— Par André-Laurent Labonne —
Ce que je dirais à Monsieur le Président de la République Française, s’il m’était donné de le rencontrer.
« Monsieur le président,
« We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness. »
Je ne vais ni vous traduire cette phrase, vous entendez et parlez l’anglais mieux que moi, ni vous en donnez l’origine que vous ne pouvez méconnaître.
Quoique le texte initial ait été expurgé de la partie qui dénonçait les propriétaires « déterminés à garder ouvert un marché où les hommes peuvent être achetés ou vendus ».
Les droits inaliénables des humains existent, au-dessus d’eux, la vie, la liberté, la recherche du bonheur, assurer ces droit à tous, tel est l’objectif des gouvernants.
Monsieur le Président lors de votre quinquennat en cours avez vous cet objectif en-tête : la recherche du bonheur de vos concitoyens ?
Après avoir aidé à déconstruire le droit du travail, vous êtes en train de défaire une des originalités de la France, son droit social.

Caracas – « C’est une mascarade! », s’étrangle Leonor. Depuis cinq heures, cette retraitée fait le pied de grue devant un magasin de Caracas dans l’espoir de payer avec le demi-Petro, une cryptomonnaie vénézuélienne, que Nicolas Maduro a octroyée aux retraités pour Noël.
Nous avons écrit, comme d’autres, mais à l’inverse de nos adversaires de classes (patronat et bourgeoisie plus généralement), que la Sécu a fait l’objet, depuis sa création en 1945, d’attaques incessantes de ces derniers, parce qu’ils ne l’ont jamais acceptée comme institution de solidarité collective contraire à leurs intérêts.
Laurent Pietraszewski déclare trois fonctions bénévoles: comme coach à l’association Force femmes, comme administrateur et formateur à l’Association pour la formation au management dans la distribution de Roubaix, et comme président de l’Association du collectif des propriétaires bailleurs de l’Ehpad des Jardins de Lievin.
L’UPLG, ayant été invitée à assister sans participer réellement au XVIème Congrès des Élus départementaux et Régionaux du 20 décembre 2019, a décidé de transmettre une lettre ouverte au président de région et aux élus du congrès. La forme qu’a prise cette invitation nous exclut et montre que les Élus pensent qu’ils peuvent, avec des personnalités qu’ils ont choisies, décider de l’avenir du pays.
Routes bloquées, voitures incendiées… L’île de Saint-Martin est confrontée depuis plusieurs jours à des tensions de la part d’une partie de la population qui s’oppose à la révision du Plan de prévention des risques naturels (PPRN) prévoyant de nouvelles zones rouges non constructibles depuis le passage de l’ouragan Irma il y a deux ans
Le système départemental montre aujourd’hui ses limites.
« Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine et qu’à celles de destination. » — António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
Amplifions la mobilisation pour le retrait définitif du projet
Ainsi donc, en ce mois de décembre 2019 une série de commémorations a commencé. Recommence donc la répétition d’une série d’ « arrangements » avec l’histoire, alors que les faits réels auraient, à eux seuls, mérité qu’on les enseigne à nos enfants. Mais nos politiques sont obnubilés par leur soif de raconter leur roman à leur convenance, en lieu et place des historiens. Et ils n’ont de cesse de déplorer que cette histoire trafiquée ne soit pas inscrite dans les manuels scolaires.
Une vaste opération préfectorale de destruction d’un quartier d’habitat informel, accompagné d’expulsions, a débuté lundi en Guyane, dans la commune balnéaire de Rémire-Montjoly a annoncé lundi la préfecture de Guyane. Dans le quartier dit «Les Manguiers», sont édifiées parfois «depuis 50 ans», «400 habitations abritant environ 2.000 personnes, pour la plupart de nationalité française ou en situation régulière» a affirmé lundi un communiqué de l’association droit au logement (DAL).
Référendum d’initiative citoyenne, revalorisation du rôle du Parlement, participation de citoyens non élus aux processus décisionnels, nouvelle vague de décentralisation… Quelles réponses apporter aux revendications pour plus de proximité et de participation ? Débat entre Bastien François et Philippe Raynaud.
Ce 4 décembre, le Conseil constitutionnel annonce que la barre du million de signatures a été franchie dans le projet de référendum sur la privatisation d’ADP (Aéroports de Paris). Le RIP, référendum d’initiative partagée, tant réclamé par les « gilets jaunes » notamment, va-t-il avoir lieu ? 
Ce nouveau plan, qui prévoit l’introduction d’une aide à l’achat d’un logement spécifique à l’outre-mer, ne fixe pas d’objectifs chiffrés en matière de logement social.


Qu’on se le dise : le bon temps des colonies touche à sa fin aux Antilles. Certes la pwofitasyon a encore quelques jours devant elle mais les nostalgiques de l’antan où les subalternes savaient se tenir (dans l’ombre, l’opprobre et la misère de leur race), ce temps là est révolu. Désormais le sucre vous sera amer et votre rhum blanc, de plus en plus sombre. Il fallait bien qu’un jour les consciences s’ouvrent à la prédation et à la domestication dont elles sont l’objet, de père en fils et de mère en filles depuis plus de quatre siècles. Car objets traités et manipulés ils ont été, objets maltraités et manipulés ils demeurent, créatures (véritable étymologie latine du mot « créole ») d’une civilisation de barbarie et d’iniquités. Une civilisation qui organisa la terre pour la prédation et l’humain, dans sa part nègre, pour la domestication et le confort des élites. Il était inévitable, voire même attendu, qu’émerge un désir de justice des profondeurs du razyé historique où la négation permanente de ce peuple a forgé le désespoir des enfants et ankayé la volonté des dirigeants.
Raphaël Confiant souhaite que soit organisé un referendum sur l’indépendance de la Martinique. Le sujet est aujourd’hui opportun où dans une incontestable léthargie populaire, se développe un activisme aux couleurs de la violence, celles du drapeau rouge-vert-noir, en pleine promotion. Quoi de plus normal pour un indépendantiste, serait-on tenté de se dire ? A moins qu’il ne s’agisse d’une pure provocation intellectuelle de la part du polémiste qui nous habitués à cette forme d’agilité de l’esprit. Votre serviteur avait écrit qu’en défendant l’article 74 en 1970, Alfred Marie-Jeanne se dirigeait vers la perte de la consultation électorale et de l’élection de la région qui allait se tenir 3 mois plus tard. Ce qui fut fait, ouvrit la porte à Serge Letchimy, et fit sortir l’écrivain de ses gonds. Ayant retrouvé son calme, mais toujours adepte des challenges hasardeux, Confiant fait monter de plusieurs crans la barre de l’échec.
216 ans que, cédant à une de ces pulsions rarissimes de l’histoire universelle, nos ancêtres décidèrent de se créer un drapeau. Expression de l’indispensable compromis entre des groupes foncièrement antagoniques et de la nécessité de présenter un front uni face aux puissances esclavagistes , le nouvel étendard devait galvaniser le 18 novembre 1803 à Vertières les énergies de nos sublimes vanu-pieds et aboutir triomphalement à l’apothéose du Premier janvier 1804.
Annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron le 10 mai dernier, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a installé son premier conseil d’administration aujourd’hui ( 13/11/19) à Paris.