URGENCE ABSOLUE.
Cette formule choc pourrait bien résumer la physionomie de notre île que les dernières élections aux résultats extrêmes ont propulsée sur la scène de la crise démocratique. Car plusieurs scandales financiers, détournements de fonds, ont renforcé dans la population le manque de confiance vis-à-vis d’un système où personne n’est puni. C’est ainsi que l’un des meilleurs analystes du pays Martinique, Eddie Marajo, a publié dans son magazine Business News, 8 ou 9 pages de texte révélateur, sous le titre « l’urgence absolue avant la prochaine émeute. »
CHANGER LA DONNE. C’est que la situation n’est pas tenable à terme. On voit encore tant des choses qui ne sont pas acceptables. Distribution de l’eau, transports, traitement des eaux usées, urbanisme, traitement des déchets… Dans bien des domaines, sous les prétextes les plus divers, les règles ne sont pas respectées. Et cette situation crée des désordres individuels et collectifs dont les victimes sont plus que jamais dans l’attente de justice face à des acteurs laissés sans contrôle. La Martinique souffre de son manque de fermeté. Il faut donc changer la donne.