Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.
Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre-mer.

Reprenons les termes du problème pour en prendre toute la mesure et ne pas en rester au jeu des postures des « nèg-maron pleurnichards » et au bavardage du « nationalisme mondain ».
Il est bien facile de parler de mimétisme pour expliquer les troubles dans quelques cités de Martinique et de Guyane, troubles surgis après le déclenchement des émeutes que l’on sait en France ! Nous préférons souligner la sensibilité de fractions de la population à des événements liés au tir policier à bout portant qui a mis fin brutalement à la vie du jeune Nahel. Le motif de ce meurtre, le 
Le secrétaire général de l’ONU a rencontré le Premier ministre Ariel Henry et des membres du Conseil de la transition, des acteurs politiques et de la société civile, lors de sa visite, samedi en Haïti. Des échanges francs, selon Antonio Guterres, autour de la grave crise qui sévit dans le pays depuis quelque temps.
“Aujourd’hui, je me tiens devant vous en tant que roi et membre du gouvernement. Aujourd’hui, je vous présente mes excuses personnellement”, a déclaré Willem-Alexander sous les acclamations lors d’un événement marquant les 150 ans de l’affranchissement des esclaves dans les anciennes colonies.
Saisies records de cocaïne, fusillades au Paparazzi ou à l’Oasis, trafiquant de drogue uruguayen qui « s’évade » du CHUM grâce à des complices lourdement armés, patient kidnappé dans le même centre hospitalier par des malfrats, sans laisser de traces, jeunes servant de « mules » au prix de leur vie, corps criblés de balles dans les rues de nos quartiers, blanchiment de l’argent sale, la Martinique s’enfonce, jour après jour, dans l’enfer du trafic de cocaïne — qui détruit et zombifie les sociétés — avec son lot de corruption, de criminalité et de banalisation de la violence.
Une récente étude de l’ARACT (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail) portant sur le moral des chefs d’entreprise en Martinique a été, entre autres thématiques, l’une des bases de réflexion du salon « OSE » organisé par Martinique Développement (CTM) les 26 et 27 avril. Une étude faisant ressortir que près de la moitié (43 %) des chefs d’entreprise martiniquais avaient un état de santé plutôt moyen…et pour certains avaient fait ou frôlé un burn-out. Une situation à l’évidence inquiétante pour la CTM dans son effort, depuis des années, d’accompagnement des chefs d’entreprise, des jeunes notamment, puisque l’on a le souvenir de subventions proposées il y a quelques années, aux jeunes diplômés pour leur retour et installation sur place avec la création de leur propre entreprise.
Les salariés et des figures du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, parmi lesquelles Elisabeth Badinter, JoeyStarr et Lionel Jospin, se mobilisent contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de l’hebdomadaire.
Originaire de la région de Cuzco, dans les Andes, le militant pour les droits des paysans autochtones et pour l’environnement, est décédé en Suède, à 88 ans.
Les dirigeants aussi bien politiques que syndicaux se réclamant de la gauche martiniquaise n’ont de cesse de dénigrer et vilipender l’État français, qu’ils accusent de tous les maux et rendent responsable de leur incapacité à agir au profit de leurs compatriotes.En “mendiants arrogants “qu’ils sont, selon le mot de Césaire, ils réfutent leur appartenance à la nation française qui les fait vivre et s’élever et sans laquelle ils ne seraient que fétus de paille ballottés au gré de l’océan, à la merci de tous les prédateurs environnants. Ils instruisent en permanence un procès contre la France au motif de la traite négrière et de l’esclavage aboli sur l’île depuis 175 ans mais qui perdure à ce jour dans certaines contrées d’Afrique, qu’ils parent cependant de toutes les vertus.
Le directeur du Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM), les autorités médicales et sanitaires n’ont cessé de tergiverser au sujet de l’existence de la maternité du Centre hospitalier Louis Domergue (CHLD) situé à la ville de La Trinité. Cette maternité fermera-t-elle ou ne fermera-t-elle pas ? C’est la question qui mérité d’être posée car sa suppression du paysage sanitaire martiniquais est programmée depuis 2006.
Des «décasages» sont effectués ce lundi dans un quartier informel du nord-est, qui comptait 80 cases en tôle
Samedi 17 juin 2023, le monument aux morts de Fort-de-France a été recouvert de peinture rouge. Un acte de vandales et sans doute, les ignares qui ont commis cet acte ignorent-ils l’origine et le sens du terme vandale.
Au péyi Martinique, certains rêvent -à la manière de notre illustre poète Aimé CÉSAIRE – d’un territoire libéré du joug néocolonial et devenu fleuron de la Caraïbe.
Vincent Cochetel, envoyé spécial de l’UNHCR en Méditerranée, a évoqué, ce vendredi 16 juin, les témoignages reçus des survivants du drame survenu deux jours plus tôt, dans le Péloponnèse. Ils accusent les gardes-côtes grecs d’avoir fait chavirer leur embarcation.
En déclarant que « il est peut-être temps d’arrêter de distribuer autant d’aides à ceux qui n’ont aucune conscience de ce qu’ils coûtent aux contribuables », l’un des chefs macronistes à l’Assemblée nationale, Guillaume Kasbarian, a montré en s’adressant à la réalisatrice Justine Triet – toute fraiche récipiendaire de la palme d’Or au festival du cinéma de Cannes – le fond arrogant et méprisant de la pensée macroniste, et de la droite en général : sanction, financière ou autre, contre celles et ceux qui ne sont pas des bénis oui-oui !
Le gouvernement et le Haut Conseil de Transition (HCT)
Au moment où un énième Congrès des élus guadeloupéens va avoir droit aux actualités dans la presse et l’opinion résiduelle encore attentive à la chose politique ; au moment où la désespérance latente se shootera au lespwa-a-malpapay, on peut se demander comme de coutume s’il s’agit en vérité d’un moment de respiration démocratique.
La très récente prolongation du «