses mains et le regard perdu. «Plus j’y réfléchis, plus je suis convaincu qu’il est impossible de faire autrement.» Il se décide enfin, signe les ordonnances préparées depuis des semaines dans le plus grand secret : dissolution de la Chambre tout juste élue avec une majorité libérale, réduction du nombre d’électeurs, suspension de la liberté de la presse… «Messieurs, c’est désormais entre nous à la vie à la mort !»

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